Après le revers à Reims, Leonardo aurait, selon ses proches, surtout chercher à stigmatiser cette mauvaise habitude à travers sa sortie déconcertante : « On a peut-être une équipe faite pour l'Europe, basée sur le talent, la qualité de passes, pas pour ce genre de matchs. » S'il a vraiment voulu piquer l'orgueil de ses joueurs, ces derniers ont l'occasion de lui répondre cet après-midi et de prouver qu'ils sont bien des champions tout terrain.
Au-delà d'une indispensable victoire, alors que Lyon n'est qu'à deux points derrière, la manière sera aussi épiée. Car aujourd'hui, le PSG fait moins peur aux « petits » qu'il y a quelques semaines. Et les Nancéiens s'autorisent à se dire qu'ils peuvent faire aussi bien que Sochaux et Reims. « On avait laissé les complexes au vestiaire, se souvient d'ailleurs le Sochalien Edouard Butin. On s'est dit que si on les pressait, il y avait un coup à jouer. » « Si Paris est moins bien, l'exploit devient possible, renchérit le Rémois Mohamed Fofana. En privant le PSG de ballons, on l'empêche de dérouler son jeu de contres. »
Carlo Ancelotti espère lui aussi que ses hommes auront retenu la leçon. « On va essayer de changer la théorie de Leonardo et gagner ce match, plaisante-t-il. Je compte sur la responsabilité et la bonne attitude des joueurs. Seulement, il va me falloir gérer la fatigue de certains. » Ce sera sans Thiago Motta, à nouveau touché au mollet mercredi dernier et qui ne rejouera pas avant début avril. En consultant les statistiques, le PSG peut néanmoins trouver un motif supplémentaire de motivation : Paris n'a plus battu Nancy au Parc depuis le 1er mars 2009. Il est peut-être temps de stopper les mauvaises séries.
PSG
Nancy
Aujourd'hui à 17 heures au Parc des Princes.
Arbitre. M. Lesage
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva (cap.), Sakho, Maxwell - Lucas, Verratti, Matuidi, Lavezzi - Ibrahimovic, Ménez. Entr. : Ancelotti.
Nancy : Grégorini - Jebbour, Puygrenier (cap.), Sané, Loties, Muratori - Ayasse, Mangani - Karaboué, Bakar - Moukandjo. Entr. : Gabriel.
VIDEO. Ancelotti : «Je compte sur la responsabilité des joueurs»
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