Même si Jean-Yves Le Drian refuse de livrer son analyse publiquement, son entourage, lui, met en cause l'activisme forcené de Nicolas Sarkozy sur le dossier Rafale dans les mois qui ont précédé l'élection de 2012. Arracher le contrat eût été du plus bel effet pour le candidat sortant. Las, non seulement la négociation n'a pas abouti, non seulement les Emiratis, agacés, ont fait rentrer l'ennemi Eurofighter dans la danse, mais au global la rupture a été consommée. A mon arrivée, « c'était cassé », assure le ministre.
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