La ligne Paris-Toulouse sur laquelle a eu lieu le déraillement d'un train avait fait l'objet d'un investissement de près de 70 millions d'euros en 2013.
Le déraillement du train Paris-Limoges qui a causé la mort de six personnes vendredi 12 juillet n'est pas dû à un manque d'investissement financier, selon le ministre des Transports. "Près de 70 millions d'euros" ont été investis en 2013 dans la ligne Paris-Toulouse a-t-il indiqué dans une interview au Journal du Dimanche.
Doublement des investissements
"Cela représente un doublement des investissements par rapport à l'année précédente", a-t-il ajouté. Ces 70 millions ont été financés par l'Etat, Réseau Ferré de France et les collectivités locales, a précisé son entourage. Pourtant cette ligne n'était pas connue pour être "sensible" c'est-à-dire présenter des problèmes de régularité, assure le ministre.
Le drame de Brétigny-sur-Orge montre que "les limites du système ferroviaire français" ont été atteintes, explique-t-il. "L'endroit est particulièrement fréquenté. Il connaît une cadence sur l'ensemble du réseau qui peut atteindre un train toutes les trente secondes en période de pointe".
"Nous savons qu'il faut renforcer l'investissement pour lutter contre une dégradation continue. C'est pour cela que Jean-Marc Ayrault a présenté un plan de 5 milliards dont 2 dans les infrastructures", a-t-il rappelé en référence au plan d'investissement d'avenir présenté mardi 9 juillet par le Premier ministre. Les premiers élements de l'enquête sur le déraillement d'un Paris-Limoges vendredi désignent une pièce d'un aiguillage, une éclisse, qui se serait détachée et aurait provoqué le déraillement du train. Il n'a pas encore été déterminé si la vétusté était à l'origine du décrochage de la pièce.
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