Présentant une plaie à la tête, il a été déposé devant les urgences avant d'être placé en coma artificiel.
Selon La Provence, le jeune homme présentait «des traces de strangulation et une plaie saignante», mais «il ne s'agirait pas de blessure par balles». «L'hypothèse d'une tentative de règlement de comptes serait pour l'heure écartée», poursuit le quotidien local. Les policiers de la Sécurité publique se disent confrontés à un scénario inédit.
C'est une fois placé dans un coma artificiel que les médecins ont découvert qu'il n'avait pas été touché par des tirs d'arme à feu. «Le scanner n'a pas révélé de trace de balle, a souligné M. Robin, excluant donc tout règlement de comptes. Les éraflures et estafilades au cou font penser à des coups de couteau».
«On lui a posé des points de suture à la tête», a précisé une source proche de l'enquête, mais à ce stade «les médecins n'ont pas d'éléments sur la nature de ses blessures (...) Personne ne nous a appelé pour nous signaler des tirs de Kalachnikov». Selon le procureur, le jeune homme a été identifié comme un petit délinquant connu pour vols, chantage et menaces. Les enquêteurs auditionnaient vendredi la famille du blessé, qui n'avait pas encore pu être entendu en raison de son état de santé.
Ce nouveau fait divers intervient dix jours après la venue dans la cité phocéenne du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et de cinq membres de son gouvernement. Il avait annoncé que le gouvernement avait décidé «d'affecter à Marseille 24 policiers supplémentaires à la police judiciaire pour faire de l'enquête, de l'investigation, trouver les coupables et les remettre à la justice», ainsi qu'une compagnie de CRS supplémentaire «pour adresser un nouveau message de mobilisation et de confiance.»
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