La via royale pour la gauche ?
Après une campagne aux relents de populisme, l'Italie vote dimanche et lundi. Grand favori, le leader du Parti démocrate, Pier Luigi Bersani, devrait l'emporter et hériter d'un pays en crise.
4 commentairesAprès une campagne aux relents de populisme, l'Italie vote dimanche et lundi. Grand favori, le leader du Parti démocrate, Pier Luigi Bersani, devrait l'emporter et hériter d'un pays en crise.
4 commentairesLe quotidien local Le Progrès a révélé l'affaire lundi 18 février. Un violeur en série a agressé plusieurs jeunes femmes depuis octobre dans le 8e arrondissement de Lyon (Rhône). Des faits suffisamment inquiétants pour que les universités Lyon-I et Lyon-III aient envoyé un mail à leurs plus de 30 000 étudiants. Elles les invitent "à ne pas sortir non accompagné(e)s et à rester vigilant(e)s, cela concernant surtout les étudiantes et jeunes femmes".
Le parquet de Lyon a confirmé qu'une information judiciaire était en cours pour cinq faits d'agressions sexuelles ou de viols "et dont on peut penser qu'ils peuvent être imputés à un même individu". Ces agressions, dont la dernière remonte à fin janvier, se sont déroulées en général autour de minuit et fréquemment sous la menace d'un couteau ou d'un cutter, et il y a parfois eu des coups. Les victimes sont âgées d'une vingtaine d'années.
Le dput socialiste de Paris Jean-Marie Le Guen a annonc avoir crit lundi au premier secrtaire du PS, Harlem Dsir, pour lui demander de reporter octobre la primaire du PS Paris visant dsigner son candidat aux lections municipales de 2014.
La fdration PS de Paris a propos la semaine dernire d'organiser la primaire les 16 et 23 juin, avec une date limite de dpt des candidatures fixe au 30 mars.
Le bureau national du PS doit rendre sa dcision d'ici fin fvrier, selon le chef de file du PS parisien Rmi Fraud.
M. Le Guen, qui n'exclut pas de dfier la candidate dclare Anne Hidalgo, avait dj fait connatre son opposition ce calendrier.
"A l'vidence, le fait de conditionner des primaires un calendrier aussi rapide (...) traduit au mieux un manque de cohrence, au pire une profonde dfiance pour ce processus", crit-il dans ce courrier transmis l'AFP.
Selon M. Fraud, le calendrier envisag par la fdration de Paris fait l'objet d'un large consensus: il a t adopt avec 84 votes pour et 12 abstentions.
Avec
Mardi, tous les six fêteront dans la capitale l'anniversaire du troisième enfant, Cruz David, qui soufflera ses 8 bougies. Papa Beckham aurait déjà prévu une visite guidée des monuments de Paris avec au programme, entre autres, la tour Eiffel.
L'ancienne Spice Girl, elle, profitera de son séjour parisien pour honorer des rendez-vous professionnels, elle qui a lancé sa ligne de vêtements en 2008.
David Beckham doit retrouver ses partenaires du PSG mardi après-midi au camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) pour le premier entraînement de la semaine. S'il venait à jouer dimanche face à l'OM, il serait le 400e joueur de l'histoire du club à porter le maillot du PSG. L'événement pourrait avoir lieu sous les yeux de sa famille.
VIDEO. Les Beckham et leurs enfants arrivent à Paris
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annonc lundi que les conclusions du gouvernement sur les transports en Ile-de-France, dont le projet de Grand Paris Express, seraient rendues publiques le 6 mars.
"Je travaille beaucoup sur l'Ile-de-France et le Grand Paris pour prendre des mesures sur le Grand Paris Express et les autres moyens de transport. Je les annoncerai le 6 mars", a-t-il dclar en marge d'un dplacement sur le thme de la banlieue Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Le Premier ministre attend pour rendre ses arbitrages d'avoir reu un scnario prcis et financ de la part de Ccile Duflot, ministre en charge du Grand Paris, et Jean-Paul Huchon, prsident (PS) de la rgion Ile-de-France.
Les contraintes techniques et financires du projet, telles que les a claires le rapport du haut fonctionnaire Pascal Auzannet, ont conduit le gouvernement revoir le dimensionnement, le calendrier et le financement du projet. Le Conseil d'Etat doit par ailleurs rendre le 28 fvrier son avis sur les possibilits de modifier la loi du Grand Paris, qui prcise le trac du supermtro, son mode de financement et les dlais de construction.
En terme de calendrier, le gouvernement semble s'acheminer vers 2030 comme "horizon crdible" de fin des travaux, qui ne se feraient pas de manire squence mais dans une "programmation continue, voire paralllise" pour entamer certains tronons en mme temps. C'est cinq ans de plus que la date de 2025 inscrite dans la loi mais qui n'tait "possible ni techniquement ni financirement", fait-on valoir au ministre de l'Egalit des territoires.
Le gouvernement envisagerait aussi de revoir la dure d'amortissement du projet, 35 ans actuellement, et de placer la Socit du Grand Paris, matre d'ouvrage, sous la tutelle du Stif. Reste savoir si le projet ainsi retouch sera toujours dans le cadre de la loi.
Les analystes de la prfecture de police de Paris ont d se frotter les yeux en dcouvrant le bilan mensuel des crimes et dlits dans la capitale en janvier. Selon nos informations, les cambriolages Paris intra-muros sont passs de 703 faits enregistrs dans les commissariats en janvier 2012 1.117 faits en janvier 2013, soit une hausse historique de 58,89%.
Dans l'ensemble de l'agglomration, incluant les trois dpartements de la petite couronne (92, 93 et 94), de 2.462 infractions de ce type constates en janvier 2012, les cambriolages dclars la police sont passs 3.489, soit une hausse de 41,71%. L encore, une explosion sans prcdent.
Le gouvernement pourrait tre tent d'expliquer que si les chiffres grimpent de la sorte, c'est qu'ils taient masqus auparavant. Mais voil: un commissaire de quartier explique au Figaro qu'il est impossible d'occulter de tels faits, puisque les victimes sont obliges de dposer plainte pour esprer tre rembourses par les assurances. Les chiffres seraient donc fiables et attesteraient d'une augmentation objective du phnomne.
Par ailleurs, d'autres indicateurs sment le trouble, comme les infractions dans les transports en commun. En janvier, Paris, les vols la tire sont passs de 529 874, soit une hausse de 65%! Les vols simples sont passs de 581 723, soit +24%. Quant aux vols avec violence, ils ont cru de 7%, passant de 315 340 faits recenss.
A quoi peut tenir cette dgradation inquitante? Pour Bruno Beschizza, secrtaire nationale de l'UMP, charg de la scurit, et lu rgional de Seine-Saint-Denis, elle tient d'abord au sentiment d'impunit qui progresse chez les voyous, sous l'effet de la politique Taubira. Et l'lu d'ajouter: Les vols la tire, les vols de mtaux et tout ce que je constate dans ma circonscription, ne sont pas sans lien avec l'implantation calamiteuse de campements de la honte tout autour de Paris, o prosprent des rseaux d'exploitation de la misre.
Pour les cambriolages, selon lui, c'est autre chose. Tous les experts savent que le phnomne est amplifi par la suractivit de certains gangs de pays de l'Est, organiss en mafias, qui effectuent de vritables razzias Paris et en banlieue.
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La course la mairie de Paris semble bel et bien lance. Jeudi dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet a lev le voile sur ses ambitions pour les municipales de 2014. Depuis, l'annonce d'un parachutage dans la capitale de l'actuelle maire de Longjumeau a relanc les projections de la droite sur la question essentielle des arrondissements dits " enjeux". C'est dans le rebasculement droite de ces quelques arrondissements "pivots" que l'opposition place l'espoir d'une reconqute de la ville.
Dans cette optique, le XIIe arrondissement de Paris fait figure de cl de voute. En 2001, c'est sa conqute par la gauche qui a permis l'lection du maire socialiste Bertrand Delano, aprs 25 ans de pouvoir droite. "On sait tous que si on veut qu'il y ait une alternance paris, il faut absolument reconqurir le XIIe", souligne l'ancien secrtaire national de l'UMP, Charles Beigbeder, largement battu dans cet arrondissement lors des dernires lgislatives.
Mais une victoire dans ce territoire de l'est ne suffira sans doute pas. Les rsultats des lections municipales de 2008 laissent en effet entrevoir une avance dterminante de la gauche sur des territoires initialement acquis par la droite. D'o l'importance pour l'UMP de reconqurir galement des arrondissements trs peupls comme le XIVe -conquis par la gauche il y a dix ans- mais aussi ceux o elle ne dispose que d'une avance lectorale faible, et donc susceptibles de basculer du ct de la majorit. C'est entre autres le cas des Ve et XVIIe arrondissements.
"Il y a un vrai besoin d'unit droite"
Et pour Charles Beigbeder, la condition sine qua none d'une alternance, c'est l'union. "Il y a un vrai besoin d'unit droite pour remobiliser notre lectorat. Si on y arrive, tout devient possible, on peut faire rebasculer ces arrondissements", assure-t-il. Un appel du pied la snatrice UDI Chantal Jouanno, qui a annonc son intention de se prsenter dans le XIIe.
Nathalie Kosciusko-Morizet a bien compris la problmatique. "J'irai dans un des arrondissements dans lequel peut se jouer l'alternance, la reconqute" a dclar, lundi, celle qui espre rassembler derrire elle sa famille politique travers la primaire de l'UMP, en mai. Dimanche, le JDD annonait sa candidature dans le XIVe arrondissement. Quel que soit son choix final, il sera sans doute dcisif.
Le maire de Paris, Bertrand Delano, a dclar, lundi 18 fvrier, au cours d'une runion publique mouvemente, qu'il mettrait en uvre la rforme des rythmes scolaires dans la capitale ds 2013 s'il "sent(ait)" que cela tait possible, sans exclure de renoncer. "Ou vous m'aurez convaincu de ne rien faire, et je ne proposerai pas la rforme pour septembre 2013 ; ou je penserai que malgr les oppositions, les blocages, on peut faire une rforme qui soit un progrs pour tous (...). Si je sens que je peux le faire je le ferai", a dclar le maire de Paris, entour de nombreux lus de la majorit municipale, en conclusion d'une runion qui a runi plus de 700 personnes dans le 12e arrondissement.
Lire " La nouvelle organisation sera dcide fin mars Paris"
Bertrand Delano a rappel son travail de "concertation" et soulign que la vhmence d'une partie de la salle n'tait pas reprsentative de tous les points de vue exprims et du dialogue instaur avec les syndicats au cours des runions de travail. "Je ferai tout pour faire russir l'cole Paris, je crois que c'est encore possible mais pour que ce soit possible, il faudrait que certains soient un peu plus constructifs, moi constructif je le reste", a lanc le maire, qui avait rappel en introduction que les enseignants s'taient majoritairement opposs en 2008 au passage la semaine de quatre jours.
Lire notre reportage dans une cole parisienne : Rythmes scolaires : les raisons du refus
Avec un doublé de Valère Germain, le leader Monaco ne s'est pas démonté à Dijon (0-2), lors de la clôture de la 25e journée de Ligue 2. Le voilà avec cinq points d'avance sur Nantes et Guingamp, et, encore plus important, six sur Caen.
Dijon-Monaco 0-2
Monaco : Germain (27e et 43e)
L'heure de l'envol monégasque est peut-être arrivée. Au soir du terme de la 25e journée, le club de la Principauté règne sur la Ligue 2 avec un matelas confortable sur Nantes (2e), Guingamp (3e) et Caen (4e). Dijon s'est mesuré et a perdu contre l'équipe la plus forte en déplacement de ce championnat (0-2). A Monaco, où Ibrahima Touré n'a toujours pas marqué en 2013 en dépit d'un face-à-face devant Reynet, gagné par le second (59e), l'opportunité de filer en tête était trop belle pour être galvaudée. C'est un leader qu'on a observé à Gaston-Gérard, grâce à une impression de maîtrise qu'on lui avait rarement accordé cette saison. En ayant créé l'écart dès les premières quarante-cinq minutes, les hommes de Ranieri ont géré et auraient même pu rendre leur succès plus ample avec la rentrée de Rivière, encore remplaçant au coup d'envoi. L'ex-Toulousain se trompait d'abord dans ses appuis lors de son premier duel avec le gardien bourguignon (73e), puis son lob n'était pas assez puissant pour qu'il inscrive son deuxième but sous les couleurs rouges et blanches (75e).
Sur le chemin du retour vers les sommets après un automne difficile, Dijon présentait ses buteurs passés par le monde amateur, Tavares et Philippoteaux, pour assumer son statut de meilleure équipe de Ligue 2 à domicile. Mais ce titre honorifique n'a pas eu véritablement de concrétisation sur le terrain, il fallait compter les ouvertures sur les doigts d'une main dans un premier acte verrouillé, heureusement sauvé par l'opportunisme de Germain sur le coup-franc indirect de Tzavellas (0-1, 27e) et au bout d'un rush qui aura reçu le concours de Souprayen (0-2, 43e) : pour le reste, Dingome stoppé par Reynet (12e) et Mollet qui dévissait une frappe lointaine (23e) et chauffait Subasic (25e), les talents offensifs étaient éteints. C'était singulièrement vrai pour les Bourguignons qui ont buté sur un double rideau princier et pas enclin à faire de fioritures, dans le sillage de son défenseur italien Raggi. Aussi bien derrière que devant, l'ASM a enfin hissé son niveau de performance. Les Dijonnais, qui pouvaient bousculer le haut de tableau, en ont été les premières victimes.
Le joueur du match
Ibrahima Touré porté disparu, Monaco s'en remet à son produit local, Valère Germain, pour refroidir ses adversaires. L'attaquant de poche, qui en est à dix buts désormais cette saison, a enchaîné un deuxième doublé après celui du Havre (2-1), ce qui doit rendre jaloux son compère sénégalais, en panne totale de réussite. A l'heure du bilan et de la Ligue 1, si elle se présente, on espère que les propriétaires russes ne l'oublieront pas.
On n'a pas aimé
L'impuissance dijonnaise, même si elle n'est pas de son seul fait. En seconde période, on n'a pas le souvenir d'une réelle occasion de but. Ce constat est peu brillant pour une équipe reconnue pour sa force devant son public. Constitué en majorité de jeunes joueurs et de recrues provenant des divisions inférieures, le groupe d'Olivier Dall'Oglio touche forcément son champ de compétences face à une opposition autrement plus mature.
Résultats de la 25e journée :
Vendredi 15 février
Ajaccio GFCO – Nîmes 2-3
Arles-Avignon – Niort 0-1
Istres – Auxerre 0-3
Laval – Sedan 3-0
Le Havre – Angers 2-1
Le Mans – Caen 1-1
Lens – Châteauroux 4-3
Tours – Clermont 2-1
Samedi 16 février
Guingamp – Nantes 2-1
Lundi 18 février
Dijon - Monaco 0-2
Alerte générale sur le football, qui sert de machine à blanchiment aux organisations mafieuses.
Aux frontières du crime. Le démantèlement il y a quinze jours par Europol d'un vaste réseau de paris truqués - 680 matchs dans le viseur, 425 joueurs, arbitres et criminels impliqués - éclaire sur un fléau mondial menaçant l'intégrité des compétitions. Cette affaire révèle les vulnérabilités intrinsèques d'un sport ciblé par les organisations criminelles transnationales. «Truquer des matchs à des fins criminelles est devenu endémique à travers le monde. Nous ne détectons pas mieux les manipulations, il y en a seulement plus à détecter», lance avec fatalisme Chris Eaton, directeur du Centre international pour la sécurité du sport.
Avec 50 associations nationales touchées par des manipulations de matchs en 2012, la menace inquiète sérieusement les hautes instances du football, Fifa et UEFA en tête. Le développement à partir de 2007 de la possibilité de miser sur Internet en temps réel (Live Betting) et de formules attractives de paris (résultat exact, nombre de buts, nombre de cartons, nombre de penaltys, première touche, non-réalisation, etc.) a multiplié les risques de tripatouillages tout en aiguisant la cupidité et l'ingéniosité des corrupteurs.
«Les truqueurs influencent rarement le résultat. Pour ne pas se faire repérer, ils misent sur des équipes qui ont de fortes chances soit de gagner soit de perdre. Attirés par les grosses cotes, ils cherchent surtout à manipuler des paris spécifiques, comme ceux ayant trait au nombre minimal de buts», explique Christian Kalb, consultant dans le domaine des paris auprès du mouvement sportif. Avec un chiffre d'affaires estimé à 200 milliards d'euros annuels, le marché des paris sportifs attise les convoitises des grands réseaux mafieux internationaux. Pour y blanchir de l'argent à moindre coût et à moindre risque, les sanctions pénales encourues pour la fraude sportive étant nettement moins sévères. Mais aussi y truquer des matchs, histoire de maximiser ses profits. La Fifa évalue ainsi à 14 milliards d'euros par an les gains réalisés par le crime organisé sur les rencontres truquées.
Les polices n'ont pas les moyens d'agir au niveau international
En démantelant un réseau international mêlé à plusieurs affaires instruites par des parquets européens, notamment ceux de Bochum et de Crémone, l'enquête d'Europol a permis de mettre au jour ses modes opératoires. Des centaines de milliers d'écoutes téléphoniques et les aveux de Wilson Raj Perumal - relais en Europe de ce cartel opérant depuis l'Asie, il a été arrêté en Finlande en 2011 - ont permis de comprendre ses circuits de corruption. «Le centre névralgique est à Singapour. Des intermédiaires originaires des Balkans font ensuite transiter l'argent destiné à corrompre joueurs, officiels ou arbitres par des hommes de main en charge de ferrer les proies pour truquer des matchs dans plusieurs pays européens. Le réseau a mis aussi en place un circuit financier complexe se perdant en Amérique du Sud», explique Christian Kalb. Tête pensante de l'organisation, Dan Tan, un Singapourien de 48 ans, court toujours en dépit d'un mandat international contre sa personne.
Une preuve de la difficulté rencontrée par les autorités publiques, forces de police et procureurs en charge de ces affaires, pour faire aboutir les enquêtes et prononcer des condamnations. «Les truqueurs opèrent à un échelon global. Les polices nationales n'ont pas les moyens d'agir au niveau international», rappelle Chris Eaton, qui a travaillé auparavant pour Interpol et la Fifa. Afin de favoriser une meilleure coopération, le Conseil de l'Europe travaille à la rédaction d'une convention internationale sur la question. «Cet outil permettrait de jeter les bases d'une législation adaptée dans chaque pays», souligne Christian Kalb. Reste à savoir si les pays où l'emprise des mafias sur la société est prégnante (Europe de l'Est) et si les États abritant des sites de paris illégaux ou des paradis fiscaux seront enclins à ratifier le texte.
S'il a été défait, Lyon n'est cependant pas mort. Il peut toujours rêver à des huitièmes de finale face à l'Inter Milan (qui a battu Cluj 2-0 grâce à un doublé de Palacio). Car il a marqué - et de quelle manière ! - ce but à l'extérieur qui compte parfois beaucoup en Coupe d'Europe. Préféré à Dabo, Umtiti a été lessivé par la vitesse de Lennon notamment en début de match. Mais le jeune défenseur lyonnais se souviendra longtemps de sa soirée à White Hart Lane car à la 55e, il a marqué un but extraordinaire. Repoussé par la tête de Gallas, le centre de Malbranque a rebondi devant Umtiti qui ne s'est pas posé de question et a expédié une demi-volée surpuissante dans la lucarne d'un Friedel impuissant. Gomis, qui aurait pu obtenir un penalty à la 15e, et Lacazette (stoppé par Friedel après un raid magnifique à la 62e) ont eu moins de réussite. Dommage pour un OL qui n'a finalement pas tant souffert que ça en Angleterre.
C.O.
Deux rencontres qualificatives pour le prochain Mondial de football au Brsil (2014) figurent, selon nos informations, dans la liste des centaines de matchs prsums truqus tablie par l'agence de police europenne (Europol). Il s'agit de Laos-Cambodge (6-2) et Cambodge-Laos (4-2), disputs en 2011 lors du premier tour des qualifications de la zone Asie. Ces deux quipes ont t limines depuis lors.
>>> A lire: La mafia des matches truqus, enqute publie en juin 2012 par L'Express
Au rang des parties suspectes, on trouve aussi plusieurs rencontres amicales de prparation pour la dernire Coupe du monde (2010) en Afrique du Sud: six joues par le pays organisateur, mais aussi Nigeria-Core du Nord ou Japon-Zimbabwe. Des matchs opposant des quipes d'Amrique centrale, dans le cadre des qualifications pour la Gold Cup 2011, sont galement dans le collimateur.
Un gang de Singapour, ayant des relais sur les cinq continents, achetait les rsultats afin de gagner coup sr des millions d'euros sur des sites Internet illgaux de paris en Asie du Sud-Est.
De Nicolas Sarkozy, elle a retenu une leon parmi d'autres : il faut savoir acclrer quand la ncessit s'en fait ressentir. Nathalie Kosciusko-Morizet a annonc sa candidature la mairie de Paris. Sans attendre que Franois Fillon ait fait part de ses intentions, sans mme attendre que se soit droul, le 25 fvrier, le conseil municipal de la ville qu'elle dirige encore, Longjumeau. Elle abandonnera son mandat de maire, mais restera dpute de l'Essonne.
Dans son plan mdia: une interview au Parisien paratre demain et, sans doute, un journal tlvis de 20 heures. Ce jeudi 14 fvrier, 77 lus et dlgus UMP parisiens de circonscription l'ont appele officialiser sa candidature la primaire.
Le 13 fvrier, NKM a rencontr Jean-Louis Borloo, dont elle a remarqu quel point il tait sensible aux pressions exerces par Jean-Franois Cop. Mais surprise, ce jeudi, un communiqu de l'UDI carte toute ide d'une candidature du dput du Nord dans la capitale.
Pendant que les lus parisiens, eux, se livrent leur occupation prfre, celle des "petites combinaisons", remarque un proche, l'ancienne ministre veut entrer dans un dialogue direct avec les Parisiens, en vue de l'lection de 2014.
Elle ne dira pas avant la primaire dans quel arrondissement elle veut s'implanter. De mme, elle ne dira pas quelle circonscription lgislative elle visera. D'autant que si elle tait lue maire, elle ne chercherait pas cumuler- de toute manire, la loi, ce moment-l, le lui interdirait sans doute.
Le Paris SG a décroché une 15e victoire en 15 rencontres en championnat face à Saint-Raphaël (33-28).
Si Montpellier, tenu en échec à Aix, et Chambéry, corrigé à Ivry mercredi, coincent en haut du classement, le Paris SG maintient toujours son rythme infernal en tête du championnat. Jeudi soir, les coéquipiers de Mladen Bojinovic, auteur de son 1000e but en championnat, ont obtenu une quinzième victoire en autant matches de Division 1 face à Saint-Raphaël (33-28). Grâce à un départ canon (1-5), les Varois ont longtemps tenu tête aux Parisiens, qui n'ont assuré leur succès que dans les ultimes minutes en s'appuyant sur un Luc Abalo virevoltant sur son aile droite (8 buts). Paris compte désormais 7 points d'avance sur Montpellier.
Dans le même temps, Dunkerque a arraché la victoire à Nantes (26-28). Un succès important puisqu'il permet aux Nordistes de déloger Chambéry de la troisième place du classement. Les coéquipiers de Guillaume Joli, menés à la pause (15-14), ont renversé la tendance en réalisant un premier quart d'heure de deuxième période impressionnant (19-25, 46e), avant de dérouler en fin de match. La 15e journée de championnat se poursuivra vendredi avec trois matches.
Résultats de la 15e journée :
Mercredi
Ivry-Chambéry 30-21
Aix-Montpellier 27-27
Jeudi
Nantes-Dunkerque 26-28
Paris SG-Saint-Raphaël 33-28
Vendredi
Billière-Tremblay
Toulouse-Créteil
Cesson-Sélestat
Les Girondins peuvent en effet s'estimer heureux, compte tenu des difficults qu'ils ont rencontres au stade Olympique de Kiev face un Dynamo sduisant et pas du tout en manque de rythme malgr une pause de deux mois.
Les Ukrainiens ont ouvert la marque la 20e minute par Haruna et auraient pu alourdir le score sans les parades de Carrasso, deux sauvetages improbables de Faubert et le concours de la barre transversale sur un tir et un penalty. Bordeaux a eu le mrite d'galiser seulement trois minutes aprs l'ouverture du score ukrainienne grce une puissante frappe d'Obraniak.
Le scnario a quasiment t identique pour Lyon face Tottenham : les Anglais, sans Lloris, ont ouvert la marque en fin de premire priode par Bale. Mais Umtiti a ramen les deux quipes galit d'une superbe frappe de demi-vole. Les Lyonnais croyaient avoir fait le plus difficile jusqu' une faute inutile de Gonalons dans le temps additionnel mise profit par Bale d'un superbe coup-franc.
L'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé jeudi soir sa candidature à la primaire de l'UMP pour désigner la tête de liste pour les municipales parisiennes de 2014, quelques heures après le renoncement du président de l'UDI Jean-Louis Borloo.
«J'ai décidée d'être candidate à la mairie de Paris dans le cadre de la primaire ouverte qui a été annoncée. Je souhaite qu'elle soit ouverte le plus largement possible à tous les électeurs, à tous les Parisiens qui souhaitent l'alternance et à tous les candidats», déclare la députée-maire UMP de Longjumeau dans une interview video au journal Le Parisien, mise en ligne sur le site du quotidien.
Elle indique que sa candidature était «d'abord le fruit d'une réflexion personnelle». «J'ai été sollicitée par des élus de Paris, par des Parisiens. J'ai beaucoup réfléchi, c'est une décision non pas de raison mais de passion. J'ai envie de mener cette bataille», ajoute-t-elle.
En a-t-elle parlé avec François Fillon, un temps pressenti? «J'ai naturellement parlé de ce projet avec beaucoup. Je ne suis la candidate de personne, adoubée par personne, je ne veux pas être la candidate d'un parti, je souhaite être la candidate des Parisiens. C'est la raison pour laquelle je défends tellement ce projet de primaire ouverte.»
Prévenant que ce n'était «pas à (elle) de parler pour François Fillon», l'ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle dit «souhaiter recevoir son soutien et peut-être son engagement dans cette campagne».
Parachutage? «Si c'est un parachutage, c'est un parachutage en Pass Navigo», répond en souriant Mme Kosciusko-Morizet.
Soixante-dix-sept élus et délégués UMP parisiens de circonscription avaient appelé jeudi Nathalie Kosciusko-Morizet à être candidate à la primaire que prévoit d'organiser le parti pour désigner son chef de file pour les municipales à Paris.
L'appel en faveur de l'ancienne ministre de l'Ecologie a été lancé à l'initiative des députés Jean-François Lamour, Bernard Debré et Claude Goasguen, a affirmé le conseiller de Paris Vincent Roger. Si les deux premiers sont des proches de François Fillon, le troisième est un des poids lourds copéistes de la capitale.
«Nous, conseillers de Paris, conseillers d'arrondissement et délégués de circonscription, convaincus qu'une alternance à Paris est nécessaire et possible en 2014, autour d'un projet de renouveau et d'une personnalité en mesure de nous rassembler, appelons à la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet», disait l'appel signé par 77 élus et délégués.
«Nous la souhaitons dans le cadre d'une primaire ouverte, telle que l'ont annoncée la fédération UMP de Paris et la direction nationale de notre mouvement», poursuivaient-ils.
«Le but est d'avoir une mesure directe qu'on puisse comparer avec les inventaires qui sont aujourd'hui basés sur des méthodes de calcul», a expliqué ce jeudi Christèle Donadini, en charge de l'innovation chez Astrium Services.
Le projet «CarboCountCity», dirigé notamment par le Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement et d'un montant de 4 M€, est «l'un des tout premiers exemples de mesures de GES à l'échelle d'une ville», met en avant Astrium, qui le mènera en parallèle à Rotterdam (Pays-Bas). Un autre projet, similaire, sera également déployé à Los Angeles, aux Etats-Unis.
Des capteurs installés dans quelques semaines
Concentrations de dioxyde de carbone (CO2), monoxyde de carbone (CO) et méthane (CH4) seront mesurées, durant trois ans, par six capteurs qui doivent être installés dans quelques semaines autour de Paris. Il s'agit de «boites de la taille d'un boitier d'ordinateur avec une cuve, dans laquelle les gaz passent, et un laser, qui permet de mesurer leur concentration», explique Christèle Donadini. Les données sont ensuite intégrées à des modèles qui prennent en compte les mouvements des vents.
Des relevés par avion et satellites
En parallèle, pour mesurer les gaz en altitude, un capteur sera installé à bord d'un avion qui circulera autour de la ville durant une à deux heures, trois fois par an. Le tout sera complété par des mesures satellitaires.
Une première carte fin 2013
Des «cartes de flux» seront alors transmises à la mairie de Paris, une première étant attendue à la fin de l'année. Elles donneront les sources géographiques des émissions de GES» avec une résolution de l'ordre du kilomètre, ainsi que les puits de carbone comme les parcs.
Le premier démonstrateur de mesure de GES à l'échelle d'une ville a été testé par Astrium Services durant les jeux Olympiques de Londres à l'été 2012.
Les bâtiments et les transports émettent 80% des gaz à effet de serre
La ville de Paris veut réduire ses émissions de GES de 75% d'ici 2050 par rapport à 2004. Trois secteurs émettent 80% du bilan global, selon une étude parue fin 2012 : l'énergie avec des bâtiments qui consomment annuellement près de 34 000 GWh, le transport des personnes (1,75 millions de tonnes de carbone par an) et de marchandises (30 millions de tonnes).
Les GES contribuent au réchauffement climatique. Lorsque les rayons du soleil traversent l'atmosphère, ils arrivent sur le sol et leur énergie se transforme en chaleur. Cette chaleur «rebondit», des rayons infrarouges étant émis par la terre. Mais les gaz à effet de serre forment une enveloppe autour de la terre qui bloque ces rayons infrarouges. Leur énergie thermique est retenue prisonnière à la surface du globe et l'atmosphère se réchauffe.
La Bourse de Paris a terminé en baisse jeudi (-0,78%), affaiblie par les mauvais chiffres de croissance en zone euro et malgré plusieurs résultats d'entreprises bien accueillis par le marché.
L'indice CAC 40 a perdu 28,93 points à 3.669,60 points, dans un volume d'échanges de 3,269 milliards d'euros. Le marché parisien met un terme à quatre séances de hausse consécutives.
Parmi les autres marchés européens, Francfort a lâché 1,05% et Londres 0,50%. Par ailleurs, l'Eurostoxx 50 a perdu 0,81%.
"Même si les résultats publiés par les entreprises ont dans l'ensemble été satisfaisants, ces derniers n'ont pas suffit à garder le marché en zone positive ce matin, après l'annonce (...), de chiffres du PIB européen plus mauvais qu'attendu", résume Arnaud Poutier, analyste chez IG.
La zone euro s'est enfoncée dans la récession au quatrième trimestre 2012, avec un produit intérieur brut qui s'est replié de 0,6%, ce qui a pesé sur le marché en début de séance.
L'économie allemande s'est même davantage contractée qu'attendu au dernier trimestre de 2012, une phase de faiblesse qui pourrait être de courte durée, tandis qu'en France la croissance a été nulle l'an passé.
"C'est vrai que les chiffres ne sont pas bons, mais ils n'ont pas eu d'effet négatif sur le cours de l'euro", ni sur les taux d'emprunts en zone euro, observe Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.
La baisse plus marquée que prévu des nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis durant la deuxième semaine de suite n'a pas permis au marché parisien d'inverser la tendance.
Selon M. de Villepion, "le marché reste dans l'ensemble prudent et se refuse à prendre trop d'initiatives avant les élections en Italie", du 24 et 25 février.
Les investisseurs craignent le retour des incertitudes politiques en Italie à l'occasion de cette élection, alors que les craintes les plus importantes sur la zone euro se dissipent depuis plusieurs mois.
Le marché attendait par ailleurs la réunion, à partir de vendredi à Moscou, entre les grandes puissances du G20 qui doivent parler de la possibilité d'une reprise économique et d'une hypothétique "guerre des monnaies".
Parmi les valeurs, les investisseurs ont dû digérer une série de résultats d'entreprises dont des poids lourds de la cote parisienne.
Renault s'est distingué en tête du CAC 40 (+7,65% à 46,50 euros), grâce à des perspectives financières jugées encourageantes dans la foulée de résultats pour 2012 satisfaisants.
EDF a grimpé (+4,99% à 14,95 euros), après l'annonce d'un renforcement de son plan d'économie.
BNP Paribas a pris 1,97% à 46,75 euros. La banque a présenté ses résultats 2012 et un plan d'économie qui doit lui permettre de redresser ses comptes sur les prochaines années.
En revanche, les autres valeurs bancaires du CAC 40 ont pâti de cette hausse, à l'image de Crédit Agricole (-1,87% à 7,39 euros) et Société Générale (-3,48% à 30,41 euros).
Pernod Ricard a gagné 2,11% à 96,03 euros après des résultats jugés solides par les investisseurs au premier semestre et s'être dit "ouvert" pour discuter du rachat de la célèbre marque de tequila Jose Cuervo.
Publicis a pris 0,86% à 49,11 euros, en rassurant sur ses perspectives après une année 2012 record en termes de chiffre d'affaires et de bénéfice net.
Haulotte Group s'est envolé (+12,68% à 7,02 euros) après des perspectives encourageantes annoncées par le groupe. De même, les résultats de Bull (+3,68% à 3,38 euros) et Imerys (+2,46% à 52,10 euros) ont été salués par les investisseurs.
En revanche, les résultats de Legrand (-1,42% à 33,56 euros) et de Suez Environnement (-2,69% à 9,57 euros) ont été accueillis plus froidement par le marché.
Surtout, le CAC 40 a été pénalisé par une baisse de plusieurs grandes capitalisations, dont Sanofi (-1,85% à 72,03 euros), Total (-2,00% à 37,74 euros), GDF Suez (-1,98% à 14,63 euros) et Schneider Electric (-1,68% à 54,31 euros).
Etes-vous candidate à Paris ?
NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET : Oui, j'ai décidé d'être candidate à la mairie de Paris dans le cadre des primaires ouvertes.
Paris, c'est un vieux rêve ?
NKM. Paris, c'est un attachement de toujours et un projet qui a mûri . L'accélération s'est faite il y a quelques semaines, quand plusieurs élus, mais aussi des Parisiennes et des Parisiens, m'ont sollicitée pour être candidate. Pour moi, c'est une ville qui, à travers l'Histoire, a ouvert le chemin. C'est la ville des révolutions : depuis la Révolution française jusqu'à la Résistance. Aujourd'hui, il reste des Bastilles à prendre, des révolutions à faire.
Vous n'attendez donc pas que François Fillon annonce sa non-candidature pour vous lancer...
NKM. Il sait mes intentions. Et je souhaite bénéficier de son soutien, de son engagement à mes côtés dans la campagne, comme je souhaite rassembler le plus largement possible.
Vous en avez aussi parlé à Jean-François Copé ?
NKM. Oui bien sûr. Même si je ne suis l'instrument d'aucun parti. Je ne suis la dauphine ou la protégée de personne.
VIDEO. La déclaration de candidature de NKM
Certains, à droite, ne voient pas votre candidature d'un bon œil...
NKM. Dans une primaire, c'est normal qu'il y ait plusieurs candidatures ! Je ne le vis pas du tout comme un problème. La primaire est une chance pour le rassemblement. Le temps des combinaisons entre les partis politiques qui s'organisent à quelques-uns, secrètement dans les états-majors, comme le temps des successions, est un temps révolu.
Rachida Dati, également candidate, parle déjà d'un parachutage. Ça vous irrite ?
NKM. Non. C'est une critique qui lui avait été faite aussi en son temps. Si c'est un parachutage, c'est avec un pass Navigo ! De toute façon, je n'attends pas de mes concurrents qu'ils me délivrent un permis de séjour ou un passeport. Et je n'ai pas l'intention de m'excuser d'avoir l'expérience de maire d'une ville populaire. Ce sont les Parisiens, à travers la primaire ouverte, qui vont décider qui sera leur candidat.
Que dites-vous aux habitants de Longjumeau ?
NKM. Cette décision ne remet pas en cause le lien très fort que nous avons tissé. Ce lien se poursuivra avec l'équipe que j'ai formée et qui connait mon projet. Je veux être très claire avec tous : après le vote du budget dans 10 jours, je démissionnerai de mon mandat de maire et je proposerai au sein du conseil municipal la réorganisation de l'équipe pour poursuivre notre travail.
Dans quel arrondissement allez-vous atterrir ?
NKM. Ma candidature n'est pas un choix de confort, mais un engagement total. Je veux aller au bout de ce désir et naturellement, dans cette optique là, je serai candidate dans un arrondissement de reconquête, où il y aura un enjeu.
Vous pensez que la droite peut reprendre Paris ?
NKM. Je crois que l'alternance est possible et nécessaire. Et avec tous ceux qui la souhaitent, je mènerai cette bataille. Et nous la gagnerons.
Quel sera votre projet ?
NKM. Il y a un double enjeu : retrouver le rayonnement et l'attractivité de la capitale à travers l'Europe et le monde, mais aussi la rendre aux Parisiennes et aux Parisiens qui aujourd'hui la fuient pour des raisons économiques ou dès qu'ils ont des enfants.
Quel bilan tirez-vous des années Delanoë ?
NKM. Je ne veux pas faire de listes des bons et des mauvais points. Mais dans cette fin de mandat, il y a eu un défaut d'innovation, d'imagination.
Anne Hidalgo est une adversaire sérieuse ?
NKM. On la connait mal. Aujourd'hui c'est surtout une héritière d'un système. Personnellement, je ne recherche qu'un adoubement, celui des Parisiennes et des Parisiens.
Jean-Louis Borloo vous aurait proposé hier de faire un ticket avec lui. C'est vrai ?
NKM. Je croise régulièrement Jean-Louis Borloo et je l'ai vu mercredi, à sa demande. Je lui ai dit mon souhait que cette primaire débouche sur un large rassemblement avec des listes communes.
Cette primaire ne risque-t-elle pas de faire ressurgir la division qu'on a vue lors du vote pour la présidence de l'UMP ?
NKM. Ce n'est pas parce qu'il y a eu une élection ratée qu'on doit renoncer à tout jamais au principe de l'élection, sinon la démocratie risque d'en souffrir (rires).
Serez-vous également candidate en septembre pour la présidence de l'UMP ?
NKM. Des militants me l'ont demandé mais j'ai choisi de me consacrer entièrement à la bataille de Paris. C'est mon combat et mon combat unique.
Après Paris, vous viserez la présidentielle de 2017 ?
NKM. Ce n'est pas le sujet. Mais je ne renoncerai jamais à défendre mes convictions. Ce qui fonde le courage en politique, c'est l'engagement.
Conserverez-vous votre mandat de députée de l'Essonne si vous êtes élue maire de Paris ?
NKM. Non, si je suis élue maire de Paris, je démissionnerai de mon mandat de parlementaire. Je suis pour le non-cumul dans les grandes villes.
QUESTION DU JOUR. NKM a-t-elle raison d'être candidate à la mairie de Paris ?
Pour lancer la huitime dition de la semaine anticoloniale et antiraciste, il a imagin ce tour conduisant une vingtaine de journalistes devant des lieux emblmatiques et parfois mconnus de l'histoire de l'esclavage et de la colonisation. "Il y a finalement peu de lieux Paris pour commmorer cette mmoire, explique-t-il. Ce qui manque le plus cruellement, c'est un muse de l'esclavage. Il y a bien le mmorial de Nantes ou une salle dans un muse Bordeaux, mais ce crime contre l'humanit a 'profit' toute la France. Un muse de l'esclavage aurait donc toute sa place Paris."
Avant de faire monter la petite troupe dans un bus plateforme des annes 1930, Louis-Georges Tin dballe les accessoires qui feront mouche dans le viseur des cameramen. Des casques coloniaux pour les intervenants, du chocolat chaud Banania pour tout le monde. Scotche sur le bus, l'affiche de la manifestation dtourne l'ancien slogan de la poudre chocolate:"Y a bon colonisation".
Le dpart a lieu place des Victoires (1er et 2e arrondissements de Paris), o se runissait la fin du XVIIIe sicle la socit des colons de Saint-Domingue. "Nous sommes ici au cur du lobby esclavagiste", souligne l'un des intervenants. Les historiens Pascal Blanchard, Catherine Coquery-Vidrovitch et Gilles Manceron, auteur de Marianne et les colonies (La Dcouverte), jouent les guides de luxe pour ce tour de la mmoire.
Non loin de l, rue Vivienne, se trouvait le sige de la Compagnie des Indes. Fonde en 1664, la Compagnie tait l'un des acteurs du commerce esclavagiste dans l'ocan Indien. "Certains btiments ici ont une richesse assise sur le sang des esclaves, lance Jacques Boutault, le maire (EELV) du 2e arrondissement. Dcoloniser les imaginaires des Franais, c'est lutter contre le racisme. Une cause gagne dans les textes, pas dans la vie de tous les jours."
Le bus s'arrte devant l'Htel de la Marine, place de la Concorde. "C'est l qu'tait gr le systme colonial", signale l'historien Marcel Dorigny. Auteur d'un atlas de l'esclavage, il prpare actuellement un livre sur le Paris colonial. Les journalistes radio et tl se prcipitent autour d'Eva Joly, la dpute europenne cologiste et ancienne candidate l'lection prsidentielle, qui les attendait sur le trottoir.
Son collgue eurodput Jean-Jacob Bicep (EELV) a profit de la matine pour annoncer qu'il allait rapidement mettre en place une semaine de sensibilisation la question coloniale au Parlement europen. Avec une dizaine d'autres dputs europens, il compte galement dposer une "dclaration crite" en faveur d'une journe europenne consacre la colonisation de l'esclavage. "Une premire historique", estime Louis-Georges Tin, sans pouvoir prdire si ce texte sera susceptible de recueillir une majorit de signatures de parlementaires.
Devant l'entre du sige de la Caisse des dpts et consignations, rue de Lille (7e arrondissement), lger affolement des vigiles devant l'attroupement. "Rendez-nous les 21 milliards de dollars!", lance Patrick Farbiaz, le prsident de Sortir du colonialisme. La Caisse des dpts a t retenue dans le circuit car c'est elle qui a encaiss les rparations imposes Hati partir de 1825 en "ddommagement" du prjudice subi par les anciens colons aprs l'abolition de l'esclavage. Dans cette histoire, pour Jean-Jacob Bicep, "les victimes ont pay une ranon leur bourreau".
"POLITIQUE DE RPARATION"
"Nous voulons que la France s'engage sur une politique de rparation", assne le prsident du CRAN. Il fait tat de "discussions tendues" avec Matignon sur ce sujet et dplore que la runion interministrielle sur la question des rparations qui devait se tenir avant le 8 novembre 2012 "n'ait toujours pas eu lieu".
"On aurait galement pu aller Vincennes pour se remmorer les expositions coloniales et les zoos humains qui taient mis en place Paris pour divertir et raconter les colonies", lance l'historien Pascal Blanchard devant les Invalides. Si les organisateurs ont choisi de stationner devant le monument qui abrite le tombeau de Napolon Bonaparte, c'est parce qu'"il avait rtabli l'esclavage en 1802", souligne Louis-Georges Tin. "A La Runion, il y a une expression qui dit: "Vos hros sont nos bourreaux."
Par Éric Decouty EDITORIAL C'était au printemps. Juste nommée à la chancellerie, elle met les pieds dans le plat judiciaire, annonce la fermeture des tribunaux correctionnels pour mineurs, dénonce le tout-sécuritaire de ses prédécesseurs et déclenche l'ire de la droite.
54 commentairesCe n'est pas encore cette année que les cafetiers de Paris devront abandonner leurs braseros. Un arrêté municipal de mai 2011 leur donnait deux ans pour chauffer uniquement leurs terrasses à l'électricité. Le Tribunal administratif vient de rendre caduque cette injonction au motif que le chauffage au gaz n'est pas forcément moins écologique que l'électrique. La mairie de Paris n'a pas été convaincu par le jugement et a fait appel de la décision mardi.
Le tiers du chiffre d'affaire en terrasse
"Nous avons gagné un sursis d'au moins un an, se réjouit Marcel Benezet, le président de la branche cafés du Synhorcat (Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs). J'ai toujours dit que je préférais qu'on nous laisse le choix de changer ou pas. Les cafetiers connaissent eux aussi la crise et ils n'ont pas tous les moyens de modifier leur équipement. C'est pour cette raison que j'avais recommandé à mes collègues d'attendre jusqu'au dernier moment avant de ranger leurs braseros."
D'après le Synhorcat, la moitié des terrasses chauffées à Paris utiliseraient toujours le gaz. "C'est plus efficace, explique un cafetier parisien. Et au final, ça revient moins cher sauf si l'espace n'est pas fermé car dans ces cas-là, les taxes sont très élevées". Les 8 600 terrasses recensées à Paris représenteraient près du tiers du chiffre d'affaire des cafés. "Ce n'est pas un accessoire de mode, conclut Martine Profichel, porte-parole du Synhorcat. Elle est indispensable pour attirer des clients et elle dynamise la vie des quartiers."
«Ilove you, and I love Paris.» Ce jeudi soir, pour la Saint-Valentin, Ann et John se diront qu'ils s'aiment sur le pont des Arts. Même s'il pleut, ou qu'une légère brise soulève leurs cheveux, le cliché sera parfait. Ils marcheront main dans la main jusqu'à un restaurant, où ils mangeront à la lueur des chandelles. Ann et John seront certainement britanniques ou américains, les deux nationalités les plus présentes en février dans la capitale.
«Ce mois est le plus creux de l'année», explique Thomas Deschamps, le responsable de l'Observatoire du tourisme à Paris. Alors, pour la septième année consécutive, les professionnels du tourisme cherchent à faire le plein à travers l'opération «Paris romantique», capitalisant sur l'image de romance véhiculée par la Ville Lumière.
Dîners raffinés, croisières sur la Seine, promenades en 2 CV ou en limousine… Pendant un mois, l'Office de tourisme affiche des prix réduits pour attirer les voyageurs. Impossible de mesurer l'impact de sa campagne sur le seul week-end de la Saint-Valentin. Il se lit d'abord par la variation dans le podium des visiteurs en février par rapport au reste de l'année. A en croire le registre 2012 des arrivées dans les hôtels, si les Anglo-saxons restent les premiers, ils sont suivis pour l'occasion par les Italiens et les Japonais. Et ils ont un point commun: leur «sensibilité à la thématique romantique», assure Thomas Deschamps.
Les Français ne sont pas en reste. Ils forment plus de la moitié des usagers d'hôtel de Paris toute l'année et pendant le mois de la Saint-Valentin. La capitale reste en 2013 leur ville chérie, devant Londres et Barcelone –pour les hôtels secs–, confirme une étude de Lastminute.com, le leader européen du voyage en ligne. Venise, Rome et Prague forment le trio de tête pour les réservations vol + hôtel. L'agence l'assure, les Français sont les plus généreux (214 euros dépensés) et planifient en moyenne leur nid d'amour neuf jours avant leur week-end amoureux.
Et les Parisiens, ont-ils une spécificité? Ils plébiscitent Venise, assure l'agence Donatello, spécialisée dans les destinations italiennes. Le vol qu'elle remplit depuis Paris «est plein depuis très longtemps». Budapest, Florence, Séville et Madrid sont quatre autres destinations prisées du voyagiste Thomas Cook, au départ des aéroports parisiens.
L'une au motif de «profanation d'un espace cultuel» et «profanation d'objets sacrés». «Elles sont montées sur les podiums de trois de nos nouvelles cloches exposées jusqu'à fin février dans la nef» pour le 850e anniversaire de la cathédrale, explique-t-il. «Elles s'en sont pris à une en particulier, la cloche baptisée Denis, et l'ont esquintée à trois reprises. La feuille d'or de cette cloche est tombée», explique au site metrofrance.com le recteur, qui entend bien obtenir réparation.
L'autre plainte a été déposée pour «coups et blessures». Les gardiens auraient pris des coups de pied. L'un des agents malmené a eu «une épaule démolie, il est en incapacité», précise Monseigneur Jacquin. Un autre surveillant a fait un malaise et a dû être pris en charge par les pompiers. «Ce commando inqualifiable a été d'une violence inouïe, reprend Mgr Jacquin, les enfants qui étaient là ont été extrêmement choqués», selon le Figaro.fr.
(AFP/JOEL SAGET)
Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë avait condamné cette «provocation» mardi soir, la jugeant «inopportune et déplacée». «Consterné», le ministre de l'Intérieur et des Cultes, Manuel Valls en a fait de même : «Ces agissements commis au sein même d'un lieu de culte, sont contraires aux valeurs républicaines qui offrent - faut-il le rappeler -, à chacun, la possibilité de s'exprimer librement», a-t-il notamment déclaré.
VIDEO. Les Femen à Notre-Dame pour «fêter le départ du pape»
Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Borloo fuit les caméras. Le président de l'UDI ne souhaite pas parler de son éventuelle candidature aux municipales à Paris, mais ses "amis" s'en chargent pour lui.
Ce mercredi 13 février, dans les colonnes du "Figaro", certains croyaient savoir qu'il avait définitivement écarté cette perspective… pour la plus grande colère d'autres cadres du même parti qui démentent ouvertement tout renoncement.
"Ce sont des conneries", assure sans détour au "Nouvel Observateur" le porte-parole de l'UDI, Maurice Leroy. "La vérité, c'est qu'il n'a pas pris sa décision. Malheureusement, un certain nombre de personnes autour de lui craignent que l'UMP le soutienne pour le piéger et l'éliminer de la prochaine présidentielle."
Au sein de la jeune formation centriste, d'autres proches de Borloo pestent contre ceux qui baveraient sans savoir. Nommément visés, le vice-président du parti, Yves Jégo, et le vice-président du groupe à l'Assemblée nationale, François Sauvadet. Sont également soupçonnés les partisans à l'UMP d'une candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet.
"Il l'a dit lors de l'assemblée constituante de l'UDI à la Mutualité, il l'a redit à l'occasion de ses vœux, il y aura toujours des petites phrases dans son dos mais il les néglige", reprend Leroy. Le porte-parole du parti affirme :
L'entourage proche de l'ancien ministre de l'Ecologie est catégorique : "Il n'y a rien de nouveau sous le soleil." Officiellement, il s'en tiendra au calendrier déjà fixé par le parti. La tête de liste pour Paris sera dévoilée fin février.
A l'UDI, on ne s'embarrasse pas de l'agenda de l'UMP. Si primaire à droite il y a, "on n'y participera pas", réaffirme Yves Pozzo di Borgo, le président de l'UDI Paris. D'autant que certains en sont sûrs : "Si Borloo dit oui à Paris, il n'y aura même pas besoin de primaire."
Le même Borloo se devra, en revanche, de prendre en compte un autre paramètre : le risque de décevoir ses amis. Celui qui a déjà renoncé à la présidentielle ne veut pas passer pour l'éternel candidat velléitaire.
Estelle Gross et Julien Martin - Le Nouvel Observateur
LEFIGARO. - Franois Fillon et Jean-Louis Borloo semblent avoir renonc Paris. Qui aurait dsormais le meilleur profil pour y conduire la droite?
Franoise de PANAFIEU. - Pour moi, il faut une personnalit capable de donner Paris le dynamisme qui lui manque cruellement pour devenir une grande mtropole. Ce projet doit tre port par quelqu'un d'envergure ayant la fois vision et comptence. Et qui soit capable de mobiliser les Parisiens dont la moyenne d'ge, je vous le rappelle, est de 38 ans. Aprs, une fois notre candidat dsign, tout le monde derrire! Sinon on pourra encore afficher des pertes en ligne et je suis bien place pour le savoir…
Aujourd'hui, Rachida Dati est officiellement candidate la candidature. Le nom de Nathalie Kosciusko-Morizet est avanc.Faut-il une femme pour Paris?
N'oublions pas Pierre-Yves Bournazel, qui est aussi candidat la candidature! Misons d'abord sur la comptence. Aprs tout, un homme vaut bien une femme… Plus srieusement, si la parit tait respecte dans le choix de nos ttes de listes dans les arrondissements que nous dtenons, ce serait peut-tre l le vrai quilibre.
Quelles sont les conditions pourune victoire de la droite en 2014?
La condition premire, c'est: Tous derrire, sans tats d'me! La seconde est mathmatique. Paris est reprsente par 163 conseillers municipaux, qui lors de leur premire runion lisent le maire de la capitale. Donc, pour redevenir majoritaire, la droite doit conserver tous ses siges, en gagner trois autres dans des arrondissements de l'Est et du Centre. Et reprendre les XIIe et XIVe. Concrtement, aujourd'hui, il nous manque 19 siges pour tre majoritaires…
Aprs le redcoupage lectoral de Paris -qui prvoit d'enlever trois siges aux VIIe, XVIe et XVIIe arrondissements tenus par la droite pour les donner aux Xe, XIXe et XXe -, l'opposition garde-t-elle une chance de reconqute?
Les cartes ne sont pas distribues. Paris peut revenir droite. Quant aux redcoupages lectoraux, ils ont toujours une finalit politique. Pour preuve, dans le XVIIe, on nous enlve un conseiller pour un arrondissement de l'Est, alors que 12000 nouveaux logements vont bientt tre livrs aux Batignolles. C'est ahurissant!
tes-vous favorable une primaire?
Je suis favorable des primaires ouvertes. C'est comme cela que fonctionne aujourd'hui un parti politique moderne. Aussi, pourquoi pas un vote lectronique? Il suffit de prendre toutes les garanties de transparence, que ce soit du ct de la Cnil et du choix de la socit qui en assurerait le droulement. Toujours est-il que cette lection interne doit tre boucle fin mai. Le mois de juin serait consacr la dsignation des 20 ttes de listes dans les arrondissements et, en septembre, en avant toute.
titre personnel, allez-vous vous impliquer dans cette campagne?
Les municipales Paris ne sont pas un casting mais une grande ambition et Paris a besoin d'un projet au service de cette ambition. Je n'ai pour ma part pas d'ambition personnelle et participerai la construction du projet.
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Après leurs journées d'été à Nice, les amis de Nicolas Sarkozy se réuniront le mercredi 20 février à Paris pour un colloque consacré à la politique étrangère. Au programme : "le rôle et la place de la France dans le monde sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy" en matière de gouvernance mondiale et de droits de l'homme. Autour du président Brice Hortefeux, les membres de l'association ont déjà tous programmé leur venue, comme Christian Estrosi, Nora Berra, Xavier Bertrand, Christine Boutin, Pierre Charon, Maurice Leroy, Nadine Morano.
Trois tables rondes sont prévues dans la journée lors desquelles seront entendus les principaux témoins de la politique étrangère de Nicolas Sarkozy. Henri Guaino, ancien conseiller spécial du président, Claude Guéant, ancien secrétaire général de l'Élysée, ainsi que Jean-David Levitte, ex-conseiller diplomatique, monteront à la tribune pour chanter les louanges de l'ancien chef de l'État. Déjà engagé par ailleurs, l'ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé s'exprimera dans une vidéo enregistrée. L'ex-ministre Michèle Alliot-Marie sera, en revanche, présente physiquement.
Selon les organisateurs, le patron de l'UMP Jean-François Copé a aussi prévu de venir, contrairement à son rival François Fillon qui s'est une fois de plus excusé. À Nice, les 24 et 25 août, le député de Paris avait justifié son absence par une cheville blessée lors d'un accident de scooter. Pour se faire pardonner, Fillon a promis d'être présent au prochain colloque de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, prévu au printemps et qui revisitera le bilan économique et social du quinquennat.
Pour les sarkozystes, ce colloque arrive à point nommé. Ce sera l'occasion de rappeler l'ancien président au bon souvenir des ténors de l'UMP qui font tout pour le faire tomber aux oubliettes. Pour preuve, samedi, lors de la réunion des cadres du parti, le nom de Sarkozy n'a pas été prononcé une seule fois, alors que les hommages pleuvaient par milliers pendant la campagne interne ! Cela dit, la sarkomania des militants ne retombe pas. À Calais, ces derniers jours, des Jeunes UMP ont collé des affiches de l'ex-président affublées d'un "Reviens !".
En privé, des sarkozystes déroulent déjà un scénario qui pourrait favoriser le retour de leur champion : en 2016, la présidente du FN Marine Le Pen caracole dans les sondages pour la présidentielle de 2017, arrivant même devant le candidat de l'UMP. Sarkozy serait alors réclamé à cor et à cri comme le meilleur rempart contre le FN. L'association des Amis de Nicolas Sarkozy lui servira de "piste d'atterrissage". Les conditions seraient ainsi réunies pour le match retour entre Sarkozy et Hollande. Présents dans la commission de révision des statuts de l'UMP, des sarkozystes ont d'ailleurs juré de veiller à ce que ni Copé, ni Fillon, ni les quadras n'empêchent un éventuel retour de l'ancien chef de l'État. Alors, Sarkozy reviendra-t-il ? En a-t-il envie, comme l'a confié le maire de Bordeaux Alain Juppé ? Difficile de lire dans le marc de café. Certes, il se tient informé de la vie politique française : d'ailleurs, ce mercredi, il rencontrait Élie Aboud, député de l'Hérault. Mais il savoure surtout sa nouvelle vie. "Aujourd'hui, Nicolas est heureux d'avoir une vie privée : il profite de son épouse et de sa fille Giulia, et cela lui suffit", nous confie l'un de ses amis.
14 février 2013 - Réagir à cet article
Samedi 23 février, les féminines d'En Avant vont s'attaquer à un adversaire de taille sur la pelouse du Roudourou : Lyon. Un grand match à petit prix !
« Le but, c'est de montrer du spectacle », déclare Marlène Bouédec, manager général de l'équipe féminine d'En Avant. Et samedi 23 février, il devrait y en avoir sur la pelouse du Roudourou. Les féminines d'En Avant affronteront Lyon pour un match forcément passionnant sur le papier. Championnes de France entre 2006 et 2012 et deux fois championnes d'Europe en 2011 et 2012, les féminines de l'OL (Olympique lyonnais) sont les premières de la classe. En face d'elles, les Guingampaises vont « jouer sans stress » dans leur club. En octobre 2012, elles avaient perdu leur match contre l'OL, 3 à 0, au stade de Gerland. Le match retour va se pratiquer dans une petite dizaine de jours. « C'est le seul club de D1 dans le Grand Ouest. C'est un événement. L'équipe a beaucoup progressé par rapport à l'année dernière. Elles offrent un spectacle de qualité », ajoute Marlène Bouédec. « C'est un match qu'il faut aborder comme tous les autres. On a toujours envie de faire quelque chose de bien ». En substance, il y aura du jeu peu importe le résultat.
12.263 spectateurs
La saison passée, la rencontre des féminines d'En Avant face aux Lyonnaises avait rempli les gradins du Roudourou : 12.263 spectateurs. C'est le record d'affluence du championnat de France de D1. Le match du 23 février va-t-il approcher ce record ou le dépasser ? Le stade du Roudourou se remplit déjà virtuellement. La ligue de Bretagne, qui est partenaire de l'événement, a invité tous les clubs de foot. Quelque 2.500 licenciés ont déjà l'intention de venir de toute la Bretagne. Les partenaires d'En Avant ont aussi prévu de faire gagner 4.000 places. Pour décider le grand public à venir assister à ce match, En Avant proposera des tarifs particulièrement intéressants. Ce sera gratuit pour les femmes et les moins de 18 ans. Les autres spectateurs paieront 2 €. Ce match sera aussi retransmis à la télévision. Eurosport et l'OLTV poseront leurs caméras à Roudourou.
Paru dans Match
L'ex-ministre a tout déminé pour que son arrivée en vue des municipales se passe bien
Jacques Chirac a fait savoir à Nathalie Kosciusko-Morizet qu'il aimerait la recevoir. Quoi de mieux pour une très probable candidate à la mairie de Paris que d'être invitée par celui qui occupa pendant dix-huit ans l'Hôtel de Ville?? Il y a des rendez-vous qui tombent bien A 39 ans, NKM s'apprête à faire un choix de carrière décisif. D'ici quelques jours, elle officialisera son choix de sauter sur la capitale. Les trois conditions qu'elle s'était fixées avant de passer à l'acte sont sur le point d'être remplies. 1. Laisser François Fillon, le candidat naturel, annoncer lui-même sa décision de ne pas se lancer dans cette bataille. Ce sera chose faite au plus tard le 26 février. 2. Obtenir l'organisation de primaires ouvertes et transparentes. Le président de la fédération UMP de Paris, Philippe Goujon, les a présentées dans «?Le Journal du dimanche?», le 10 février. 3. Organiser sa succession à Longjumeau, la ville dont la députée de l'Essonne est maire depuis 2008. Le prochain conseil municipal aura lieu le 25 février.
«?L'élection, pour les hommes politiques, c'est le chiffon rouge du taureau. On fonce?», confie-t-elle. C'est à l'automne que tout a commencé. «?Tu devrais réfléchir à Paris…?» Plusieurs élus franciliens soufflent l'idée à l'oreille de NKM. Ils pressentent que Fillon n'est pas intéressé. Alors que la gauche a encore renforcé son emprise sur la capitale le 6 mai (pour la première fois, à la présidentielle, son candidat y a obtenu plus de 50?%), ils rêvent qu'une femme, geek, écolo, jeune, ose affronter, en mars 2014, Anne Hidalgo, l'héritière de Bertrand Delanoë. Bernard Debré est un des premiers à l'approcher. «?Celui qui récupérera, au nom de la droite, Paris ou la région Ile-de-France prendra un sérieux leadership pour la suite?», lui assure Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine, en novembre. Pour une ambitieuse comme NKM, ce n'est pas le plus mauvais des arguments. «?Je ne comprends pas les hommes politiques qui n'aiment pas les élections, a-t-elle l'habitude de confier. L'élection pour nous, c'est le chiffon rouge du taureau. On fonce.?»
En cette saison où l'UMP commence une longue descente aux enfers, Nathalie Kosciusko-Morizet est aussi en pleine introspection. Si ces dernières années elle est devenue une vraie valeur montante, elle n'a pas réussi à se présenter à la présidence de l'UMP. «?Son image est un peu trouble, conclut alors un de ses proches, spécialiste de l'opinion. Nathalie a fait beaucoup de choses, mais elle a besoin d'un combat identifiant.?» Comme beaucoup de quadras, elle a une échéance en tête?: les primaires de 2016, qui serviront à la droite pour désigner son champion élyséen. Quel est le meilleur moyen pour s'y préparer?? Paris?: et si c'était cela la clé??
«?Tout le pari de NKM est d'être la seule femme de la primaire?» de 2016, estime Xavier Bertrand. Comme souvent en politique, c'est un sondage qui fera tout basculer. Le 20 janvier, l'enquête publiée par le JDD promet 36?% à Anne Hidalgo et un score similaire à François Fillon et NKM?: 28?%. Pour l'ex-Premier ministre, c'est une vraie contre-performance. A l'UMP parisienne, les mots se font tout à coup aimables à l'égard de l'ex-ministre de l'Ecologie. Ceux qui ne voient pas son arrivée d'un bon œil s'étranglent. Soixante-douze heures avant la publication des résultats, Jean-Louis Borloo, qui entretient sans convaincre le mystère sur ses ambitions dans la capitale, y devinait déjà une manœuvre?: «?C'est une opération pour installer NKM si Fillon n'y va pas.?» De son côté, Rachida Dati, qui veut aussi être candidate, ironisait?: «?Résultat prévisible du sondage?: Fillon 80?%?; NKM 80?%?; et évidemment Dati -50?%.?»
Nathalie Kosciusko-Morizet passe, elle, à la vitesse supérieure. Elle acte que Fillon ne se lancera pas dans la bataille. Les barons parisiens sont réputés pour se débarrasser immédiatement de celui dont la tête dépasse?? Elle entreprend une vraie campagne de séduction et de déminage. Le 5 février, elle prend ainsi un verre avec le député Pierre Lellouche. Celui-ci se montre très ouvert. Le soir, elle dîne avec le sénateur Pierre Charon. C'est plus compliqué. Elle rencontre le président de la fédération parisienne du Parti radical, Patrice Gassenbach. C'est la première fois. Il est sous le charme. En coulisses, son bras droit, Grégoire de Lasteyrie, noue des contacts avec tous les réseaux influents de la capitale. Pour retisser les liens avec les milieux gays, très remontés contre l'UMP après sa guerre contre le mariage pour tous, le secrétaire national de l'UMP en charge de l'exception culturelle, Sébastien Chenu, leur donnera un coup de main. Avec l'ex-journaliste Jean-Luc Mano, devenu son communicant, elle règle les derniers détails?: Rachida
Dati sera son plus gros problème. Aujourd'hui, peu envisagent son succès face à Anne Hidalgo. «?Il y a des défaites qui sont des victoires?», fait remarquer l'ex-ministre Hervé Novelli. «?Avec ce combat, elle va cocher la case courage?», ajoute Xavier Bertrand. Selon le député de l'Aisne, «?tout le pari de NKM est d'être la seule femme de la primaire?» de 2?016.