Ils ont opté pour une équipe aux ambitions démesurées et un entraîneur qui sait comment s'y prendre (quatre Ligues des champions remportées, deux comme joueur, deux en tant qu'entraîneur). Ce soir, Valence va les renseigner sur la justesse de leur décision à l'instant où la concurrence française (Lyon, Marseille) se débine et où seule l'Europe peut assécher ses grands fauves à l'heure de boire.
Le PSG s'est donné encore trois ans pour remporter l'épreuve, mais il a le droit de ne pas attendre et de grandir plus vite que prévu. Mais il peut aussi sombrer dès la première manche chez un concurrent, finaliste de l'épreuve en 2000 et 2001, habitué aux soirées chaudes en hiver et enfiévrées au printemps.
Ne pas se contenter de gérer
Ce Valence - PSG ressemble un peu à un autre 8e de finale, Real Madrid - Manchester United demain, dans l'incertitude au moins. « Il n'y a pas de favori, confirme Carlo Ancelotti. Les deux équipes sont dans un bon moment. Le match sera vraiment ouvert, avec deux équipes compactes dans le jeu, et peut-être avec du spectacle. »
C'est la grande révélation de la conférence de presse de l'entraîneur italien, hier, dans une salle aux bancs d'écolier : son PSG serait venu pour jouer. Une option surprenante alors que la semaine dernière, il semblait parti pour gérer, insistant sur l'importance du match retour. Dans un stade où il s'apprête à subir, Paris veut donc séduire, conquérir et inscrire, des buts ou son empreinte. « Le PSG a beaucoup de qualités en contre-attaque, note Carletto, mais notre objectif est de jouer au foot, d'avoir la possession. Je suis confiant dans le fait qu'on va jouer un bon football demain (ce soir). »
Sans ses Thiago (Silva et Motta), Paris risque pourtant de souffrir et en défense et dans la première relance. Ils devraient être de la partie, au retour, le 6 mars au Parc. « Une équipe est grande quand elle possède la faculté à pouvoir remplacer deux joueurs aussi importants que Thiago Silva et Thiago Motta », pointe Ancelotti, décidément en mode commando. En treillis, en short ou en costume de ville (pour Beckham), le PSG s'attaque ce soir à son nouveau rêve.
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