VIDEOS. Vainqueur de Bastia (3-1), Paris garde le rythme - Le Parisien

Jusqu'à demain soir, le PSG va contempler la Ligue 1 avec six points d'avance, renforçant son statut de favori au titre de champion de France. Lyon et Marseille tenteront tout (respectivement devant Lille et à Evian) pour coller aux sommets du championnat, Paris en restera le leader, incontestable et tranquille.. Si ses concurrents trébuchent, cela ressemblera même à une échappée.

En attendant, le PSG peut s'envoler lundi le cœur léger à Valence (Espagne), changer de dimension et d'épreuve pour l'immense défi de la Coupe d'Europe, la grande. Une histoire qui n'arrive pas tous les jours à un club français.

Comme beaucoup de rencontres parisiennes cette saison, ce PSG - Bastia ne passera pas à la postérité. Mais comme souvent aussi, le club de la capitale en a fait assez pour s'imposer, en s'accordant tout de même un vent de panique monumental dans les dix dernières minutes, ponctuées par la fin du record d'invincibilité de Sirigu, porté désormais à 948 minutes. Quitte à en prendre un, autant encaisser celui de Khazri, absolument merveilleux (83e).

Merci les gardiens... adverses !

Les soirs où le PSG ne sait comment faire, il peut toujours compter sur les gardiens. Après le positionnement suspect de Carrasso devant Ibrahimovic (Bordeaux, 1-0), la toile de Emana (Lille, 1-0) pour un but contre son camp de Chedjou, voici Landreau et le concept des mains dans les poches. Ménez, auteur d'un joli crochet et d'une belle frappe du gauche, n'en demandait pas tant, lui qui marque trop peu (2e but en L1 cette saison). Perdu dans son désert offensif, le PSG s'est raccroché à cette branche sortie de nulle part.

Une fois le compteur ouvert, Paris s'est enfin libéré. Et Carlo Ancelotti a pu gérer la fatigue des Internationaux et leurs temps de jeu en faisant entrer Ibrahimovic, Matuidi et Lavezzi, tous concernés par les sélections deux jours plus tôt. La star suédoise en a profité pour inscrire son 3e but de la saison à Landreau, sur penalty cette fois, la spécialité du troisième portier de l'équipe de France. Il existe parfois un débat de plaisantins qui consiste à se demander si le PSG n'est pas plus fort sans Ibrahimovic. Rien que ça! Son entrée devrait mettre tout le monde d'accord, le géant rendant la menace offensive plus accrue uniquement par sa présence sur la pelouse du Parc des Princes. Et comme Lavezzi s'est offert aussi le 3e but, il faudra abandonner l'idée que Paris peut se passer de ses stars.

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