Par rapport à certaines prestations calamiteuses de la première partie de saison, le nouveau PFC avec ses quatre recrues arrivées de L1 et L2 (Germany touché à un genou a dû déclarer forfait) a au moins montré un visage conquérant. Ce n'est plus l'équipe stérile et agaçante qui a trop souvent ennuyé son dernier carré de fidèles de Charléty.
Rassurée par un Sopalski impeccable dans les airs, la défense n'a pas plié. Mais, à l'image des tentatives de l'ex-Bastiais Moizini (20e, 29e, 83e) ou de cette tête de Niflore (51e), il n'a cette fois pas manqué grand-chose. « On gère mieux certaines situations, on sent qu'il y a moins de stress derrière et davantage de percussion devant, estime le milieu Pierre Goaziou. On fait une prestation très correcte et on s'est vraiment dépouillés. Encore une fois, on sort d'un match avec beaucoup de regrets. Cela n'est pas passé très loin, il faut donc continuer à y croire même si le temps presse. On a grillé un nouveau joker. On n'aura donc pas le droit à l'erreur mercredi face à Fréjus. »
A force de repousser le déclic, la fin du championnat risque pourtant de vite arriver
Le Paris FC s'appuie davantage sur la méthode Coué que sur de véritables certitudes. L'impact du mercato, déjà réel, risque pourtant d'être trop tardif. « Je suis persuadé qu'avec cette nouvelle équipe on peut entamer une série, espère Monier. La frustration n'est pas la même que d'habitude. On s'est montrés beaucoup plus dangereux et les automatismes ne vont pas tarder à arriver. » L'espoir fait vivre
Paris FC 0
Carquefou 0
171 spectateurs.
Arbitre : M. Billong.
Avertissements. PFC : Scotté (33e), Veldeman (67e) ; Carquefou : Delanoë (28e), Mbassi (79e).
Paris FC : Sopalski - Ogier, Veldeman, Badiane (cap.), Lamamy - A. Diawara, Goaziou - Roufosse (Murcy, 58e), Scotté (Boudard, 78e), Moizini - Niflore. Entr. : Monier.
Carquefou : Joinel - Martot (M'Bassi, 72e), Thomas, Billy, Y. David - Jouan (J.- M. David, 90e + 2), N'Gosso (cap.), Moullec - Delanoë, Bekamenga, Martin (Tandjigora, 72e). Entr. : Renaud.
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