L'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé jeudi soir sa candidature à la primaire de l'UMP pour désigner la tête de liste pour les municipales parisiennes de 2014, quelques heures après le renoncement du président de l'UDI Jean-Louis Borloo.
«J'ai décidée d'être candidate à la mairie de Paris dans le cadre de la primaire ouverte qui a été annoncée. Je souhaite qu'elle soit ouverte le plus largement possible à tous les électeurs, à tous les Parisiens qui souhaitent l'alternance et à tous les candidats», déclare la députée-maire UMP de Longjumeau dans une interview video au journal Le Parisien, mise en ligne sur le site du quotidien.
Elle indique que sa candidature était «d'abord le fruit d'une réflexion personnelle». «J'ai été sollicitée par des élus de Paris, par des Parisiens. J'ai beaucoup réfléchi, c'est une décision non pas de raison mais de passion. J'ai envie de mener cette bataille», ajoute-t-elle.
En a-t-elle parlé avec François Fillon, un temps pressenti? «J'ai naturellement parlé de ce projet avec beaucoup. Je ne suis la candidate de personne, adoubée par personne, je ne veux pas être la candidate d'un parti, je souhaite être la candidate des Parisiens. C'est la raison pour laquelle je défends tellement ce projet de primaire ouverte.»
Prévenant que ce n'était «pas à (elle) de parler pour François Fillon», l'ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle dit «souhaiter recevoir son soutien et peut-être son engagement dans cette campagne».
Parachutage? «Si c'est un parachutage, c'est un parachutage en Pass Navigo», répond en souriant Mme Kosciusko-Morizet.
Soutenue par les élus
Soixante-dix-sept élus et délégués UMP parisiens de circonscription avaient appelé jeudi Nathalie Kosciusko-Morizet à être candidate à la primaire que prévoit d'organiser le parti pour désigner son chef de file pour les municipales à Paris.
L'appel en faveur de l'ancienne ministre de l'Ecologie a été lancé à l'initiative des députés Jean-François Lamour, Bernard Debré et Claude Goasguen, a affirmé le conseiller de Paris Vincent Roger. Si les deux premiers sont des proches de François Fillon, le troisième est un des poids lourds copéistes de la capitale.
«Nous, conseillers de Paris, conseillers d'arrondissement et délégués de circonscription, convaincus qu'une alternance à Paris est nécessaire et possible en 2014, autour d'un projet de renouveau et d'une personnalité en mesure de nous rassembler, appelons à la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet», disait l'appel signé par 77 élus et délégués.
«Nous la souhaitons dans le cadre d'une primaire ouverte, telle que l'ont annoncée la fédération UMP de Paris et la direction nationale de notre mouvement», poursuivaient-ils.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire