Tennis - WTA - Paris : Mladenovic s'offre Kvitova - L'Equipe.fr

«J'ai eu des petits flashes de ce premier match contre elle, en 2008. C'était exactement le même genre de rencontre. On frappait très fort aussi (...) C'est sûr que j'y ai repensé et je suis contente d'avoir inversé la tendance»Contre la lauréate de Wimbledon 2011, Kristina Mladenovic n'a effectivement rien laissé au hasard. Comme lors de ses deux matches précédents contre Julia Goerges (n°7) et Yanina Wickmayer, elle a fait parler la poudre et sa belle assurance du moment. Rapidement devant dans le premier set (3-0 puis 4-2), elle a su conserver son avantage pour prendre le large (6-3). En tête 5-4 dans la seconde manche, elle s'est payé le luxe de conclure sur un break blanc. Il faut dire que la teenager française (19 ans) avait quelques repères. «J'ai eu des petits flashes de ce premier match contre elle, en 2008. C'était exactement le même genre de rencontre. On frappait très fort aussi : c'était soit un coup gagnant, soit un peu de déchet. Ca va à une telle vitesse aussi... Il fallait être lucide aujourd'hui. C'est sûr que j'ai repensé à ce match et je suis contente d'avoir inversé la tendance (sourire)».    

Au prochain tour se dresse sur sa route Mona Barthel, qui a mis fin au parcours de Marion Bartoli. «C'est un peu le même style de jeu que Petra, peut-être en moins lourd et puissant mais elle joue plus vite. Il n'y a pas de secret, je vais devoir bien servir, être agressive au retour et essayer d'optimiser chaque petite occasion. Si on lui laisse un petit peu de temps, ça fait bim boum de chaque côté. Ce n'est pas Sara Errani, c'est Mona Barthel ! Elle a réussi à prendre de vitesse Marion, ça veut tout dire...» Il y a cinq ans, Kristina Mladenovic, 14 ans et 1083e mondiale, s'inclinait sur le court numéro 1 de Coubertin. Cinq ans plus tard, en quittant le central de Coubertin, la jeune femme, en larmes, est tombée dans les bras de ses parents et de son frère. Kristina Mladenovic a bien grandi mais certaines choses ne changent pas.