Le club de la capitale, lui, bascule définitivement dans un autre monde avec la signature de l'Anglais, 38 ans le 2 mai, deux jours avant la réception de Valenciennes, son nouveau monde à lui.
Pour l'heure, la pige du Spice Boy répond à une folle envie personnelle, une opération commerciale d'envergure et un pari sportif. La folle envie germe depuis un an et demi dans l'esprit de Tamim bin Hamad al-Thani, le prince héritier du Qatar, propriétaire de l'écurie parisienne. Depuis le rachat du club en mai 2011, il rêve de David Beckham, qui avait donné son accord en janvier 2012 avant de se rétracter in fine. Pure coïncidence, cette signature intervient trois jours après qu'un article a éveillé des soupçons sur les conditions d'attribution du Mondial 2022 au Qatar. « It's a big day » (c'est un grand jour), a déclaré Nasser al-Khelaifi, le président parisien hier en ouverture de la présentation officielle du milieu de terrain dans une cohue médiatique indescriptible, comme le Parc des Princes n'en avait jamais connu.
Les maillots à son nom ont commencé à s'arracher
Ce coup de maître, qui légitime Leonardo dans ses prérogatives de directeur sportif du PSG, annonce également une déclinaison marketing digne d'une superproduction américaine. Les maillots floqués du n° 32 et du nom de Beckham ont commencé à s'arracher dès hier matin à mesure que l'arrivée du joueur prenait corps.
Pendant que madame et les quatre enfants vivront à Londres, le beau David va donc découvrir le 5e club de sa carrière, une équipe à la lutte pour le titre de champion de France et encore en course pour la Ligue des champions. S'il reste un pro exemplaire et garde un pied droit magique, son niveau demeure une inconnue. Le Parc des Princes, stade bientôt en éruption, la Ligue 1, championnat en fusion, n'en peuvent déjà plus d'attendre.
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