jeudi 31 octobre 2013

Foot #LQQT Vous n'êtes pas inquiets pour Monaco - L'Equipe.fr

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Mot de passe : Mot de passe oublié ?

Accident à Disneyland Paris: un enfant de cinq ans entre la vie et la ... - Le Huffington Post

DISNEYLAND PARIS - Un enfant de cinq ans était "dans un état critique" après un accident survenu mercredi 30 octobre dans l'après-midi sur une attraction du parc de loisirs Disneyland Paris en Seine-et-Marne, a indiqué une source policière à l'AFP.

L'enfant, qui serait "passé sous une machine" dans l'attraction Pirates des Caraïbes, était en cours de transport médicalisé vers l'hôpital Necker pour enfants à Paris. "Son pronostic vital est engagé", a ajouté cette source.

Plusieurs autres accidents

La préfecture de Seine-et-Marne a confirmé l'accident, précisant disposer d'informations contradictoires sur l'état de l'enfant, qui "est tombé de l'arrière d'un bateau dans l'attraction Pirates des Caraïbes, et s'est fait heurter, semble-t-il, par un bateau qui suivait".

Contactée par l'AFP, la direction d'Eurodisney a confirmé l'accident, sans donner plus de précisions, à ce stade, sur l'état de santé de l'enfant.

"L'incident a eu lieu en fin d'après-midi. Nos services de premiers secours sont intervenus rapidement afin de lui prodiguer les premiers soins", a indiqué une porte-parole du groupe.

"L'attraction est momentanément fermée et nous sommes aux côtés de la famille", a-t-elle ajouté.

En avril 2011, cinq personnes avaient été blessées, dont une grièvement, dans un wagon du Train de la Mine dans le parc. En novembre 2008, un jeune s'était blessé à la tête après avoir chuté d'un manège alors qu'il se trouvait à 7 mètres au-dessus du sol.

En janvier, quatre personnes avaient été légèrement blessées après un accident de train à vapeur, un wagon s'était décroché et en avait percuté un autre lors de l'arrêt en gare.

Plus d'informations à venir...

LIRE AUSSI :

» Rafael Nadal fête son trophée à Disneyland Paris
» 4 blessés légers lors d'un accident du train à vapeur
» L'histoire du parc d'attraction n'a rien d'un conte de fées

mercredi 30 octobre 2013

Paris conserve son invincibilité - L'Equipe.fr

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Mot de passe : Mot de passe oublié ?

Tempête: le trafic SNCF interrompu entre Rouen et Paris - BFMTV.COM

C'est une conséquence des intempéries qui frappent les départements du nord-ouest de la France depuis dimanche: le trafic ferroviaire entre Rouen et Paris est totalement interrompu dans les deux sens. Un train transportant quelque 800 personnes étant tombé en panne sous un tunnel, à hauteur de Louviers dans l'Eure, en raison des intempéries, a annoncé la préfecture.

La panne, une rupture de l'alimentation en courant, s'est produite peu après 07H00, entre Saint-Pierre-du-Vauvray et Gaillon, a indiqué la SNCF. Cette rupture est due aux intempéries liées à la tempête Christian, qui a touché l'ouest et le nord de la France depuis dimanche.

Municipales de Cannes : Bernard Brochand tance Jean-François ... - Le Point

Dans une lettre adressée à Jean-François Copé, datée du 24 octobre, le député-maire UMP de Cannes, Bernard Brochand, invite le patron de l'UMP à "retrouver le chemin de la vertu républicaine et démocratique". Copé est à ses yeux grandement responsable de la situation de l'UMP à Cannes, incapable, le 15 octobre dernier, d'investir le candidat UMP qui briguera sa succession lors des municipales.

À 75 ans, Brochand ne se représentera pas. Il prépare depuis plusieurs années son premier adjoint, David Lisnard, à lui succéder. Mais un autre candidat, Philippe Tabarot, vient entraver son projet. Or Philippe Tabarot, dissident déjà battu en 2008, n'est autre que le frère de Michèle Tabarot, la secrétaire générale de l'UMP, très proche soutien de Copé. La commission d'investiture du 15 octobre a donné lieu à un échange violent entre les pro-Lisnard et les pro-Tabarot dont Le Point.fr avait narré les détails sordides. Les deux camps se neutralisant, le vote pour l'investiture n'avait pas eu lieu. Jean-François Copé avait refusé un vote notamment réclamé par Laurent Wauquiez...

Brochand craint "le retour des corrupteurs et des corrompus"

Dans sa lettre à Copé, Brochand rappelle le nettoyage auquel il a procédé à Cannes après les années Mouillot gangrénées par la corruption. Brochand craint, en effet, "le retour des corrupteurs et des corrompus" qui ont "laissé une série de contentieux d'un montant total de 220 millions d'euros à la charge de la commune" ! "Avez-vous imaginé ce que va être la campagne à Cannes pour les municipales en mars 2014, avec une confrontation UMP-UMP ? interroge encore Brochand dans cette même missive. Nous la vivons avec David Lisnard depuis douze ans avec une opposition violente et publique de Philippe Tabarot et de sa soeur, une opposition sans idées, sans vision, sans compétences sinon celle de l'agression négative continuelle."

Pour Brochand, l'UMP n'appartient "à personne en particulier, ni à un clan ni à une famille". "L'UMP ne peut continuer de perdre sa crédibilité par son incapacité à décider objectivement et honnêtement d'une investiture municipale. Sinon, demain, comment les Français pourraient-ils lui confier des décisions bien plus lourdes pour leur avenir ?" s'interroge Brochand. Cannes constitue l'une des dernières et principales pommes de discorde entre François Fillon et Jean-François Copé, encore que ce clivage ne regroupe pas exactement la ligne de partage concernant l'investiture du candidat UMP à Cannes. À travers cette ville, c'est aussi la rivalité locale entre Christian Estrosi, le député-maire de Nice, et Éric Ciotti, le président du conseil général des Alpes-Maritime, qui se joue en toile de fond.

Tennis. Paris-Bercy : Tsonga rate son rendez-vous avec Gasquet - Le Parisien

Jo-Wilfried Tsonga ne participera pas au Masters de Londres, compétition qui réunit les huit meilleurs tennismen de l'année. Le n°1 français, n°9 mondial, a été éliminé par le Japonais Kei Nishikori, 19e, en trois sets 6-1, 6-7 (4/7), 6-7 (7-9) mardi au deuxième tour du Masters 1000 de -Bercy. Ce revers le met définitivement hors course pour le prestigieux tournoi de fin de saison.

Le chef de file du tricolore peut nourrir de gros regrets après avoir obtenu deux balles de match dans le tie-break du troisième set. Il a commis une double-faute sur l'une d'elles. Pourtant solide dans ce registre et très agressif dans les échanges, le Français a remporté haut la main le premier set durant lequel son adversaire n'a pas résisté sous ses coups de boutoirs.

Dans la deuxième manche, à 2-1 contre lui, Tsonga s'est soudainement déréglé pour concéder pour la première fois son service sur une double faute. Derrière, Nishikori n'a pas tremblé pour confirmer son break d'avance et mener 4 jeux à 1. Revenu à 4 jeux partout, le Français a eu l'occasion de tuer le match en se créant l'occasion de faire le break mais son adversaire a tenu bon. Dans une troisième manche où aucun des deux joueurs n'a laissé son jeu de service, la décision s'est faite encore une fois au tie-break où Tsonga a raté le coche en se montrant friable dans les points importants.

Le Biterrois a souffert

Il manque en tout cas un rendez-vous attendu avec son compatriote . Bercy salivait déjà de ce duel fratricide important dans la course aux Masters. Le public se contentera de soutenir un Biterrois qui a souffert pour se débarrasser de Fernando Verdasco, 34e et ex-membre du top 10. Le Français, n°10, s'est imposé en trois sets face au gaucher espagnol (7-5, 6-7, 6-3).

«C'était un match important, a concédé Gasquet. C'était dur d'avoir deux balles de match et de ne pas les concrétiser (ndlr : au deuxième set). Mais j'ai été solide au troisième set. Au tennis, il faut être fort mentalement et physiquement, c'est la base. J'étais un peu crispé. Il est difficile à jouer. Je suis content d'avoir gagné. C'était difficile. Ça aurait été dur de m'arrêter aujourd'hui.»

Plus tôt dans la journée, Nicolas Mahut s'est qualifié pour le deuxième tour en battant l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov en deux sets 7-6 (8/6), 6-1. L'Angevin, 56e mondial, y affrontera un autre Tricolore, Gilles Simon, dispensé du premier tour en tant que tête de série n°15.

En revanche, Michaël Llodra, demi-finaliste en 2012, a cédé contre le Bugare Grigor Dimitrov (6-7, 6-3, 6-3). Edouard Roger-Vasselin a lui aussi pris la porte, battu (7-6, 6-4) par le Croate Ivan Dodig. En fin de programme, Pierre-Hugues Herbert, la révélation française de ce tournoi, a eu deux balles de premier set face à Novak Djokovic. Mais le n°2 mondial a mis à la raison le jeune Tricolore en deux sets (7-6, 6-3).

Les résultats de mardi
Simple messieurs (2e tour) : Janowicz (Pol/n°14) b. Giraldo (Col) 7-6 (7/3), 6-3 ; GASQUET (n°9) b. Verdasco (Esp) 7-5, 6-7 (6/8), 6-3 ; Nishikori (Jap) b. TSONGA (n°8) 1-6, 7-6 (7/4), 7-6 (9/7) ; Djokovic (Ser/n°2) b. HERBERT 7-6 (7/3), 6-3.
Simple messieurs (1er tour) : Granollers (Esp) b. Tursunov (Rus) 6-4, 6-4 ; MAHUT b. Dolgopolov (Ukr) 7-6 (8/6), 6-1 ; Andújar (Esp) b. Pospisil (Can) 6-4, 2-6, 6-4 ; Anderson (AfS) b. Youzhny (Rus) 4-6, 7-6 (7/0), 2-1 ab. ; Dimitrov (Bul) b. LLODRA 6-7 (5/7), 6-3, 6-3 ; Dodig (Cro) b. ROGER-VASSELIN 7-6 (8/6), 6-4 ; Przysiezny (Pol) b. Nieminen (Fin) 6-3, 7-6 (8/6).


Espionnage : la NSA assure que Paris lui a fourni des informations - Le Figaro

Attaquée de toute part, l'agence de sécurité nationale (NSA) américaine renvoie la balle aux Européens. Auditionné par la commission du renseignement de la Chambre des représentants, le chef de la NSA, Keith Alexander, a catégoriquement rejeté mardi les accusations en cascade sur l'interception de communications en Europe par ses services d'espionnage. Les révélations des quotidiens français Le Monde, espagnol El Mundo et italien L'Espresso sont «complètement fausses», a affirmé le général, ajoutant même: «Pour être parfaitement clair, nous n'avons pas recueilli ces informations sur les citoyens européens», il s'agissait de «données fournies à la NSA» par des partenaires européens. Une déclaration sous serment qui risque d'empoisonner encore davantage les relations entre Washington et les pays concernés par ces affaires d'écoutes.

Le général Keith Alexander n'est pas le seul à insinuer que les services de renseignements européens ont leur part de responsabilité dans ce scandale. Dans un article publié quelques heures plus tôt, le quotidien The Wall Street Journal , qui cite des responsables américains, assure de son côté que les interceptions téléphoniques pratiquées en France et en Espagne ont en fait été réalisées par les services secrets français et espagnols qui les ont eux-mêmes partagé avec la NSA. Selon le quotidien économique, «des responsables américains affirment que les documents fournis par Snowden ont été mal interprétés et évoquent en fait des interceptions téléphoniques réalisées par les services de renseignement français et espagnol et ensuite partagés avec la NSA». Une information confirmée par le directeur de la NSA: «Ils n'ont, comme la personne qui a volé les données classifiées, pas compris ce qu'ils avaient devant les yeux», a-t-il assuré mardi au Congrès.

Une collaboration étroite avec les Etats-Unis?

Toutefois, les responsables américains cités par le WSJ expliquent aussi que ces interceptions n'ont pas été réalisées depuis le territoire français mais depuis l'étranger. «Les données ne montrent pas que les Français ont espionné leurs citoyens en France», affirme le quotidien. Une information elle aussi corroborée par le général Keith Alexander: selon lui, les interceptions concernaient des opérations dans des états où les pays de l'Otan sont impliqués. «Cela correspond à des renseignements que nous et nos alliés de l'Otan avons recueillis pour défendre nos pays et soutenir nos opérations militaires», a-t-il précisé.

Volonté de brouiller les pistes? De protéger un système planétaire complexe? Quoi qu'il en soit, ces déclarations ajoutent à la confusion générale. La semaine dernière déjà, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung (SZ) évoquait le rôle ambigu de la France dans le cadre des activités de surveillance, affirmant que sous le nom de code «Lustre», les services de renseignement français auraient passé un accord secret avec ceux des «Five Eyes», autrement dit des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, acteur d?unprogramme d'espionnage planétaire baptisé «Echelon». Selon le quotidien, les services français transféreraient ainsi régulièrement des informations à ces pays.

Depuis plusieurs jours, les révélations s'amoncellent et cette affaire d'espionnage prend des proportions encore difficiles à mesurer. Le Monde en France et El Mundo en Espagne ont rapporté, sur la base de documents fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden, que l'agence américaine avait espionné plus de 70 millions de communications téléphoniques en France et 60 millions en Espagne en l'espace d'un mois. Egalement auditionné mardi, le directeur national du renseignement, James Clapper, qui supervise les 16 agences de renseignement américaines dont la NSA, a dénoncé «un torrent de révélations préjudiciables» pour le travail de ses services.

Niger : les quatre ex-otages français attendus à Paris - Le Point

Les quatre derniers otages français, enlevés sur le site minier d'Arlit dans le nord du Niger par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), ont été libérés mardi après trois longues années de détention et sont attendus à Paris mercredi en fin de matinée. "Ça a été très difficile, mais c'est une épreuve de la vie a déclaré l'un d'eux, Thierry Dol", 32 ans, veste verte et turban bleu, portant une barbe noire fournie. Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, qui avaient été enlevés en 2010, sont apparus amaigris à leur arrivée à l'aéroport de Niamey, mais semblaient être en bonne santé, selon le correspondant de l'AFP.

Selon une source sécuritaire nigérienne haut placée, les quatre otages ont été ramenés mardi à Niamey par un avion français depuis la région malienne d'Anefis, au sud-ouest de Kidal, fief des Touareg, situé dans l'extrême nord-est du Mali, près de la frontière algérienne. C'est dans cette région, d'après cette source, que se sont déroulées les dernières négociations, en présence notamment de Mohamed Akotey, président nigérien du conseil d'administration d'Imouraren SA, une filiale locale du groupe français Areva. Les otages travaillaient à Arlit (nord du Niger) sur un site d'extraction d'uranium pour Areva et une filiale de Vinci.

La fin du cauchemar

Les quatre otages y avaient été regroupés les jours précédents, car ils ne se trouvaient pas au même endroit, mais avaient été dispersés en divers lieux du nord du Mali, par crainte d'une intervention française pour les libérer tous ensemble, selon la même source. "Cela fait trois ans qu'ils sont otages et le cauchemar est fini", a déclaré à l'AFP le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, arrivé à Niamey, précisant que les quatre hommes avaient été conduits dans une villa où ils allaient se changer et passer la nuit, avant de rentrer en France mercredi en fin de matinée.

Les quatre ex-otages ont été reçus dans un salon d'honneur de l'aéroport de Niamey par le président nigérien Mahamadou Issoufou, accompagné de Laurent Fabius et du ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian. Ils seront accueillis mercredi à leur arrivée à Paris par le président français François Hollande. C'est François Hollande, en déplacement en Slovaquie, qui a annoncé leur libération. "Je veux vous annoncer une heureuse nouvelle. Je viens d'apprendre par le président du Niger que nos quatre otages du Sahel, les otages d'Arlit, viennent d'être libérés", a déclaré François Hollande dans une allocution à Bratislava.

"Ni assaut ni rançon"

Le Niger "s'est employé" à libérer les quatre otages français enlevés à Arlit par Aqmi et qui ont été libérés mardi, a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou. "Depuis l'enlèvement des otages, il y a trois ans, le Niger s'est employé aux conditions de leur libération. Aujourd'hui, c'est chose faite. On s'en félicite", a déclaré le chef de l'État nigérien à Niamey alors qu'il accueillait les quatre ex-otages dans l'enceinte de l'aéroport de Niamey. Le président nigérien a ensuite rendu hommage aux "membres de l'équipe nigérienne" à qui il a confié la "mission" de faire libérer les quatre Français.

Le ministre français de la Défense a assuré qu'il n'y a avait eu ni "assaut" ni "rançon" pour libérer les Français. "Il n'y a pas eu d'assaut. Il y a eu une initiative prise par les réseaux du président (nigérien Mahamadou) Issoufou qui a permis une libération sans heurts", a déclaré à la chaîne de télévision TF1 le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. Les ex-otages sont arrivés à Niamey peu avant 19 heures, heure de Paris. François Hollande a exprimé "toute sa gratitude" au président nigérien Mahamadou Issoufou "qui a réussi à obtenir la libération de nos compatriotes".

Les familles ont été informées par le président juste avant l'annonce publique. "Seul l'État pouvait le sortir de là", a réagi Pascale Robert, mère de Pierre Legrand, sur la chaîne d'information en continu BFM TV. "On a l'impression de ressentir quelque chose que l'on n'avait jamais ressenti. On attend maintenant le retour physique, de les voir, leur parler, les toucher." "J'ai du mal à y croire encore. Je suis heureuse, émue", a déclaré à l'AFP Brigitte Laur, sa tante maternelle.

Sept Français toujours otages dans le monde

"Aujourd'hui, on me dit qu'ils sont libres, sains et saufs. Nous sommes très heureux, même plus encore, c'est même indescriptible", a déclaré sur la radio RTL le président du comité de soutien de Thierry Dol, Karl Lebeau. "Tant que je ne toucherai pas Thierry Dol et les autres, je n'y croirai pas, je suis tellement heureux de cette annonce", a-t-il ajouté. Jeudi 24 octobre, des sources sécuritaires régionales à Gao (Mali) avaient fait état à l'AFP de la présence d'émissaires dans le Sahel pour "accélérer les négociations en vue de la libération des otages français". Mais la France avait "formellement démenti" l'envoi de ces émissaires. François Hollande a rappelé son engagement dans ce dossier : "Dès que j'ai pris mes fonctions, j'avais décidé d'utiliser tous les contacts possibles. La guerre que nous avons engagée au Mali (...) a pu suspendre ces initiatives", a expliqué le président français. "Elles ont été immédiatement reprises" ensuite, a-t-il ajouté.

Le 16 septembre 2010, sept personnes - cinq Français dont une femme, un Togolais et un Malgache - avaient été enlevées à Arlit, site d'extraction d'uranium dans le nord du Niger. Le 24 février 2011, la Française, Françoise Larribe, épouse de Daniel, ainsi que le Togolais et le Malgache avaient été libérés "en territoire nigérien". Le 21 mars de la même année, Aqmi avait réclamé "au moins 90 millions d'euros" pour la libération des quatre Français encore otages, demande rejetée par la France. Après ces libérations, sept Français sont toujours détenus de par le monde : deux au Sahel, un au Nigeria, quatre en Syrie. "Je pense à ces sept otages, a affirmé M. Hollande. Je leur dis ce message simple et bref : ne perdez pas espoir, ne perdez jamais espoir, la République est là toujours solidaire."

mardi 29 octobre 2013

Paris : les pompiers tombent sur une plantation de cannabis - Le Parisien

Quatre mètres carrés de plants de cannabis sous serres. C'est la découverte qu'ont faite dimanche les pompiers, en intervant dans un appartement du XVe arrondissement de , dont une fenêtre avait volé en éclats.

Contactés par des riverains, inquiets de voir le trottoir jonché de débris de verre, provenant du bris d'une fenêtre, au vingt-cinquième étage d'une tour de la rue Robert-Deflers, les pompiers ont pénétré dans le , pour découvrir qu'une vitre s'était tout simplement brisée.

Dans l'appartement, vide de tout occupant, leur regard a surtout été attiré par un véritable petit jardin, soigneusement entretenu et cultivé, réchauffé par des lampes spéciales.

Alertés, les policiers n'ont eu qu'à attendre le retour de l'un des locataires des lieux, qui a été placé en garde à vue, tandis que les plants de cannabis étaient saisis.

Photos- Charlène de Monaco, radieuse pour un nouvel hommage à ... - Gala

Robes et tailleurs mythiques, lettres, affiches de films… Le Grimaldi Forum a créé cette exposition itinérante en 2007 pour rendre hommage à la princesse Grace de Monaco. Depuis, Charlène et son époux, le prince Albert II, n'ont cessé de parcourir le monde pour l'accompagner et la faire connaître. Paris, Moscou, Rome, Londres, Sao Paulo, Toronto, mais aussi Astana au Kazakhstan… L'hommage à l'épouse du prince Rainier III a déjà parcouru plusieurs continents. Il lui manquait encore une étape très importante...

Pour la première fois depuis sept ans, l'exposition "Les années Grace Kelly" – rebaptisée pour l'occasion "From Philadelphia to Monaco: Grace Kelly, Beyond the Icon" – s'arrête à Doylestown, tout près de Philadelphie, le berceau de la famille Kelly aux États-Unis. Un événement que ne pouvaient évidemment pas manquer les souverains.

Magnifique dans une longue robe lie-de-vin, Charlène était au bras du chef de l'Etat monégasque lors de l'inauguration, le samedi 26 octobre, au Michener Art Museum. Le couple s'est ensuite rendu à Philadelphie même, où le prince a signé un partenariat entre Centre Hospitalier Princesse Grace et le Penn Medicine, le CHU de Philadelphie. Prochaine étape de leur parcours planétaire pour promouvoir l'exposition en hommage à la princesse disparue: les Pays-Bas, où le roi Willem-Alexander et la reine Maxima devraient les accueillir, en juin 2014.

Paris veut économiser 50 millions d'euros de plus en 2014 - metronews

Un petit tour de vis budgétaire à cinq mois des élections municipales. Régulièrement critiquée par la droite pour la hausse de ses effectifs de 10.000 personnes depuis 2001, la Ville de Paris promet de faire des efforts. Elle a annoncé lundi sa volonté de programmer 50 millions d'économies supplémentaires lors du débat sur les orientations budgétaires de 2014 au prochain Conseil de Paris, les 12 et 13 novembre.  

La Ville dit "poursuivre les efforts de maîtrise des dépenses" qui passent notamment par "la modernisation de son administration". En 2008, Bertrand Delanoë avait décidé de geler les effectifs de son administration après une forte hausse depuis 2001. La réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2013 a constitué la première entorse à cette règle, la Ville ayant choisi d'embaucher ou de titulariser plus de 1.500 animateurs supplémentaires.

La fin du gel des effectifs

L'accord passé par Anne Hidalgo, la candidate socialiste à la mairie de Paris, avec le PCF prévoit en outre de revenir sur cette règle du gel des effectifs. La Ville précise lundi que les impôts n'augmenteront pas en 2014, rappelant que le taux d'imposition à Paris est "l'un des moins élevés de France".

En 2014, Paris déboursera près de 2,2 milliards d'euros pour sa politique sociale et portera son investissement à 1,4 milliard d'euros, notamment pour le logement et les transports. Le budget actuel de la Ville de Paris avoisine les 8 milliards d'euros.

Galtier avait un plan pour faire tomber Paris - Le Parisien

SAINT-ÉTIENNE (LOIRE) De notre correspondant

YVES LEROY | Publié le 29.10.2013, 07h00

Jamais une équipe n'avait autant bousculé cette saison. Pendant une heure, dimanche, Saint-Etienne a très nettement dominé le PSG, menant même 2-0, avant de craquer après l'expulsion de Lemoine (2-2). L'entraîneur des Verts, Christophe Galtier, 47 ans, a accepté de dévoiler le plan qu'il avait concocté pour ce rendez-vous à part.

La préparation

En s'appuyant sur les statistiques parisiennes, le coach stéphanois a opté pour des options tranchées : « concède 85% de ses buts dans la première demi-heure. S'il y avait une faille, c'était celle-là et il fallait s'y engouffrer. » Il a donc choisi d'imposer « une pression offensive dès l'entame » et recherché « de la maîtrise pour pouvoir attaquer ». En milieu de semaine dernière, lorsque le PSG a atomisé Anderlecht (5-0), le manageur « [a] zappé à 3-0 » : « Je ne voulais pas être pollué et j'ai préféré rester sur ma première idée de ne pas faire que défendre. »

La causerie

Le discours d'avant-match, effectué pendant la mise au vert, n'a duré que quatre petites minutes. « J'ai inscrit sur un tableau le mot Exploit et sa définition : Dépasser les limites de l'ordinaire, détaille Galtier. Pour réaliser un exploit, il faut commencer par y croire. Mais je n'ai pas parlé de motivation. Sinon, on tombe dans l'excitation et cela fait déjouer. » Il a également écarté les références au passé, malgré les bons résultats précédents des Verts face au PSG (trois matchs sans défaite).

Les principes de jeu

Le coach a dressé deux priorités défensives : « Forcer à jouer sur le côté et gérer la profondeur. J'ai une bonne charnière centrale dans le domaine aérien (Perrin, Zouma) et je préfère subir des centres qu'être perforé par le jeu court. On a joué plus bas que d'habitude pour ne pas prendre des ballons dans le dos. » En possession du ballon, le coach a réclamé toute la semaine à ses joueurs de ne pas « balancer » : « Je voulais qu'on ait un jeu direct, vertical, mais en passes courtes pour ne pas rendre le ballon trop vite. »

Les adversaires ciblés

Alors que de nombreuses équipes se focalisent sur le trio offensif Cavani-Ibrahimovic-Lavezzi, lui a ciblé les deux meneurs de jeu reculés du PSG : Thiago Motta et Verratti : « Si on les bloque, on peut jouer assez haut. Ces deux joueurs sont les premiers animateurs, c'est pour ça qu'on souhaitait gêner la sortie de balle. » Il reste néanmoins impressionné par le charisme de Zlatan : « Le patron sur le terrain, c'est Ibra. C'est une locomotive. Tu focalises sur lui, c'est un aimant. C'est pour ça que je préférais l'inciter à décrocher en mettant beaucoup de monde dans le cœur du jeu. » Ce plan global a fonctionné pendant une heure, jusqu'à l'expulsion de Fabien Lemoine. Un joueur déjà averti que Christophe Galtier prévoyait de faire sortir quelques minutes plus tard…

Le Parisien

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Fac : des vigiles et des caméras à Paris-VIII la libertaire ? - Rue89


Le hall d'entrée de Paris-VIII, le 21 octobre 2013 (Paola Schneider)

Pendant le week-end, les murs d'enceinte ont eu droit à un coup de décapage. Le ciment a refait surface, mais déjà les revendications reprennent du terrain. « Assemblée générale contre le nouveau règlement », peut-on lire dès l'entrée.

Il y a deux semaines, plusieurs étudiants ont bloqué le conseil d'administration de Paris-VIII, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). La présidente de l'université, Danielle Tartakowsky, prévoyait de soumettre au vote une révision du règlement intérieur, partie intégrante d'un plus large « plan de sécurisation » des lieux. Elle a fini par lever la séance.


Une affiche des étudiants mobilisés, bâtiment A (Paola Schneider)

Selon ce projet, l'accès au campus – aujourd'hui ouvert à tous – pourrait être limité aux usagers, personnels et personnes autorisées. Des contrôles réguliers pourraient être effectués par des vigiles privés.

Le plan de sécurisation prévoit par ailleurs l'installation de nouvelles caméras et la fermeture plus fréquente des locaux. Des mesures que la direction justifie en raison de vols et d'agressions à répétition :

« Nous avons eu de grands mouvements de cambriolage. Dès qu'une commande de Mac arrivait, on avait une visite dans les quinze jours. »

« Une logique de flicage »

Mais les opposants au nouveau règlement estiment qu'en tant qu'héritière du Centre universitaire expérimental de Vincennes, Paris-VIII doit conserver sa tradition d'ouverture. On touche à un mythe.

Sylvain, porte-parole du syndicat Solidaire :

« L'installation de caméras et le contrôle des cartes s'inscrivent dans une logique de flicage. Ça vise les gens qui viennent à l'université sans y être inscrits et remet en question la tradition qui veut qu'ici, on puisse faire cours dans les couloirs. »

La direction, elle, renvoie à ces pétitions émanant d'une partie du personnel Biatoss (bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers, personnels sociaux et de santé) et du corps enseignant, qui dénoncent un sentiment d'insécurité :

« Même les agents du service de sûreté nous disent qu'aujourd'hui, ils ont peur. Qu'ils habitent le quartier et qu'ils n'osent plus intervenir par peur des représailles. »

La présidence assure que les problèmes actuels sont le fait d'un petit nombre de personnes clairement identifiées contre lesquelles elle se dit démunie :

« Il y a une bande d'individus au niveau de la cafétéria du bâtiment A qui font du deal. Il ne s'agit que d'une dizaine de personnes. On leur a déjà demandé de partir, mais elles ont refusé. Elles connaissent le règlement actuel et savent qu'on ne peut pas les y obliger. »

« Ici, c'est comme une petite ville »

« Paris-VIII n'est pas comme les autres », c'est le discours qui revient dans toutes les bouches. Vestes en cuir et foulards côtoient tresses et trench-coat, une clope au bec ou une poussette au bout du bras. On s'embrasse dans les labyrinthes de carrelage blanc comme on déplie un tapis de prière dans le coin d'un escalier de fer, à l'abri des regards.

Rzzae est un ancien. L'année dernière encore, il étudiait l'informatique ici, sur Windows 95. Ce midi, comme souvent, il est venu dire bonjour aux copains. Le temps d'un splif, calé sur le gazon :

« Ici, c'est comme une petite ville. Là, t'as les Africains qui récoltent des sous pour la Guinée. Dans le bâtiment C, c'est les Chinois. Et nous, on fume un bédo, on se pose et on se casse. On est tranquilles. Mais c'est vrai qu'il y en a qui foutent le bordel. Il y a eu des bagarres et des salles brûlées. Sauf que leur sécurité, ça ne marchera pas, on est en banlieue, les gens continuerons à rentrer. »


Campus de Paris-VIII (Paola Schneider)

Installé dans le hall d'entrée, Abdullah, la cinquantaine, veille sur un étal de livres à vendre. Sur les tréteaux de bois, les « Que sais-je ? » sont à l'honneur. Contrôler les cartes lui paraît « vraiment moche ». Et le reste, pas beaucoup plus reluisant :

« Je suis contre les caméras. Il n'y a plus d'intimité. Pour les vigiles, je veux bien, mais s'ils travaillent bien et qu'il n'y a pas de contrôles au faciès ou de contrôles "antijeunes". »

« T'es déjà sorti à 21 heures ? »

Pourtant, même Rzzae l'avoue, passé 19 heures, il ne fait pas très bon se promener seul. A sa gauche, Hendly, doctorant en ethno-musicologie, esquisse un sourire amusé, l'air plutôt en paix sous ses rastas. Rzzae lui rétorque :

« T'es déjà sorti à 21 heures ? Quand tu sors vidé après un partiel et que là, t'as dix mecs devant toi. Les types, tu les as jamais vus. Je t'assure, tu traces. »

Un peu plus loin sur l'herbe, Abidin est plutôt du même avis. Il n'a jamais été agressé mais a plein d'histoires à raconter. Des vols de sac à l'arraché ou des portables rackettés. Alors oui, Abidin ne serait pas contre plus de présence humaine le soir, ni même contre quelques contrôles de cartes.

Myriam, elle aussi étudiante en master de sociologie, hausse les sourcils derrières ses lunettes :

« Ça ne changera rien. Ton portable, tu te le feras arracher à la sortie. Ils vont dépenser des milliers pour des vigiles et des caméras alors qu'on n'a même pas de portes dans les toilettes. »

Myriam marque un point. Pour beaucoup, la « zone de vulnérabilité » comme dit Abidin, ce sont les 200 mètres qui séparent l'entrée de la faculté de celle du métro. Or, à cet endroit, plus aucun règlement universitaire ne s'applique.


Dans un couloir de Paris-VIII, bâtiment A (Paola Schneider)

« Les agents de sécurité ne font rien »

Nelson est attablé au kebab à l'entrée. Paris-VIII est probablement la seule université de France où la première chose que l'on voit en entrant, c'est une épicerie suivie d'un snack. Des locaux qui n'appartiennent pas à la fac, et dont la direction compte bien faire fermer les accès donnant sur le campus.

Nelson n'a pas fait d'études, pas plus que les deux ou trois copains qui l'entourent. Pourtant, il vient ici souvent :

« C'est le quartier, ça bouge, c'est en bas de chez nous et il y a de la meuf. Le problème, c'est qu'ils ne veulent pas nous voir ici, pourtant on fait rien de mal. S'ils se ferment, ça va ne faire qu'empirer les choses. »

Il ne nie pas des problèmes, mais voit déjà les solutions :

« On embauche deux ou trois jeunes rangés du quartier, et c'est bon ! Les agents de sécurité ne font rien. Si une fille se fait agresser, je le vois avant eux. »

Sur fond sonore râpeux, venu remplacer la musique espagnole des syndiqués, Nelson assure : « Ici, c'est la Suisse. »

« Eviter la forteresse »

A deux tables de là, trois professeurs discutent autour d'un café. Alain Sinou enseigne l'urbanisme et apprécie la solidarité qui règne entre membres du personnel, autant que les bons rapports qu'il entretient avec la plupart des étudiants. Ce qui ne l'empêche pas de défendre l'idée de mesures sécuritaires supplémentaires :

« Il y a vraiment un gang organisé qui deale, casse et agresse. Ce nouveau règlement, c'est le prix à payer pour pouvoir les empêcher de rentrer. »

La solution apportée par la direction lui semble la meilleure, sinon la moins pire :

« Pour moi, mieux vaut une présence humaine, particulièrement le soir, plutôt qu'un véritable filtrage comme ça se fait ailleurs, via des portillons. »

Professeur de philosophie, Charles Ramond ajoute :

« C'est bien connu, la dégradation attire la dégradation. Il faut absolument réhabiliter les locaux. »


Entrée de la bibliothèque de Paris-VIII (Paola Schneider)

Des mesures floues

Les étudiants mobilisés se sentent visés. Ils craignent que Paris-VIII ne devienne une fac aseptisée, aux murs immaculés et aux allées vides. Certains voient dans ce nouveau règlement une volonté de prévenir les mouvements étudiants.

La direction est exaspérée :

« C'est une poignée d'étudiants qui fait beaucoup de bruit et avec une drôle de conception de la démocratie. Nous n'attaquons pas la liberté syndicale, c'est un fantasme. Que font-ils, eux, pour être plus en lien avec le territoire ? La plupart viennent de Paris et ne connaissent pas la Seine-Saint-Denis. »

Fantasmes ou inquiétudes légitimes, le manque de transparence qui entoure le projet rend le verdict difficile. Mais Vincennes l'expérimentale prend le pli et emboîte le pas aux autres facs parisiennes sur la pente du contrôle.

lundi 28 octobre 2013

Foot Ligue 1 Saint-Étienne - Paris-SG : 2-2 - L'Equipe.fr

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Mot de passe : Mot de passe oublié ?

Au tournoi de Paris-Bercy, le Masters dans la ligne de mire - Le Monde

Jo-Wilfried Tsonga, le 19 octobre à Vienne.

Deux Français, Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet, seront concernés au premier chef par la bagarre implacable pour la qualification pour le Masters qui devrait animer le tournoi de Paris-Bercy, à partir de lundi.

Les Français sont attachés à Paris-Bercy, qui les a bien récompensés de cette affection ces dernières années. Depuis 2007, au moins un d'entre eux a été présent en demi-finale ou finale. Tsonga y a enlevé son seul Masters 1000 en 2008 et a été finaliste en 2011. Gaël Monfils a aussi atteint la finale en 2009 et 2010. Michaël Llodra a été demi-finaliste en 2010 et 2012, Gilles Simon en 2012, et Gasquet en 2007.

Mais usés par une longue saison, tous plus ou moins blessés, les Français vont adopter une courte vue avant cette édition 2013. Ils essaieront surtout de durer le plus longtemps possible, sans trop penser au titre. Tsonga, toujours gêné par son genou gauche, qui l'avait contraint à une pause de deux mois et demi cet été, et Gasquet, qui s'est dit dimanche en forme, sont moins obnubilés par le trophée que par la possibilité d'aller au Masters, qui se joue à Londres la semaine d'après.

TROIS TICKETS POUR LONDRES

Même si l'un et l'autre l'ont déjà vécue - Tsonga en 2008, 2011 (finaliste) et 2012, Gasquet en 2007 -, l'expérience est rare. Les huit meilleurs joueurs de la saison se mesurent au Masters, d'où son prestige. Trois tickets pour Londres restent à distribuer et cinq joueurs sont concernés : les Suisses Stanislas Wawrinka et Roger Federer, pour l'instant qualifiés, comme Gasquet, et Tsonga et le Canadien Milos Raonic. Les quatre premiers se tiennent en un mouchoir de poche, Raonic étant un peu plus loin.

Le tirage au sort n'a pas été tendre pour les deux Tricolores. Ils ont été placés dans la même partie de tableau, si bien qu'ils pourraient devoir régler leur "différend" en huitièmes de finale. Le vainqueur aura toutes les chances d'aller à Londres.

"Franchement, pour l'instant je n'y réfléchis pas plus que ça", a assuré Gasquet dimanche. "Si je devais signer aujourd'hui pour retrouver Jo jeudi soir, je le ferais avec grand plaisir, parce que ça voudrait dire que j'ai gagné mon premier tour, qui ne va pas être facile." Tout espoir de retrouver Tsonga et Gasquet ensemble de l'autre côté de la Manche n'est pas perdu. Mais il faudra pour cela que Wawrinka soit éliminé dès son premier match. Le Suisse cherchera à se qualifier pour son premier Masters.

AU COEUR DES PRÉOCCUPATIONS

Des Masters, Federer en a connus : onze, consécutivement, pour être exact. Depuis 2002, l'ex-N.1 mondial n'a plus raté ce rendez-vous. Et après sa finale perdue à Bâle, il est bien placé pour poursuivre cette série.

Le Masters ne sera pas le seul enjeu d'un tournoi qui, ces quatre dernières années, n'a jamais échappé à un membre du Top 5, l'Espagnol David Ferrer étant le tenant du titre. La place de N.1 mondial sera aussi au coeur des préoccupations. Rafael Nadal l'a récupérée début octobre. Mais l'Espagnol n'est pas encore sûr de la conserver à la fin de la saison, car Novak Djokovic, qui la lui a abandonnée, est à l'affût.

Pour cela, le Serbe doit réussir un grand tournoi à Paris, où il s'était imposé en 2009. L'an dernier, il avait été éliminé dès son premier match. Il peut donc reprendre des points à Nadal si celui-ci, qui était absent à Paris en 2012 car blessé, ne va pas trop loin.

Le Majorquin, qui a été finaliste en 2007 à Paris-Bercy, mais n'y est plus revenu depuis 2009, a une autre raison de vouloir bien figurer. Il pourrait devenir le premier joueur à remporter six Masters 1000 dans la même saison, après ses succès à Indian Wells, Madrid, Rome, Montréal, et Cincinnati.

dimanche 27 octobre 2013

Paris : il tue sa femme et se suicide devant leurs enfants - Le Parisien

Un homme de 35 ans a tué sa femme d'un coup de couteau samedi matin à , avant de retourner l'arme contre lui-même, devant leurs deux enfants. «Extrêmement choqués, ils ont été hospitalisés» et pris en charge par les services sociaux, précise une source policière.

Les pompiers sont intervenus peu après 8 heures du matin dans cet appartement du quartier populaire de Belleville (nord-est de ), retrouvant les deux adultes en situation d'«urgence absolue» a indiqué cette source policière, sans être en mesure de préciser s'ils étaient morts sur place ou peu après.

Selon les premiers éléments de l', le couple se disputait quand le mari a donné un coup de couteau à sa compagne, âgée de 33 ans, avant de se poignarder à son tour. Leurs deux enfants, une petite fille de dix ans et un garçon de cinq ans selon les pompiers, n'ont pas été blessés.

Paris : tentative de braquage place Vendôme - Le Parisien

Deux hommes sont toujours en fuite ce samedi soir après avoir tenté de commettre un à la bijouterie-joaillerie Blancpain, l'une des adresses prestigieuses de la place Vendôme, dans le Ier arrondissement de . Une tentative menée en plein après-midi.

Vers 17 heures, ces deux hommes ont tenté de pénétrer dans la bijouterie. Ils n'iront toutefois pas plus loin : un employé de la sécurité aurait aperçu l'arme de poing, mal dissimulée par le . Il a immédiatement réagi et les deux complices ont pris la fuite à pied, sans tirer de coup de feu ni avoir eu le temps de s'emparer de bijoux.

Selon la préfecture de police de Paris, les recherches ont immédiatement été organisées pour tenter de les identifier et les interpeller.

Début octobre, une bijouterie de luxe de la place Vendôme avait été attaquée par une quinzaine de malfaiteurs.

Paris-Levallois refait surface - francetv sport

Le PL va pouvoir souffler. Cette première victoire est on ne peut mieux  venue pour couper cette mauvaise série et rendre un peu le sourire aux  Parisiens, guettés par l'enlisement après la blessure à un pied du pivot  américain Sean May. Les joueurs de Gregor Beugnot, l'ancien entraîneur de Chalon avec lequel il  avait réussi le triplé (Championnat, Coupe de France, Semaine des As) en 2012,  avant de signer cet été à Paris, ont réussi leur match le plus accompli de la  saison. Elton Brown, le remplaçant de May, s'est montré assez convaincant pour ses  débuts (10 points, 5 rebonds). Et l'intérieur américano-nigérian Aloysisus  Anagonye l'a fort bien secondé (18 pts, 7 rds). Les Chalonnais, eux, ont été relativement maladroits et ont perdu trop de  ballons pour rivaliser avec les Parisiens. Ils rechutent après leur victoire de  la semaine passée face au Mans (89-77).

Orléans sur sa lancée

Orléans est l'une des bonnes surprises de ce début de saison. Les joueurs  de Philippe Hervé sont les seuls encore invaincus avec Nanterre, qui accueille  dimanche Villeurbanne, et Cholet, qui se déplace lundi à Strasbourg.Les Orléanais ont d'abord eu un peu de mal à se mettre en route (15-28,  10e). Mais une fois que la machine a été lancée, le promu palois s'est montré  incapable de se mettre en travers de son chemin.

Limoges a aussi fait forte impression au Havre (74-47). Le CSP s'est  concentré sur sa défense, un peu trop poreuse depuis le début du Championnat,  et les Normands en ont fait les frais. Les Limougeauds ont été une nouvelle fois très adroits à trois points (10  sur 19), et Adrien Moerman a été le leader attendu avec 17 points et 9 rebonds. Après avoir bien débuté la saison, Le Mans a concédé un deuxième revers  consécutif, à Dijon (47-63). DaShaun Wood a été le seul Manceau à passer la  barre des dix points (11), mais le meneur américain n'a pas eu son influence  habituelle (2 passes décisives). Côté dijonnais, Andre Harris a confirmé son excellent début de saison, en  compilant 22 points et 3 rebonds. Pour Gravelines, l'un des grands candidats au titre, l'horizon s'assombrit.  Le BCM a subi une troisième défaite d'affilée, à Nancy (64-76). Les Nordistes n'ont plus la même étanchéité défensive que ces dernières  années et Yakhouba Diawara (6 points) n'a pas encore l'impact espéré.

samedi 26 octobre 2013

Paris : une femme jetée dans la Seine - Le Parisien

Une passante a été jetée dans la Seine, ce jeudi 24 octobre, vers 2 heures du matin, par un inconnu alors qu'elle se trouvait le long des berges du fleuve dans le IVe arrondissement à .

Secourue par un passant, la victime a été évacuée, en état de choc, vers l'hôpital Saint-Antoine dans le XIIe arrondissement.

L'auteur de ce geste, dont les raisons restent à déterminer, n'a pas pu être interpellé. Une a été ouverte.

Paris : un second suspect interpellé après le meurtre du square du ... - Le Parisien

Un homme a été interpellé, ce jeudi 24 octobre, vers 17 heures dans le XVe arrondissement à , après le d'un jeune homme de 26 ans, découvert, mercredi dans un square du IIIe arrondissement à .

Selon nos informations, le suspect, sans-domicile-fixe, a été arrêté par les enquêteurs de la brigade criminelle après s'être «vanté» auprès de deux autres SDF d'avoir tué un homme à «coups de bûche».

La victime, âgée de 26 ans avait été retrouvée dans le square du Temple. Elle présentait une importante blessure au niveau du crâne. Une bûche ensanglantée avait été découverte à ses côtés. Un premier suspect avait été interpellé, mercredi matin. Il devait être libéré, ce soir.

Rixe mortelle gare de Lyon : quatre ans ferme pour l'accusé - metronews

A l'énoncé du verdict, l'accusé, âgé de 25 ans, est resté figé. Le jeune homme, qui comparaissait libre après avoir purgé un an de détention provisoire, a été condamné jeudi soir à cinq ans de prison dont un avec sursis pour "coups mortels et violences volontaires avec arme. Il est accusé d'avoir tué d'un coup de couteau en plein cœur, le 14 avril 2009 au matin, un lycéen de 17 ans aux abords de la gare de Lyon (12e arrondissement de Paris).

La cour d'assises de Paris n'a par retenu la légitime défense invoquée par l'accusé, renvoyé pour meurtre et tentatives sur les deux autres jeunes qui avaient été blessés. La cour a toutefois requalifié les faits en écartant l'intention homicide. L'avocate générale avait requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle.

Des moqueries à l'origine du drame

Le jeune qui a perdu la vie, Mahmadou, avait été atteint d'un coup de couteau en plein cœur à l'issue d'une rixe déclenchée par une broutille?: des moqueries après la chute d'un des copains de l'accusé, originaire d'Athis-Mons (Essonne) devant un groupe de plusieurs dizaines de jeunes gens originaires d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La rencontre entre les deux groupes était fortuite, tous attendant un bus de nuit pour rentrer chez eux.

L'avocate générale s'est dite "frappée de voir combien la description" faite par la mère de la victime et celle de l'accusé sont "les mêmes", chacun est décrit comme "un garçon bien". La "tragédie" de ce dossier s'est jouée entre ceux qui étaient les moins bagarreurs.  Prenant la parole une dernière fois avant que la cour ne se retire pour délibérer, l'accusé, a déclaré qu'il n'avait "pas voulu sortir cette arme" ni "l'utiliser", mais "simplement (se) dégager de là".  "J'ai pris le risque, j'ai pas réfléchi à ce moment-là", a-t-il ajouté, avant d'exprimer une nouvelle fois ses regrets.

Disneyland Paris : un salarié du parc tente de s'immoler - metronews

Un pays merveilleux, mais pas toujours féerique. Vendredi dernier, Jérôme, un employé au service horticulture du parc Disneyland Paris (Marne-la-vallée) a tenté de s'immoler après avoir reçu une convocation de ses employeurs à un entretien, rapporte Le Parisien. La direction lui reprochait de ne pas avoir respecté certaines consignes de sécurité et le convoquait pour un rappel à l'ordre. "Habilité à manipuler des liquides phytosanitaires dans le cadre de son travail, il en aurait donné à un collègue qui, lui, n'est pas autorisé à utiliser ces produits chimiques", relate le quotidien.

"Il a vidé un baril d'essence au-dessus de sa tête et s'est saisi d'un briquet pour mettre le feu… Mais un collègue s'est jeté sur lui au dernier moment, l'empêchant de commettre l'irréparable", résume Patrick Maldidier, délégué syndical Unsa, organisme dont Jérôme est adhérent. Une enquête interne a été lancée après l'organisation mardi, d'une réunion extraordinaire du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). "Nous avons exercé notre droit d'alerte et déclenché une enquête interne pour comprendre les raisons de ce geste", ajoute Laurent Durazer, représentant Unsa. Mais le syndicat pourrait ne pas vouloir en rester là et envisage de porter plainte contre EuroDisney pour "harcèlement".

Disneyland Paris déjà condamné pour harcèlement moral et sexuel

De son côté, la direction de Disneyland Paris s'est dite "attristée par le geste du salarié". Elle a également indiqué au Parisien que l'employé a été "pris en charge par les premiers secours basés sur le site" et a assuré suivre "de près la situation du salarié pour s'assurer qu'il va bien, ainsi que celle de son entourage et de ses collègues". Contactée par metronews, la direction assure qu'aucune menace de licenciement ne pesait sur Jérôme et confirme que l'employé était convoqué à un "rappel à l'ordre". "Une enquête a été ouverte par les autorités, nous ne commenterons rien. Nous prenons des nouvelles de l'employé mais nous tenons à préserver son intimité", précise la direction.

L'entreprise déjà accusée et condamnée pour "harcèlement", tient en effet à protéger son image. En 2006, un cascadeur du Parc, Gérard Ravenet avait été victime du harcèlement moral et sexuel de sa supérieure hiérarchique. La Cour d'appel de Paris en 2010 avait condamné le parc d'attractions à verser 15.000 euros de dommages et intérêts, ce que la Cour de cassation avait confirmé.

Toulouse - Toulon : mais qui sont les vrais «Rouge et Noir» ? - LaDépêche.fr

Deux équipes en «rouge et noir»… mais laquelle a porté la première ces couleurs ?/DDM archives.

Deux équipes en «rouge et noir»… mais laquelle a porté la première ces couleurs ?/DDM archives.

Depuis le retour de Toulon dans le Top 14 en 2007, chaque rencontre face à Toulouse est une opposition entre maillots «rouge et noir». Mais d'où remontent les origines de ces couleurs ?

Nombreux sont ceux qui croient à la légende très répandue remontant à 1923, lorsque le Stade Toulousain s'était déplacé sur la pelouse du RC Toulon. À l'occasion de cette fameuse rencontre et pour une raison inexpliquée, les maillots des joueurs toulonnais auraient mystérieusement disparu. Dans un élan de gentillesse, mais surtout désireux de disputer cette rencontre, les visiteurs auraient prêté leurs célèbres maillots «rouge et noir» à l'adversaire varois pour le bon déroulement de cette opposition. Mais selon Jean-Maurice Gat, président du groupe l'amicale des supporters, la réalité est toute autre. «Cette histoire de maillot «rouge et noir» pour le RC Toulon remonte à sa date de création. C'était en 1908. Le Stade Toulousain avait parrainé ce club dès son commencement. Et en guise de remerciement ou plutôt d'hommage, les Toulonnais ont gardé les couleurs propres à leurs aînés toulousains.» De son côté Jean Fabre, ancien président du Stade Toulousain entre 1980 et 1990, penche également pour l'histoire du parrainage : «Si on respecte la logique, on devrait s'imposer samedi après-midi puisque ce sont nos filleuls», déclare-t-il tout sourire.

Une histoire plus ancienne à Toulouse

«Le rugby est arrivé en 1892 à Toulouse avec l'équipe de lycéen de Fermat, poursuit-il. À ce moment-là c'était un groupement et non une association, qui jouait déjà en «rouge et noir». C'est une couleur traditionnelle, propre à la ville de Toulouse qui fait référence aux Capitouls (les anciens conseillers municipaux).» Il ne s'agissait pas encore du Stade Toulousain tel qu'on le connaît puisque la date de fondation du club remonte à 1907, et provient d'une fusion entre les anciens lycéens de Fermat et les étudiants de l'École Vétérinaire. Depuis cette création officielle les couleurs de départ sont restées inchangées, devenant même une marque de fabrique pour l'équipe toulousaine, mais aussi pour le rugby français en général.

«Pour se différencier de Toulouse malgré les couleurs identiques, le RC Toulon a décidé d'arborer sur son écusson le muguet en hommage à Félix Mayol et son symbole fétiche», conclut Jean Fabre.


Animations

De nombreuses animations sont prévues autour du match, samedi à 14h55 à Ernest-Wallon. Le cirque sur l'eau Medrano proposera des démonstrations et les équilibristes Duo Lobos feront leur numéro sur la pelouse. La banda des Amuse-Gueules mettra de l'ambiance dans les tribunes et le groupe de supporters du Huit déploiera un tifo surprise géant.

Marseille: Mennucci dérape sur les origines de Samia Ghali - Le Huffington Post

MARSEILLE - Lui parle de maladresse. Mais les adversaires de Patrick Mennucci dénoncent une déclaration raciste. Cinq jours après sa victoire à la primaire socialiste, le député socialiste des Bouches-du-Rhône était de retour ce vendredi matin au siège de Marseille Provence Métropole pour un conseil communautaire, comme il s'en déroule régulièrement.

Mais cette réunion, présidée par Eugène Caselli (désormais soutien du candidat socialiste à la mairie), a été très rapidement suspendue en raison d'un dérapage de Patrick Mennucci, relaté par La Provence. Tout est parti d'une déclaration de Bruno Gilles (sénateur UMP maire des 4e et 5e arrondissement): "Je vais plutôt crier Samia, Samia", a lancé l'élu d'opposition en réponse à une boutade de son adversaire. Cette phrase n'a pas du tout plus au Socialiste qui a rétorqué la phrase suivante: "Ça sera bien la première fois que tu seras gentil avec une arabe."

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La bronca n'a pas tardé dans la salle du conseil où le groupe UMP a critiqué ses propos, obligeant le président de séance à mettre fin à la réunion. En colère, Samia Ghali a quitté l'hémicycle alors que Patrick Mennucci a tenté de se justifier. "C'est une phrase inappropriée parce qu'elle qualifie la personne de Samia Ghali selon son origine", a-t-il déclaré, mettant ses mots sur le compte de la fatigue. Sur son compte Twitter, il a apporté une autre justification.


Trop tard, le mal est fait et déjà la droite estime que "jamais un tel personnage ne pourra être maire de Marseille". Le sénateur Bruno Gilles a même demandé la démission de Patrick Mennucci et appelé une prise de parole des dirigeants socialistes. Quant au maire UMP sortant, Jean-Claude Gaudin, il n'a lui non plus pas tardé à réagir, espérant tirer profit de cette déclaration.

Quelques heures après l'échange entre élus marseillais, la ministre Marie-Arlette Carlotti, éliminée au premier tour de la primaire socialiste de Marseille, a évoqué des débats "vifs et passionnés", déplorant le fait que "l'outrance et la caricature" y "décrédibilisent la parole politique". "J'appelle donc les élus et les futurs candidats à des gestes et des discours d'apaisement et de responsabilité. Le débat légitime de la campagne municipale a une limite : le souci de réconciliation des Marseillais", écrit-elle dans un communiqué cité par Le Lab.

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Comment Paris a soupçonné la NSA d'avoir piraté l'Elysée - Le Monde

La création en dix ans, par les Etats-Unis, d'un système d'espionnage électronique sans précédent à travers le monde a généré des tensions avec des pays pourtant considérés comme des alliés historiques comme la France. L'examen, par Le Monde, de documents inédits de l'Agence de sécurité nationale (NSA) américaine, chargée de cette guerre de l'ombre dans l'univers du numérique et des communications, atteste des tensions et de la méfiance qui existent entre Paris et Washington.

Lire les révélations du Monde : "Comment la NSA espionne la France"

C'est une note interne de la NSA de quatre pages dévoilée par Edward Snowden, l'ex-consultant de cette agence, et frappée du plus haut degré de confidentialité « top secret ». Adressée à la direction de l'agence par le service chargé des relations extérieures, elle fixe les grandes lignes de la visite, le 12 avril, de deux hauts responsables français. L'objet du déplacement : l'attaque informatique qui a visé, en mai 2012, la présidence de la République française. La note mentionne que Bernard Barbier, directeur technique de la DGSE (services secrets extérieurs français) et Patrick Pailloux, directeur de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'informations (Anssi) viennent demander des comptes à leurs homologues américains qu'ils suspectent d'être derrière ce piratage.

"Historique : M. Barbier et M. Patrick Pailloux se rendront au siège de la NSA le 12 avril 2013 pour partager des informations sur les attaques de mai 2012 dont le système informatique de l'Elysée a été victime. »

Ces quatre pages mêlent des considérations d'organisation au résultat d'une enquête sur le bien-fondé des griefs des Français. On y apprend qu'aucun des services capables de conduire ce type d'offensive électronique au sein du renseignement américain (NSA ou CIA) ou parmi ses proches amis du deuxième cercle (Britanniques ou Canadiens), ne serait responsable de cette opération hostile à l'Elysée. Au terme de son tour d'horizon, où chaque mot est pesé, le rédacteur précise qu'au cours des recherches, la NSA a « volontairement évité de demander au Mossad ou à l'ISNU [la direction technique des services israéliens] s'ils étaient impliqués » dans cette opération d'espionnage contre la tête du pouvoir français.

Cette affaire remonte à mai 2012, entre les deux tours de l'élection présidentielle. Les équipes de Nicolas Sarkozy sont encore présentes à l'Elysée. Comme le quotidien régional Le Télégramme l'a révélé, des systèmes de sécurité vont détecter la présence de bretelles de dérivation permettant de capter les informations de la présidence et des mécanismes de piratages des ordinateurs des principaux collaborateurs du chef de l'Etat. « L'attaque ne relevait pas de l'acte de sabotage destiné à être rendu public, mais de la volonté de s'installer à demeure sans se faire voir au cœur de la présidence », explique un expert intervenu sur l'incident.

En novembre 2012, L'Express publie un article désignant les Américains comme les commanditaires de l'attaque. La tension monte alors entre les deux capitales. Au mois de janvier, lors d'un passage, à Paris, le général Keith Alexander, le patron de la NSA, doit répondre à la DGSE et à l'Anssi qui s'interroge sur la responsabilité de son agence. La direction des relations extérieures de la NSA précise dans la note préparatoire à la visite du 12 avril qu'à « aucun moment la DGSE ou l'Anssi ne l'avaient informée de leur intention de questionner le général Alexander sur ce sujet ».

Lire aussi : NSA : une conseillère d'Obama craint des tensions "considérables" avec ses alliés

"Requête à la NSA/CSS : des données techniques associées à des attaques informatiques contre le réseau du président français. A ce jour, aucune information précise n'a été partagée avec la NSA."

Pour tenter ou faire mine de prouver sa bonne foi, la NSA prévoit alors d'envoyer, en mars, en France deux analystes du NTOC (le centre de crise de la NSA) pour aider les Français à identifier l'agresseur. La veille de leur départ, la France annule leur déplacement et durcit le ton en exigeant que MM. Barbier et Pailloux soient reçus à la NSA le 12 avril. Le document interne de la NSA relève qu'à aucun moment les Français n'ont transmis les éléments dont ils pouvaient disposer sur l'éventuelle responsabilité américaine. « Sans doute pour examiner la réaction de la NSA lorsqu'ils soumettront leurs éléments », émet la note comme hypothèse.

C'est au chapitre « pièges potentiels » et « autre information » du document qu'apparaît le détail des recherches de la NSA sur cette affaire. L'auteur de la note livre à ses supérieurs l'état de la connaissance de l'agence pour faire face aux accusations françaises. On peut lire ainsi que le service TAO (Tailored Access Operations), qui gère et conduit les cyber-attaques de la NSA à travers le monde a confirmé qu'il ne s'agissait pas de l'une de ses opérations. Le document précise que « TAO a demandé à la plupart des plus proches partenaires de la NSA au sein du premier et deuxième cercle s'ils étaient impliqués, tous ont démenti leur implication ». Le premier cercle comprend les seize agences de renseignement américain, le deuxième ajoute le Royaume Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande et le troisième intègre des pays comme la France ou l'Allemagne.

Lire : "La NSA aurait mis sur écoute 35 'leaders internationaux'"

"Autre information : TAO a confirmé que ce n'était pas une opération qu'il menait. TAO a demandé à ses partenaires s'ils étaient impliqués. Chacun a nié une quelconque participation. TAO a volontairement évité de demander au Mossad ou à l'ISNU s'ils étaient impliqués car la France n'est pas une cible commune à Israël et aux Etats-Unis."

Pour compléter l'information des chefs de la NSA, la note prend la peine d'ajouter que le Mossad et l'ISNU, également en mesure de mener ce type d'attaque, n'ont, « volontairement », pas été questionnés sur cette affaire. Pour justifier cette retenue, le rédacteur avance, de manière laconique, que « la France n'est pas une cible commune à Israël et aux Etats-Unis ». La NSA ne dit pas que le Mossad a mené l'attaque mais semble, néanmoins, considérer comme nécessaire le besoin de mentionner l'existence d'un doute raisonnable à l'encontre de l'Etat juif.

La grande proximité entre Washington et Tel-Aviv sur le terrain du renseignement n'exclut pas une part de méfiance. Dans un document, daté de 2008, publié par le Guardian, un haut responsable de la NSA évoque l'agressivité des services israéliens à l'égard des Etats-Unis : « D'un côté, les Israéliens sont d'excellents partenaires en termes de partage de renseignements, mais d'un autre côté, ils nous visent pour connaître nos positions sur le Proche-Orient. (...?) C'est le troisième service secret le plus agressif au monde contre les Etats-Unis. » Le document ne précise pas qui sont les deux autres.

"Terrain miné potentiel : il est possible qu'aider à déterminer le responsable des attaques informatiques contre les Français révèle l'implication d'un allié des Etats-Unis."

Retrouvez tous les documents publiés par "Le Monde" sur l'espionnage de la NSA

Quant aux relations entre les services secrets français et israéliens, elles sont étroites et régulières sur le Proche-Orient, notamment sur la Syrie ces derniers temps. Mais la confiance est parfois entamée par une activité assez intense du renseignement israélien sur le sol français. Le monde arabe et africain y transite, et selon un membre de la DCRI, le contre-espionnage français, son service s'est même plaint auprès du Mossad après avoir constaté qu'il avait utilisé un hôtel parisien comme l'une des bases de l'opération ayant conduit à l'assassinat, en janvier 2010, à Dubaï, de l'un des responsables militaires du Hamas, le mouvement islamiste palestinien.

Interrogé par Le Monde sur les éléments contenus dans la note de la NSA, le bureau du premier ministre israélien a affirmé qu'« Israël est un pays ami, allié et partenaire de la France et ne gère aucune activité hostile qui pourrait porter atteinte à sa sécurité ». Egalement contactées, la DGSE et l'Anssi se sont refusées à tout commentaire, sans pour autant démentir le déplacement du 12 avril à la NSA. A l'Elysée, le coordonnateur national au renseignement, Alain Zabulon, n'a pas souhaité répondre à nos questions. Les autorités américaines ont indiqué que les activités de ses services de renseignement étaient « menées conformément à la loi ».

vendredi 25 octobre 2013

Espionnage : Paris et Berlin veulent fixer les règles - Les Échos

Le Parlement européen s'était montré plus hardi, mercredi, en demandé la suspension des accords Swift qui permettent la transmission de données bancaires des européens aux Etats unis dans le cadre de leur lutte anti-terroriste. Le conseil n'a pas suivi cette requête, même si Angela Merkel n'a pas complètement fermé la porte. De même les négociations sur l'accord de libre-échange transatlantique n'ont pas été touchés par ce nouvel épisode d'espionnite américain. François Hollande et Angela Merkel n'ont même pas évoqué le sujet lors de leur réunion bilatérale tenue avant le sommet, alors que Martin Schulz, le président du Parlement européen, s'est pourtant dit partisan d'une «?pause?» dans les négociations. « Le problème quand on quitte les négociations est de savoir comment y revenir. Par contre nous demandons au groupe de travail mis en place entre la Commission européenne et les Etats-Unis de travailler d'avantage sur la protection des données », a expliqué la chancelière allemande. On se souvient qu'en juillet, après les premières révélations d'Edward Snowden sur les écoutes par la NSA des bureaux de l'Union à l'étranger, l'Allemagne et le Royaume uni s'étaient opposés à la proposition française de suspendre les discussions. Jeudi, le britannique David Cameron s'est gardé de tout commentaire sur cette affaire. Le « Merkelgate » aurait pu pousser les Vingt-huit à accélérer le calendrier de la réforme sur la protection des données, mais le texte continuait de susciter les réserves du Royaume Uni qui redoute une surcharge administrative pour ses entreprises. Si bien que les Vingt-huit restent très prudents quant à son adoption, d'ici la fin de l'année 2014 au mieux.

Journaliste assassinée à Paris : les quatre suspects relâchés par la ... - Le Parisien

Les quatre personnes, placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une jeune femme dont le corps mutilé a été découvert à Paris fin septembre, ont été relâchées sans qu'aucune charge eût été retenue contre elles.

Les enquêteurs de la brigade criminelle s'étaient intéressés à ces trois hommes et à cette femme, les dernières personnes à avoir été en contact avec la victime - une ancienne journaliste pigiste de 33 ans - peu avant son décès. Il s'agissait de marginaux que la victime aurait fréquentés entre le début de l'année et le 19 août 2013, date de sa disparition. Peu après les interpellations, les policiers s'étaient montrés très prudents quant à leur issue.

L'enquête s'est concentrée sur son environnement

Les enquêteurs étaient parvenus début octobre à mettre un nom sur le cadavre mutilé au niveau des jambes, retrouvé dans une gaine électrique par des ouvriers travaillant sur un chantier, rue Louis Pasteur Valléry-Radot, près de l'hôpital Bichat. La victime avait notamment travaillé, occasionnellement, pour France Télévisions, une collaboration à laquelle elle avait ensuite mis un terme en raison de problèmes personnels.

L'enquête s'est concentrée sur son environnement. Elle était originaire du sud de la France et vivait à Paris depuis quelques années. Un mois après sa disparition, le domicile de la victime, Caroline C., avait été cambriolé. Un cambriolage jugé étrange par les policiers car seuls quelques objets avaient disparu de l'appartement. L'affaire semble d'autant plus complexe que la journaliste faisait elle même l'objet d'une plainte pour menace de mort. Une procédure avait été ouverte au parquet de Nanterre pour «menaces de mort réitérées».

VIDEO. Paris : un tronc humain découvert en état de décomposition


Rixe mortelle Gare de Lyon: Quatre ans de prison pour l'auteur du ... - 20minutes.fr

JUSTICE - La cour d'assises de Paris n'a pas retenu la légitime défense invoquée par l'accusé...

Un jeune homme de 25 ans a été condamné jeudi soir à cinq ans de prison dont un avec sursis pour avoir tué d'un coup de couteau un lycéen de 17 ans lors d'une rixe en 2009 aux abords de la gare de Lyon à Paris.

La cour d'assises de Paris n'a donc par retenu la légitime défense invoquée par l'accusé, renvoyé pour meurtre et tentatives sur les deux autres jeunes qui avaient été blessés, mais a requalifié les faits en écartant l'intention homicide.

L'accusé, qui comparaissait libre sous contrôle judiciaire après avoir passé un an en détention provisoire, devait retourner en prison dans la nuit. Il est resté figé à l'énoncé du verdict de la cour, qui l'a déclaré coupable de coups mortels et violences volontaires avec arme. L'avocate générale Maryvonne Caillibotte, qui avait requis cette requalification, avait demandé une peine de 10 ans de réclusion criminelle.«Je ne peux pas démontrer que la mort était le but poursuivi» par l'accusé, a dit la magistrate. «Il n'est pas question qu'on considère que c'est une mort qui est due au hasard», a-t-elle ajouté.

Rencontre fortuite

Le jeune qui a perdu la vie, Mahmadou, avait été atteint d'un coup de couteau en plein cœur le 14 avril 2009 au petit matin, aux abords de la gare de Lyon à Paris, à l'issue d'une rixe déclenchée par une broutille: des moqueries après la chute d'un des copains de l'accusé, originaire d'Athis-Mons (Essonne) devant un groupe de plusieurs dizaines de jeunes gens originaires d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Leur rencontre était fortuite, tous attendaient un bus de nuit pour rentrer chez eux.,

L'avocate générale s'est dite «frappée de voir combien la description» faite par la mère de la victime et celle de l'accusé est «la même», chacun est décrit comme «un garçon bien». La «tragédie» de ce dossier s'est jouée entre ceux qui étaient les moins bagarreurs.

L'accusé armé et fluet, la victime à mains nues mais à la carrure imposante: tout en prenant compte du rapport de force déséquilibré, la magistrate a conclu que le geste de l'accusé, qui est resté regard baissé et mâchoires serrées pendant le réquisitoire, était «disproportionné» par rapport à la situation.

«J'ai pas réfléchi»

Le jeune homme prénommé Kamel, a affirmé avoir fait de grands gestes circulaires pour se dégager, alors qu'il était terrifié et acculé. Si la victime est décrite comme ayant essayé de s'interposer et de calmer les choses, l'accusé ne l'avait pas perçu ainsi. Pour lui, il le retenait par le bras et ses propos étaient menaçants.

«C'est un tabassage en règle», qu'ont subi Kamel et ses copains, a plaidé son avocat, Me Frank Natali, «il va réussir à s'enfuir le visage en sang», le nez cassé, mais «va être rattrapé et essaie de se défendre».

Dès le début du procès, a fait valoir l'avocat, «ses premiers mots n'ont pas été pour sa défense», mais pour exprimer sa «détresse, sa douleur, sa peine pour ce jeune homme» et sa famille. Prenant la parole une dernière fois avant que la cour ne se retire pour délibérer, l'accusé, a déclaré qu'il n'avait «pas voulu sortir cette arme» ni «l'utiliser», mais «simplement (se) dégager de là». «J'ai pris le risque, j'ai pas réfléchi à ce moment là», a-t-il ajouté, avant d'exprimer une nouvelle fois ses regrets.