SAINT-ÉTIENNE (LOIRE) De notre correspondant
YVES LEROY | Publié le 29.10.2013, 07h00
Jamais une équipe n'avait autant bousculé Paris cette saison. Pendant une heure, dimanche, Saint-Etienne a très nettement dominé le PSG, menant même 2-0, avant de craquer après l'expulsion de Lemoine (2-2). L'entraîneur des Verts, Christophe Galtier, 47 ans, a accepté de dévoiler le plan qu'il avait concocté pour ce rendez-vous à part.
La préparation
En s'appuyant sur les statistiques parisiennes, le coach stéphanois a opté pour des options tranchées : « Paris concède 85% de ses buts dans la première demi-heure. S'il y avait une faille, c'était celle-là et il fallait s'y engouffrer. » Il a donc choisi d'imposer « une pression offensive dès l'entame » et recherché « de la maîtrise pour pouvoir attaquer ». En milieu de semaine dernière, lorsque le PSG a atomisé Anderlecht (5-0), le manageur « [a] zappé à 3-0 » : « Je ne voulais pas être pollué et j'ai préféré rester sur ma première idée de ne pas faire que défendre. »
La causerie
Le discours d'avant-match, effectué pendant la mise au vert, n'a duré que quatre petites minutes. « J'ai inscrit sur un tableau le mot Exploit et sa définition : Dépasser les limites de l'ordinaire, détaille Galtier. Pour réaliser un exploit, il faut commencer par y croire. Mais je n'ai pas parlé de motivation. Sinon, on tombe dans l'excitation et cela fait déjouer. » Il a également écarté les références au passé, malgré les bons résultats précédents des Verts face au PSG (trois matchs sans défaite).
Les principes de jeu
Le coach a dressé deux priorités défensives : « Forcer Paris à jouer sur le côté et gérer la profondeur. J'ai une bonne charnière centrale dans le domaine aérien (Perrin, Zouma) et je préfère subir des centres qu'être perforé par le jeu court. On a joué plus bas que d'habitude pour ne pas prendre des ballons dans le dos. » En possession du ballon, le coach a réclamé toute la semaine à ses joueurs de ne pas « balancer » : « Je voulais qu'on ait un jeu direct, vertical, mais en passes courtes pour ne pas rendre le ballon trop vite. »
Les adversaires ciblés
Alors que de nombreuses équipes se focalisent sur le trio offensif Cavani-Ibrahimovic-Lavezzi, lui a ciblé les deux meneurs de jeu reculés du PSG : Thiago Motta et Verratti : « Si on les bloque, on peut jouer assez haut. Ces deux joueurs sont les premiers animateurs, c'est pour ça qu'on souhaitait gêner la sortie de balle. » Il reste néanmoins impressionné par le charisme de Zlatan : « Le patron sur le terrain, c'est Ibra. C'est une locomotive. Tu focalises sur lui, c'est un aimant. C'est pour ça que je préférais l'inciter à décrocher en mettant beaucoup de monde dans le cur du jeu. » Ce plan global a fonctionné pendant une heure, jusqu'à l'expulsion de Fabien Lemoine. Un joueur déjà averti que Christophe Galtier prévoyait de faire sortir quelques minutes plus tard
La préparation
En s'appuyant sur les statistiques parisiennes, le coach stéphanois a opté pour des options tranchées : « Paris concède 85% de ses buts dans la première demi-heure. S'il y avait une faille, c'était celle-là et il fallait s'y engouffrer. » Il a donc choisi d'imposer « une pression offensive dès l'entame » et recherché « de la maîtrise pour pouvoir attaquer ». En milieu de semaine dernière, lorsque le PSG a atomisé Anderlecht (5-0), le manageur « [a] zappé à 3-0 » : « Je ne voulais pas être pollué et j'ai préféré rester sur ma première idée de ne pas faire que défendre. »
La causerie
Le discours d'avant-match, effectué pendant la mise au vert, n'a duré que quatre petites minutes. « J'ai inscrit sur un tableau le mot Exploit et sa définition : Dépasser les limites de l'ordinaire, détaille Galtier. Pour réaliser un exploit, il faut commencer par y croire. Mais je n'ai pas parlé de motivation. Sinon, on tombe dans l'excitation et cela fait déjouer. » Il a également écarté les références au passé, malgré les bons résultats précédents des Verts face au PSG (trois matchs sans défaite).
Les principes de jeu
Le coach a dressé deux priorités défensives : « Forcer Paris à jouer sur le côté et gérer la profondeur. J'ai une bonne charnière centrale dans le domaine aérien (Perrin, Zouma) et je préfère subir des centres qu'être perforé par le jeu court. On a joué plus bas que d'habitude pour ne pas prendre des ballons dans le dos. » En possession du ballon, le coach a réclamé toute la semaine à ses joueurs de ne pas « balancer » : « Je voulais qu'on ait un jeu direct, vertical, mais en passes courtes pour ne pas rendre le ballon trop vite. »
Les adversaires ciblés
Alors que de nombreuses équipes se focalisent sur le trio offensif Cavani-Ibrahimovic-Lavezzi, lui a ciblé les deux meneurs de jeu reculés du PSG : Thiago Motta et Verratti : « Si on les bloque, on peut jouer assez haut. Ces deux joueurs sont les premiers animateurs, c'est pour ça qu'on souhaitait gêner la sortie de balle. » Il reste néanmoins impressionné par le charisme de Zlatan : « Le patron sur le terrain, c'est Ibra. C'est une locomotive. Tu focalises sur lui, c'est un aimant. C'est pour ça que je préférais l'inciter à décrocher en mettant beaucoup de monde dans le cur du jeu. » Ce plan global a fonctionné pendant une heure, jusqu'à l'expulsion de Fabien Lemoine. Un joueur déjà averti que Christophe Galtier prévoyait de faire sortir quelques minutes plus tard
Le Parisien
> Accédez à l'intégralité des contenus sur web, mobile et tablette à partir de 1
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire