lundi 14 octobre 2013

Primaire PS à Marseille : les bureaux de vote fermeront plus tard - Libération

Les bureaux de vote resteront ouverts jusqu'à 20 heures, suite à quelques incidents d'organisation. La participation à la primaire socialiste citoyenne de Marseille est «particulièrement élevée et comparable, avec près de 6 000 votants à la mi-journée, à celle de la primaire présidentielle», a déclaré dimanche Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS. Fontanel, qui a fait part, lors d'une conférence de presse à Marseille, de sa «satisfaction», a par ailleurs indiqué qu'il y avait dans un bureau du XVe arrondissement de la ville «des discordances de dates de naissance» et qu'au «bénéfice du doute les personnes concernées n'ont pas voté», soit quelques dizaines d'électeurs.

«Je suis choquée», a dit la sénatrice Samia Ghali à l'AFP, demandant que de nouveaux listings soient présentés dans l'après-midi, afin que les électeurs puissent voter, et affirmant que «cent» personnes n'avaient pas pu voter. «Il y a 54 autres bureaux où les choses se passent normalement», a tenu à souligner Fontanel.

Plusieurs délégués de candidats ont fait part aux journalistes de divers problèmes. Ainsi le représentant de Christophe Masse, Pascal Chamassian, a indiqué qu'un bureau de vote avait été oublié dans le XIIIe arrondissement et a dit vouloir «faire un recours» auprès de la Haute autorité pour les primaires (HAP).

Le représentant de Marie-Arlette Carlotti, Jean-Paul Giraud, a estimé qu'il y avait un problème technique d'organisation et un problème de vote individuel. Certains représentants de candidats ont en effet dénoncé l'organisation de covoiturages ou de transports collectifs.

Pour Fontanel, un problème sur un bureau de vote «n'invalide pas un scrutin», même si «ça peut localement et légitimement provoquer des tensions». En raison de l'affluence, la HAP n'exclut pas de prolonger l'ouverture des bureaux, mais c'est une décision qui doit être prise par la commission électorale.

Par ailleurs, Samia Ghali, qui a été accusée d'avoir affrété des bus pour conduire ses partisans jusqu'aux bureaux de vote, s'est défendue en indiquant qu'il s'agissait de «covoiturage». «Il y a eu du covoiturage et je l'assume», a-t-elle dit sur i-Télé. La HAP avait indiqué à l'AFP qu'il n'y avait rien d'illégal dans le fait d'affréter des bus pour faire venir les électeurs.

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