«?C'est inexact?! Si l'on soustrait les droits de mutation, que tous les contribuables ne paient pas, et l'évolution des bases, l'augmentation du nombre d'habitants, nous sommes plutôt sur une hausse de 10?%?», rétorque Bernard Gaudillère. Au-delà de la bataille de chiffres, une chose est sûre?: Paris vit confortablement du produit de ses impôts, qui représentent 3,05 milliards sur un budget de 7,9 milliards. Trop confortablement aux yeux de NKM, qui dénonce une gabegie. «?Nous avons beaucoup investi, autour de 1,5 milliard par an, et nous devons assumer des dépenses obligatoires plus fortes qu'il y a dix ans. Pour ce faire, nous avons préféré augmenter un peu l'impôt, si nécessaire, et maîtriser nos dépenses, plutôt que trop nous endetter?», rétorque Bernard Gaudillère. Une bulle de prospérité dont la pérennité n'est pas garantie?: devenue métropole, Paris, ville riche, devra sans doute encore plus partager avec ses voisines.
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