vendredi 20 septembre 2013

Menace contre l'école juive de Toulouse : un suspect en garde à ... - Le Parisien

Un homme soupçonné d'avoir proféré des menaces de mort dans un appel téléphonique à l'école Ohr Torah (ex-Ozar Hatorah) de Toulouse où Mohamed Merah avait froidement assassiné trois enfants et un père de confession juive, a été interpellé ce jeudi en Haute-Saône.

L'individu est soupçonné d'avoir téléphoné lundi à l'établissement en se faisant passer pour «le cousin de Mohammed Merah» et en disant qu'il voulait «tous les tuer». Selon le quotidien régional l'Alsace, il aurait annoncé qu'il allait commettre des crimes le soir-même au sein de l'école. « Je vais vous fumer ce soir», aurait-il déclaré selon le journal alsacien.

Le jeune, âgé d'une vingtaine d'années, a été interpellé ce jeudi matin par les gendarmes au domicile de sa mère, dans les environs de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), d'après les informations de L'Alsace. Arrêté pour « menaces de mort réitérées en raison de l'appartenance à une religion », il a été placé en garde à vue à Lure dans les locaux de la brigade de recherches.

Une école régulièrement menacée

Il devait être déféré vendredi devant le parquet de Vesoul. L' a été confiée à la gendarmerie Haute-Saône et à la police de Toulouse, sous la direction conjointe des parquets de Toulouse et Vesoul. L'école Ohr Torah est régulièrement la cible de menaces et d'appels malveillants qui font l'objet d'un signalement systématique au parquet.

Le 19 mars 2012, Mohamed Merah a abattu trois enfants et un enseignant de l'école juive qui s'appelait alors Ozar Hatorah. Petit délinquant de banlieue ayant basculé dans l'islamisme radical, il venait de tuer les jours précédents trois parachutistes. Finalement identifié par les enquêteurs, il a été tué par le Raid le 22 mars à l'issue du long siège de son appartement à Toulouse.

Depuis l'affaire Merah, le souci de ne pas faire d'émules a poussé les autorités à la fois à une grande discrétion et à une grande sévérité contre tous ceux qui glorifieraient sa mémoire.

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