mercredi 11 septembre 2013

JO-2024: Le Guen et Karoutchi favorables à une candidature de Paris - Le Parisien

Après l'échec retentissant de Paris pour l'organisation des JO 2012 (finalement attribués à Londres), la capitale va--telle goûter à une nouvelle candidature? C'est en tout cas le souhait de Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine et de Jean-Marie Le Guen, député PS de .

Les deux responsables politiques ont appelé séparément lundi à une candidature du Grand Paris pour les Jeux Olympiques d'été de 2024. Cette annonce intervient au lendemain de la désignation de Tokyo comme ville organisatrice des Jeux olympiques de 2020. Elle intervient aussi la veille de l'élection par le Comité international olympique (CIO) d'un nouveau président en remplacement de Jacques Rogge et surtout le jour choisi par Rome pour annoncer qu'elle réfléchissait sérieusement à entrer dans la course pour 2024.  

Roger Karoutchi, qui avait aussi défendu une candidature parisienne en 2012 (où Londres l'a emporté), a fait valoir dans un communiqué que 2024 «serait un symbole fort pour Paris et l'Ile-de-France» car «cela ferait exactement un siècle qu'ont eu lieu à Paris les JO de 1924 sur proposition de Pierre de Coubertin», rénovateur des JO de l'ère moderne. «Mais il faudra cette fois-ci que tous les acteurs jouent collectif: l'Etat, la Région, la Ville de Paris, et s'il est créé d'ici là, le pôle Métropolitain du Grand Paris», a souligné celui qui est aussi président de la commission des finances du Conseil régional d'Ile-de-France. A l'instar de Londres qui avait profité de l'aubaine économique des JO, Roger Karoutchi espère un tel effet pour la région parisienne avec à la clé le financement de projets phares à l'instar du CDG Express: une liaison directe Paris-Roissy.

Député de Paris, le socialiste Jean-Marie Le Guen met aussi en avant, dans un communiqué, le «symbole» que représenterait de passer de 1924 et «les Jeux de la capitale» à 2024 et les «Jeux de la métropole». «La candidature du Grand Paris sera l'occasion d'attirer les yeux du monde entier sur notre métropole, sur le dynamisme de ses territoires et la diversité de sa population», avance M. Le Guen, voyant dans la victoire de Tokyo une «excellente nouvelle» qui «préserve toutes les chances de l'Europe d'accueillir la prochaine édition». Une allusion à la règle tacite mais non écrite d'une alternance entre les continents. Logiquement après Tokyo en 2020, l'Amérique du Nord, l'Europe voire l'Afrique pourraient accueillir la compétition. Tirant les enseignements de l'échec de Paris 2012, pour Le Guen, «il est important de mettre en récit notre candidature» et d'éviter «le piège de se contenter de mettre en avant l'héritage historique et culturel de Paris». «Le Grand Paris permet de dépasser ce cadre et de réinventer Paris dans l'imaginaire collectif mondial comme une ville moderne inscrite dans son temps», a-t-il plaidé.



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