«Il y a quelques points positifs comme le rallongement prévu sous certaines conditions de la trêve hivernale, mais la plupart du texte nous inquiète, notamment l'encadrement des loyers qui va très certainement les pousser à la hausse», a expliqué le porte-parole du DAL Jean-Baptiste Eyraud. «Le fait que le bailleur puisse exiger des pénalités si son locataire ne paye pas est aussi très préoccupant et va entraîner encore plus de précarité», a-t-il ajouté.
Le projet de loi instaure d'ici au 1er janvier 2016 une Garantie universelle des loyers (Gul), qui protégera les propriétaires des impayés en se substituant à la caution. Le financement précis reste à déterminer mais devrait s'appuyer sur une cotisation, payée à parité par bailleurs et locataires. Il encadre aussi les loyers dans les zones tendues, où la demande excède largement l'offre de logements.
«Au final, ce texte ne prend pas à bras le corps nos problèmes et ne propose rien pour assurer un hébergement durable», a déploré Diaby, logée depuis 2010 dans un hôtel du IXe arrondissement de Paris avec sa fille.
Les manifestants comptent rester au moins jusqu'au 5 octobre sur la place de la République.
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