Pour être honnête, le début de rencontre allait leur donner raison. Maladroits et peu dans le rythme, les joueurs de Nanterre faisaient pale figure face à un Paris-Levallois qui prenait rapidement ses aises. Nicolas Lang (21 points) se positionnait en bourreau en chef pour assommer régulièrement les joueurs de Pascal Donnadieu. Au milieu du premier quart-temps, les Parisiens faisaient le break. Les Nanterriens limitaient la casse juste avant la pause, mais ils avaient régulièrement fleurté avec les 20 points de retard. Pour l'heure, les mauvaises langues avaient raison.
Mais il faut rappeler que Nanterre est handicapé par des absences d'importance. Kevin lisch (fracture à un doigt), Xavier Corosine (entorse à un doigt) et Ali Traoré (tout juste engagé) n'étaient pas sur le parquet de Mouilleron-le-Captif. Cela n'a pourtant pas été suffisant pour empêcher Nanterre de faire honneur à son titre. Plus agressifs, plus adroits (47,62 %) les Nanterriens ont alors tenu la dragée haute au Paris version Beugnot qui avait, jusque-là brillé en attaque. Revenus à 8 points, les Nanterriens s'offraient un dernier quart-temps plein de suspense. A 5 points des Parisiens, Nanterre faisait l'erreur de rester maladroit sous le panier. Il n'en fallait pas plus au vainqueur de la Coupe de France pour conserver une marge suffisante et s'imposer de neuf points (81-72).
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