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Veolia, le numro un mondial de l'eau et des dchets, a obtenu vendredi 4 octobre de conserver pour quinze ans supplmentaire l'essentiel du march de l'eau dans la communaut urbaine de Marseille. Ce contrat couvre un million de personnes dans l'agglomration, pour un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros.
Par le biais de sa filiale Socit des eaux de Marseille (SEM), Veolia a obtenu de la communaut urbaine Marseille Provence Mtropole (MPM) le prolongement d'une dlgation de service public qu'elle dtient depuis soixante ans sur "l'exploitation du service public d'eau potable". Avec 17 communes regroupant environ un million d'habitants, il s'agit du deuxime plus gros contrat dans l'eau en France, derrire celui du Sedif (149 communes de la banlieue parisienne, 4 millions de personnes), que Veolia dtient galement. Les cologistes et les communistes, qui rclamaient le retour d'une rgie publique de l'eau, n'ont pas obtenu gain de cause.
PAS D'AUGMENTATION DU PRIX DE L'EAU
La dlibration de MPM devra tre confirme par les lus lors d'un vote prvu le 25 octobre. En contrepartie d'une baisse substantielle sur la distribution de l'eau, la communaut urbaine avait obtenu de Veolia l'engagement d'"investissements consquents" dans l'assainissement, rendus obligatoires par le durcissement des normes europennes. Cela devrait se traduire par "un maintien du prix de l'eau pour le consommateur".
MPM a ainsi obtenu que soient inclus dans l'accord la construction ou la rnovation de plusieurs ouvrages. "Si on ne le fait pas, on ferme les plages en 2015", avait prvenu la prsidente de la commission agglomration coresponsable, Martine Vassal. A cette date, l'entre en vigueur d'une nouvelle directive interdira en effet la baignade pour des niveaux de pollution rgulirement atteints dans la ville, lors des fortes pluies.
La SEM se partagera galement avec une filiale de Suez (la Seram) les trois lots d'assainissement des eaux en jeu, dont le march total s'lve un milliard d'euros.
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