Le secrtaire d'Etat John Kerry a assur mercredi que les Etats-Unis btissaient une coalition internationale pour d'ventuelles frappes militaires contre la Syrie, notamment avec la France et des pays arabes.
Le chef de la diplomatie amricaine est omniprsent dans les mdias et devant des commissions parlementaires depuis que le prsident Barack Obama a annonc samedi sa dcision de principe d'une action arme limite contre le rgime syrien, la condition d'avoir le feu vert du Congrs.
"Nous construisons une coalition avec d'autres pays, dont ceux de la Ligue arabe"
"Nous construisons (une coalition) avec d'autres pays, dont ceux de la Ligue arabe", a dclar John Kerry devant la commission des Affaires trangres de la Chambre des reprsentants, o il a vant les mrites de frappes contre Damas pour punir le rgime d'avoir perptr un massacre aux armes chimiques le 21 aot. "Des pays ont exprim leur volont d'agir", a dtaill le ministre, citant l'Arabie saoudite, les Emirats, les Qataris, les Turcs et les Franais, insistant sur le fait que Paris s'tait port volontaire pour s'associer Washington dans une possible action militaire en Syrie.
Les Etats-Unis ne veulent pas s'impliquer militairement sur le terrain en Syrie, mais entendent dgrader son arsenal chimique et la dissuader de s'en servir de nouveau comme il y a deux semaines prs de Damas avec la mort, selon Washington, de 1.429 personnes.
Pas de troupes au sol ni d'implication dans la guerre civile
John Kerry a rpt qu'en aucun cas son pays n'enverrait des troupes au sol et s'engagerait dans la guerre civile. D'aprs lui, les Etats-Unis ont communiqu avec plus d'une centaine de pays, dont 57 ont reconnu que le rgime du prsident Bachar al-Assad avait utilis des armes chimiques. Et un certain nombre d'entre eux ont demand de faire partie d'une opration militaire, a affirm John Kerry, citant encore la Turquie, membre de l'Otan et les Franais.
Le ministre amricain, francophile et francophone, avait flatt Paris vendredi comme la plus ancienne allie de l'Amrique, en allusion l'appui de Franais la Rvolution de la fin du XVIIIe sicle.Le secrtaire d'Etat a en outre fait savoir que des pays arabes avaient offert de supporter les cots (financiers) d'une ventuelle action arme.
John Kerry s'est exprim pendant plus de quatre heures devant cette commission de la Chambre au lendemain d'une premire audition devant la commission du Snat, laquelle a approuv le projet de frappes. Les allocutions ont t perturbes par des militants pacifistes: mercredi, ils taient assis derrire John Kerry, levant leurs mains ouvertes macules de peinture rouge en signe de protestation silencieuse. Sans s'interrompre, le secrtaire d'Etat a compar le prsident Assad Hitler et Saddam Hussein, qui ont eux aussi utilis des armes chimiques.
Avec
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