Publié le 24.10.2012, 09h08
La Bourse de Paris a terminé en légère hausse mercredi, rebondissant après trois séances consécutives de baisse, grâce à la stabilisation de l'activité en Chine et à plusieurs résultats de bonne facture aux Etats-Unis.
Le CAC 40 a gagné 0,59% à 3.426,49 points dans un volume d'échanges de 2,345 milliards d'euros.
Sur les autres places européennes, Londres a grignoté 0,12%, Francfort 0,27%. L'indice Eurostoxx 50 a gagné 0,51%.
Le marché parisien "a tenté un timide rebond après les lourdes pertes" récemment enregistrées, souligne Derek Lawless d'ETX Capital. Le CAC 40 avait perdu 3,65% sur les trois dernières séances.
"De bonnes statistiques aux Etats-Unis et en Chine ont soutenu quelque peu la tendance", commente pour sa part Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.
L'activité manufacturière en Chine a continué à se contracter en octobre, mais à un rythme moindre (49,1 contre 47,9 en septembre), se rapprochant du niveau symbolique des 50, synonyme d'expansion économique.
Outre-Atlantique, les ventes de maisons individuelles neuves sont remontées en septembre à leur plus haut niveau en près de deux ans et demi.
"Plusieurs résultats d'entreprises aux Etats-Unis ont aussi rassuré les investisseurs après les publications globalement décevantes de ces derniers jours", relève M. Baradez.
Lockheed Martin et Boeing, deux poids lourds de Wall Street, ont notamment relevé leurs prévisions pour l'année.
Facebook a dégagé des résultats supérieurs aux attentes, ce qui fait flamber le titre outre-Atlantique (+20%).
Mais la situation en Europe a freiné la progression du marché parisien.
L'activité du secteur privé dans la zone euro a enregistré en octobre sa plus forte contraction depuis juin 2009 et l'indice de confiance des entrepreneurs allemands (Ifo) a reculé pour le sixième mois d'affilée.
Les investisseurs se tournent désormais vers les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine.
Aucune annonce majeure n'est attendue après le troisième programme d'assouplissement monétaire lancé par l'institut le mois dernier.
"Mais, on pourrait avoir des précisions sur les effets constatés par la Fed au niveau de l'emploi et de l'immobilier", selon M. Baradez.
PSA Peugeot Citroën a été au centre des attentions. Le titre a clôturé en baisse de 4,57% à 5,56 euros après avoir atteint son plus bas niveau en séance depuis 1986 (5,35 euros). Les investisseurs s'inquiètent de l'interventionnisme grandissant de l'Etat dans la gestion du constructeur. PSA a aussi dû renoncer au versement de tout dividende pendant trois ans pour que le gouvernement accepte de secourir sa banque.
EADS a gagné 2,82% à 26,60 euros, dopé par l'annonce d'une commande de 7,5 milliards de dollars (5,8 mds EUR) de la part de Singapore Airlines et par le relèvement des objectifs de Boeing.
STMicroelectronics a terminé en tête du CAC 40 (+3,66% à 4,82 euros) après avoir annoncé des ventes en recul de 11%, mais conformes aux attentes des analystes.
Michelin s'est adjugé 1,09% à 64,67 euros, porté par le relèvement de l'objectif de cours de JPMorgan.
Seb a chuté de 9,39% à 48,82 euros (plus forte baisse du SBF 120), pénalisé par l'abaissement des prévisions du groupe de petit électroménager après un troisième trimestre difficile.
JCDecaux a cédé 4,72% à 16,25 euros, pénalisé par Exane BNP Paribas qui a dégradé le titre de "neutre" à "sous-performance".
A l'inverse, Bic a été recherché (+5,12% à 92,14 euros), les investisseurs saluant la confirmation des objectifs annuels de l'entreprise après un troisième trimestre solide.
Enfin, BioMérieux s'est envolé de 5,87% à 73,02 euros après la confirmation de son objectif de "croissance des ventes" pour 2012.
Le CAC 40 a gagné 0,59% à 3.426,49 points dans un volume d'échanges de 2,345 milliards d'euros.
Sur les autres places européennes, Londres a grignoté 0,12%, Francfort 0,27%.
Le marché parisien "a tenté un timide rebond après les lourdes pertes" récemment enregistrées, souligne Derek Lawless d'ETX Capital. Le CAC 40 avait perdu 3,65% sur les trois dernières séances.
"De bonnes statistiques aux Etats-Unis et en Chine ont soutenu quelque peu la tendance", commente pour sa part Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.
L'activité manufacturière en Chine a continué à se contracter en octobre, mais à un rythme moindre (49,1 contre 47,9 en septembre), se rapprochant du niveau symbolique des 50, synonyme d'expansion économique.
Outre-Atlantique, les ventes de maisons individuelles neuves sont remontées en septembre à leur plus haut niveau en près de deux ans et demi.
"Plusieurs résultats d'entreprises aux Etats-Unis ont aussi rassuré les investisseurs après les publications globalement décevantes de ces derniers jours", relève M. Baradez.
Lockheed Martin et Boeing, deux poids lourds de Wall Street, ont notamment relevé leurs prévisions pour l'année.
Facebook a dégagé des résultats supérieurs aux attentes, ce qui fait flamber le titre outre-Atlantique (+20%).
Mais la situation en Europe a freiné la progression du marché parisien.
L'activité du secteur privé dans la zone euro a enregistré en octobre sa plus forte contraction depuis juin 2009 et l'indice de confiance des entrepreneurs allemands (Ifo) a reculé pour le sixième mois d'affilée.
Les investisseurs se tournent désormais vers les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine.
Aucune annonce majeure n'est attendue après le troisième programme d'assouplissement monétaire lancé par l'institut le mois dernier.
"Mais, on pourrait avoir des précisions sur les effets constatés par la Fed au niveau de l'emploi et de l'immobilier", selon M. Baradez.
PSA Peugeot Citroën a été au centre des attentions. Le titre a clôturé en baisse de 4,57% à 5,56 euros après avoir atteint son plus bas niveau en séance depuis 1986 (5,35 euros). Les investisseurs s'inquiètent de l'interventionnisme grandissant de l'Etat dans la gestion du constructeur. PSA a aussi dû renoncer au versement de tout dividende pendant trois ans pour que le gouvernement accepte de secourir sa banque.
EADS a gagné 2,82% à 26,60 euros, dopé par l'annonce d'une commande de 7,5 milliards de dollars (5,8 mds EUR) de la part de Singapore Airlines et par le relèvement des objectifs de Boeing.
STMicroelectronics a terminé en tête du CAC 40 (+3,66% à 4,82 euros) après avoir annoncé des ventes en recul de 11%, mais conformes aux attentes des analystes.
Michelin s'est adjugé 1,09% à 64,67 euros, porté par le relèvement de l'objectif de cours de JPMorgan.
Seb a chuté de 9,39% à 48,82 euros (plus forte baisse du SBF 120), pénalisé par l'abaissement des prévisions du groupe de petit électroménager après un troisième trimestre difficile.
JCDecaux a cédé 4,72% à 16,25 euros, pénalisé par Exane BNP Paribas qui a dégradé le titre de "neutre" à "sous-performance".
A l'inverse, Bic a été recherché (+5,12% à 92,14 euros), les investisseurs saluant la confirmation des objectifs annuels de l'entreprise après un troisième trimestre solide.
Enfin, BioMérieux s'est envolé de 5,87% à 73,02 euros après la confirmation de son objectif de "croissance des ventes" pour 2012.
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