Pour certains, ce serait peine perdue. Le passage de Chantal Jouanno à l'UDI signe la fin de ses ambitions dans la capitale. « Jouanno s'est grillée pour Paris. Dans le cas probable d'une candidature commune de droite, l'UMP ne la soutiendra jamais » explique un responsable UDI sous couvert d'anonymat. De fait, les élus UMP de Paris ne décolèrent pas contre ce qu'ils nomment « une trahison ». Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris et Jean-François Legaret, chef de file des élus du Conseil de Paris, demandent à Chantal Jouanno de « tirer toutes les conséquences de sa décision », en bref de démissionner de ses mandats de sénatrice et de conseillère régionale d'Ile-de-France. Ce que cette dernière a refusé catégoriquement. François Fillon, lui-même, dont la volonté d'être candidat à Paris semble s'amenuiser au fur et à mesure que la campagne de l'UMP s'intensifie, s'est déclaré « déçu et choqué » par le revirement de Jouanno. Pour l'instant la droite verrait s'affronter, dans le cadre de primaires, Rachida Dati, maire du 7 e, Pierre Lellouche, député de Paris depuis 1997 et des challengers présumés, comme Claude Goasguen, député maire du 16 e.
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