mercredi 31 octobre 2012

Tennis - Masters Paris-Bercy Paris-Bercy: Novak Djokovic ne ... - Eurosport.com FR

Guy Forget a dû pousser un petit soupir de soulagement. Mardi soir, à l'heure du dîner, le nouveau patron du Masters 1000 de Bercy n'aura pas l'appétit coupé. Son tournoi n'est pas complètement décapité. Les forfaits de Rafael Nadal et surtout celui de Roger Federer, la veille de l'ouverture des festivités au POPB, avaient porté un mauvais coup au rendez-vous de l'est parisien. La perspective d'un possible renoncement de Novak Djokovic, alimentée par la rumeur d'un "gros rhume" du Serbe depuis lundi soir, avait de quoi donner des sueurs froides aux organisateurs. Mais pas de panique. Djokovic est là et bien là.

Mardi après-midi, lors d'un point presse, le Serbe a confirmé sa participation et affiché sa bonne volonté. Dès son entrée dans la salle d'interview, le chef de presse avait d'ailleurs mis fin aux supputations en annonçant que Djokovic ne répondrait à aucune question sur les "rumeurs parues dans la presse." Pas question, donc, de négliger Bercy. "2012 n'est pas terminée, a-t-il affirmé. J'ai joué plus de 80 matches cette saison et je ne suis sûrement pas le gars le plus frais du circuit, mais il y a encore deux rendez-vous importants avec Bercy et le Masters et je veux me concentrer sur ces deux tournois. Je veux tout donner sur ces deux semaines avant de partir en vacances."

Pas là pour préparer le Masters

Contrairement à Roger Federer, présent à Bâle devant son public la semaine dernière, Nole a fait son impasse une semaine plus tôt. "Ne pas venir à Bâle était la bonne décision", estime-t-il. La seule possible s'il voulait enchainer Paris et Londres, et y jouer sa chance à fond. Car Djokovic l'assure, s'il vient ici à Bercy, ce n'est pas pour jouer deux matches de préparation avant de se retirer. "Ce ne serait pas du tout juste pour moi et pour ce tournoi d'essayer d'imaginer des tactiques qui feraient que je ne jouerai pas à 100 % cette semaine pour préparer la semaine prochaine, affirme-t-il. Je ne pense pas comme cela. Et je vais rester dans l'optique de gagner tous mes matches."

De quoi rassurer Forget et le public parisien, frustré l'an passé de voir le Serbe se retirer avant les quarts de finale. Mais physiquement, il se sent "beaucoup mieux" qu'à l'automne 2011. Voilà sans doute pourquoi il a décidé de tenter de doubler Bercy et Londres. Pour autant, cette perspective ne l'enchante pas vraiment. "C'est un sacré défi, effectivement, constate le Serbe. Jouer un Masters 1000 juste avant le rendez-vous le plus important de la fin de saison, ce n'est vraiment pas l'idéal. Mais le calendrier est comme il est et il faut l'accepter. Il n'y a pas d'autre choix malheureusement. Mais comme vous le savez, la saison a été raccourcie de deux semaines cette année puisque nous avons une période de repos. C'était le sacrifice à faire." Et Djokovic d'en appeler à "une autre option" dans les années à venir. Clairement, il ne fera pas ça tous les ans.

En ce qui le concerne, ce dernier coup de collier débouchera, quoi qu'il arrive, sur une jolie récompense: lundi prochain, il récupèrera la place de numéro un mondial et terminera la saison au sommet de la hiérarchie pour la deuxième année consécutive. "Je crois que ça montre que cette saison a été très bonne pour moi. Il a été difficile de rejouer après 2011 et de s'attendre à ce que je puisse renouveler ce que  j'avais fait l'an dernier. Mais j'ai gagné un Grand Chelem, j'ai remporté cinq tournois et j'ai été très régulier. L'année a été excellente pour moi, mais elle n'est pas terminée. Il reste deux gros objectifs." C'est tout ce que Bercy avait envie d'entendre.

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