samedi 20 octobre 2012

Paris doit réapprendre à gagner - Le Parisien

Quel visage offrira le PSG cet après-midi face à Reims pour ses retrouvailles avec la L1 après quinze jours de trêve internationale? Celui prometteur et séduisant de septembre lorsqu'il enchaînait les succès (Lille, Toulouse, Kiev, Bastia, Sochaux)? Ou celui plus triste et parfois inquiétant affiché lors des deux dernières sorties à Porto (défaite 1-0) en et à Marseille (2-2) pour le clasico du au début du mois?

Si l'on se réfère à l'opposition du jour, un modeste promu — certes, auteur d'un bon début de saison —, devrait gagner. Ce serait la logique. Mais à l'heure de renouer avec son quotidien, des doutes escortent l'équipe de Carlo Ancelotti.

Déjà, le technicien italien doit gérer de nombreuses absences au milieu de terrain : Verratti est suspendu, Motta et Chantôme blessés, Bodmer encore en phase de reprise. Idem avec les valides : Sissoko et Matuidi. Le premier n'a joué que soixante-deux minutes depuis août quand le second a multiplié les matchs et reste sur une grosse prestation mardi avec les Bleus en Espagne.

Quel état d'esprit pour Ibrahimovic ?

Les deux hommes devraient être titulaires aujourd'hui. « Sissoko a bien travaillé cette semaine, même s'il a eu un petit souci à l'estomac. Il est en bonne condition », a confié Ancelotti. Au sujet de l'international français, le technicien italien s'est montré encore plus clair : « Le PSG a besoin de lui en ce moment. Physiquement, il est très fort et il peut enchaîner. » Pour compenser les forfaits dans ce secteur, l'ex-coach de Chelsea a laissé entendre que Jallet et/ou Maxwell pourraient évoluer dans l'entre-jeu.

Pour préparer ce rendez-vous « historique » — cela fait trente-trois ans que les deux clubs ne se sont plus affrontés en L1, la dernière fois en juin 1979 pour une victoire (3-2) du PSG —, le staff parisien a été privé d'une bonne partie de son groupe retenue en sélection ou de Pastore, en Argentine, au chevet de sa mère. « Ce n'est pas facile de travailler ainsi, a reconnu Ancelotti. Mais ceux qui étaient là se sont bien comportés et l'ambiance était bonne. »

La dernière interrogation porte sur l'état d'esprit d'Ibrahimovic. Le Suédois a quitté Marseille très fâché le 7 octobre et a tenu des propos ambigus la semaine dernière au sujet de son attachement à l'AC Milan. « J'ai parlé avec lui, a rassuré Carletto. C'est normal qu'il dise du bien de Milan car c'est un grand club. »

Enfin, interrogé sur la Ibra-dépendance constatée face à l'OM, Ancelotti a servi une réponse pleine d'humour à son auditoire : « Ce n'est pas une mauvaise chose car il a beaucoup de qualités, je dis aux autres de le chercher tout le temps. » Il ne devrait pas en être autrement cet après-midi encore.

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