Publié le 20.10.2012, 14h16
A une semaine du congrès du PS qui doit introniser Harlem Désir à la tête du parti, Ségolène Royal juge "un peu étrange" le mode de succession, mais souligne qu'il faut en "voir le côté positif: on aura un congrès d'apaisement", quatre ans après celui de Reims.
Interrogée dans Le Monde daté de dimanche-lundi sur le regard qu'elle porte sur la succession de Martine Aubry, l'ex-candidate à l'Elysée répond : "Je vous accorde que cela peut paraître un peu étrange que le parti à l'origine des primaires ouvertes à tous les citoyens ait adopté des statuts conduisant à une prédésignation du premier secrétaire par quelques-uns".
Cela dit, ajoute-t-elle, "essayons de voir le côté positif: au moins, cette fois, on n'aura pas un congrès d'affrontement, mais un congrès d'apaisement".
Une référence au congrès de fin 2008, lorsqu'elle était candidate au poste de premier secrétaire et avait été battue d'une centaine de voix par Martine Aubry, dans des conditions qui avaient été contestées.
Dans cet entretien, la présidente de la région Poitou-Charentes, battue aux législatives et qui ne prétendait plus cette année aux plus hautes fonctions au PS, affirme que malgré cela, "(sa) passion pour la politique est intacte".
"Et je veux toujours être utile à mon pays", poursuit-elle. "Ce temps (des nouvelles responsabilités nationales, ndlr) viendra pour la bonne raison que, quand la tâche est difficile et immense, il faut rassembler toutes les forces et toutes les expériences", conclut-elle.
Sans surprise, Harlem Désir, qui était soutenu par tous les poids lourds du PS, a été élu jeudi premier secrétaire avec quelque 72,5% des suffrages des militants, face à Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche (27,5%). Le congrès de Toulouse, du 26 au 28 octobre, l'investira officiellement.
Des critiques ont accompagné depuis septembre tout le processus de désignation, jugé "opaque" et "verrouillé" par certains responsables du parti. Harlem Désir a lui-même proposé de réformer cette procédure.
Interrogée dans Le Monde daté de dimanche-lundi sur le regard qu'elle porte sur la succession de Martine Aubry, l'ex-candidate à l'Elysée répond : "Je vous accorde que cela peut paraître un peu étrange que le parti à l'origine des primaires ouvertes à tous les citoyens ait adopté des statuts conduisant à une prédésignation du premier secrétaire par quelques-uns".
Cela dit, ajoute-t-elle, "essayons de voir le côté positif: au moins, cette fois, on n'aura pas un congrès d'affrontement, mais un congrès d'apaisement".
Une référence au congrès de fin 2008, lorsqu'elle était candidate au poste de premier secrétaire et avait été battue d'une centaine de voix par Martine Aubry, dans des conditions qui avaient été contestées.
Dans cet entretien, la présidente de la région Poitou-Charentes, battue aux législatives et qui ne prétendait plus cette année aux plus hautes fonctions au PS, affirme que malgré cela, "(sa) passion pour la politique est intacte".
"Et je veux toujours être utile à mon pays", poursuit-elle. "Ce temps (des nouvelles responsabilités nationales, ndlr) viendra pour la bonne raison que, quand la tâche est difficile et immense, il faut rassembler toutes les forces et toutes les expériences", conclut-elle.
Sans surprise, Harlem Désir, qui était soutenu par tous les poids lourds du PS, a été élu jeudi premier secrétaire avec quelque 72,5% des suffrages des militants, face à Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche (27,5%). Le congrès de Toulouse, du 26 au 28 octobre, l'investira officiellement.
Des critiques ont accompagné depuis septembre tout le processus de désignation, jugé "opaque" et "verrouillé" par certains responsables du parti. Harlem Désir a lui-même proposé de réformer cette procédure.
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