Dans un stade à l'ambiance huis clos, le PSG se déplaçait en terre croate pour une victoire, forcément. Quand on joue une équipe qui a perdu tous ses matchs en Ligue des champions et sans Sissoko (donc pas de risque notable d'expulsion), c'est la moindre des choses.
Le début de rencontre démarre comme on l'avait prévu. Devant le rapport de force au regard des 2 effectifs, Paris prend vite les devant, Zagreb joue à 11 derrière et procède à quelques contres malicieux qui s'avèreront finalement pourris. Et cela, la défense parisienne n'y est pour rien. Il faut dire qu'Alex traîne une caravane et peine à contenir les offensives croates. Maxwell approche de la quarantaine et Marco Verratti voue un culte à l'agressivité de Sissoko. Un jaune en 10 minutes et des tacles aussi dangereux qu'Emile Louis dans une école maternelle. Paris a bien failli terminer le premier acte à 10.
Après avoir foiré quelques occasions, dont deux immanquables signées Ibrahimovic, le Suédois se rattrape en ouvrant le score. A l'origine, une bonne combinaison avec Ménez et un marquage lâche de je ne sais qui. Le Dinamo va alors s'exposer davantage (quoiqu'il se soit exposé tout le long de la rencontre) laissant plus de brèches aux Parisiens qui vont en profiter. Petit contre rapide de bonne famille, bien servi par Pastore, Ménez fixe un défenseur qui joue au ralenti et troue le gardien croate. Entre les jambes du gardien, le tourisme en Croatie est toujours ouvert.
Une seconde période médiocre
Au retour des vestiaires, les Rouge et Bleu affichent d'entrée leurs intentions. Ils réclament UNE VALISE pour la Croatie. Bodmer un peu (trop ?) juste pour son retour est remplacé par Momo Red Card. ATTENTION ALERTE EXPULSION. Le milieu argentin essaye de les faire voyager avec cette frappe en force qui trouve les filets (47ème). Ibra, lui, manque le but du KO avec ce lob mal ajusté.
La seconde période va manquer cruellement de rythme. On aurait pu croire les hommes d'Ante ?a?i?, remontés par le score et prêts à battre le fer devant les 500 personnes venus les supporter. Ils ne vont rien battre du tout. Le tableau d'affichage est comme vierge à en juger l'intensité de leur réaction et l'effectif dans sa globalité semble peu concerné. Un manque d'opposition affligeant et inexistant. Le jeu est totalement arrêté, tout le monde marche et les joueurs du club de la capitale s'entrainent aux corners et s'essaient à de belles transversales.
Au final, le PSG s'impose logiquement dans cet antre froide et moche de Zagreb. Moche comme ce match, moche comme la tête d'Hoarau totalement ratée en fin de rencontre mais le résultat est là. Et lui n'est pas moche du tout. Les hommes de Carlo Ancelotti devront maintenant se concentrer sur leur confrontation directe contre Porto et pourraient aller briguer cette première place tant convoitée du classement. Il faudra pour cela soigner sa différence de but. Pour le reste, cela devrait aller.
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