vendredi 21 décembre 2012

Coupes d'europe Ligue des champions et Europa Ligue Paris évite ... - DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace

Comme lors du tirage au sort des groupes à Monaco fin août, les Parisiens, dont le nom est sorti dans les derniers, ont dû attendre jusqu'à la fin pour connaître leur adversaire. Leonardo, présent à Nyon, a tremblé jusqu'au bout, longtemps sous la menace d'un déplacement à Madrid.

Finalement, le directeur sportif parisien se rendra le 12 février à Valence, là même où il a joué entre 1991 et 1993.

Valence aime la France

« Il y a des clasico européens incroyables et nous, on a ce match difficile, a ensuite réagi le Brésilien, plus soulagé que content. Le public de Valence est très chaud. Ils ont joué deux finales de Ligue des champions. On doit vivre ces moments tranquillement. Les images, la musique (de la Ligue des champions), c'est un rêve. Quelque chose de très fort est en train de se créer ».

Avant ce choc inédit, les deux camps peuvent afficher une confiance légitime car ils aiment les ressortissants du pays adverse et ont chacun un bilan positif face à eux.

Le PSG affiche un bilan de huit victoires, trois nuls et cinq défaites. Celle de Valence, plus longue, est même encore meilleure avec 13 victoires, quatre nuls et une seule défaite.

En Ligue des champions, Valence fait même encore mieux avec six victoires contre les clubs français, dont deux cette saison contre Lille en poule. Nantes est ainsi la seule équipe de L1 à avoir dominé Valence. Et c'était en 1980 (2-1).

Les Espagnols aiment tellement les Français qu'ils en comptent trois dans leur rang (Rami, Cissokho et Mathieu) auxquels on peut ajouter le Marocain Feghouli, formé à Grenoble.

« Cela fait 17 ans que le Paris Saint-Germain n'arrive pas en huitièmes de finale, et Valence, il y a huit et dix ans, ils étaient en finale. Nous, on monte, c'est vrai, mais favori je crois que cela n'existe pas. Même si on regarde les autres matches, il y en a beaucoup pour lesquels il est difficile de dire qui est le favori. Nous continuons notre chemin et nous sommes contents vraiment parce qu'on sent la possibilité de continuer », a prudemment réagi Leonardo.

Celui-ci peut regretter que le 8 e ait lieu si tard (aller le 12 février, retour le 6 mars au Parc des Princes), car le PSG vient de reprendre la première place de la L1 après s'être extirpé en novembre d'une crise violente, tandis que Valence n'est pas fringant.

La forme du club espagnol, seulement 11 e de Liga, semble en effet plus précaire. Leur entraîneur Mauricio Pellegrino a même été remplacé début décembre par Ernesto Valverde, qui a connu dimanche sa première défaite, à domicile contre le Rayo Vallecano.

« En décembre et en janvier, on a encore le temps d'améliorer les choses », a prévenu le dirigeant de Valence Jordi Bruixola.

Duels et affiches

Le tirage a réservé des duels déséquilibrés comme Galatasaray-Schalke et une affiche phare avec Real Madrid-Manchester United. Cette partie de rêve pourrait être une finale et verra le 5 mars le retour de Ronaldo à Old Trafford, avec en outre le duel générationnel entre Ferguson et Mourinho. Mais il y a également aussi un alléchant AC Milan-Barcelone, remake de la finale de 1994 remportée par les Lombards (4-0), et un intéressant Arsenal-Bayern.

Favori contre Donetsk, le Borussia Dortmund devra lui se méfier d'un Shakhtar à l'accent brésilien qui l'accueillera au cœur du rigoureux hiver ukrainien. Le Malaga-Porto semble, lui, nettement plus ensoleillé et les deux camps peuvent rêver d'un quart de finale. Enfin, comme souvent, la Juventus s'en sort bien en héritant du « Petit Poucet » écossais du Celtic Glasgow.

Europa Ligue : Lyon et Bordeaux pas vernis

Lyon et Bordeaux n'ont pas été gâtés puisqu'ils affronteront respectivement Tottenham et le Dynamo Kiev en 16 e de finale de l'Europa League.

Les deux clubs français encore en lice disputeront leur match aller à l'extérieur le 14 février, et recevront au retour, le 21 février. Entre ces dates, ils se retrouveront d'ailleurs en Ligue 1, à Chaban-Delmas pour la 25 e journée.

L'OL va devoir se frotter à l'actuel 4 e de la Premier League, qui compte dans ses rangs les buteurs Defoe et Adebayor, l'ailier Bale et les Français Gallas, Kaboul et surtout Lloris, gardien des Bleus et désormais des Spurs qu'il a rejoints en août dernier en provenance de Lyon.

Bordeaux hérite également d'un tirage relevé, avec le Dynamo Kiev, rodé aux compétitions européennes, même s'il était dans la poule du PSG en Ligue des champions, et s'est incliné deux fois (4-1 et 2-0).

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