« Les emplacements de ces nouveaux équipements ne sont pas secrets. Il ne s'agit pas de piéger les automobilistes, s'empresse de souligner la commissaire Laure Condomines, conseillère technique en sécurité routière à la PP. Il s'agit juste de renforcer nos outils de contrôle pour rester sur une bonne tendance en termes d'accidentologie. »
Avec 34 victimes de la route recensées dans la capitale durant les onze premiers mois, contre 48 durant la même période en 2011, l'année devrait en effet s'achever sur un bon bilan de la sécurité routière. « Bon… mais pas suffisant », indique-t-on à la PP, en rappelant que les piétons représentent à eux seuls 45% des victimes.
135 € d'amende et quatre points en moins
Pour ne pas limiter les contrôles automatisés aux seuls excès de vitesse, la majorité (11 sur 16) des nouveaux boîtiers seront des radars « feux rouges ». Ces étranges appareils perchés à 3 m de haut sur des mats totalement neutres (lire ci-contre) sont déjà en cours de rodage à des carrefours considérés comme particulièrement accidentogènes.
Près de 700 radars feux rouges sont désormais en service en France. Mais la capitale, sous-équipée, ne comptait jusqu'à présent qu'un seul boîtier de ce type, un appareil installé sur le quai de Gesvres (IVe) à la mi-2009. « Il était temps que nous en installions d'autres », se félicite Laure Condomines, en précisant que le radar du quai de Gesvres a « malheureusement » démontré son utilité. Lors de son installation, il se déclenchait 90 fois par jour. Trois ans plus tard, alors que l'effet de surprise a disparu, il continue à relever 50 infractions quotidiennes. Elles sont sanctionnées par une amende de 135 € et le retrait de quatre points de permis.
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