* Le pays où la France est intervenue militairement le plus souvent
* Les ressortissants français, "préoccupation unique"-Le Drian
PARIS, 28 décembre (Reuters) - Le refus français d'intervenir en Centrafrique pour sauver le régime de François Bozizé menacé par les rebelles de l'alliance Seleka illustre la volonté du gouvernement socialiste de mettre définitivement fin à la "Françafrique".
Le président centrafricain a demandé aux "cousins français" de l'aider à repousser les rebelles sur leurs positions initiales pendant la médiation internationale qui devait commencer vendredi à Libreville, au Gabon, pour permettre de trouver une solution à la crise. (voir )
Mais c'est précisément ce que la France se refuse à faire en Centrafrique, le pays où les troupes françaises sont intervenues le plus souvent en Afrique après la décolonisation en 1960.
"Notre préoccupation unique et forte est d'assurer la sécurité de nos ressortissants", a déclaré vendredi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian après un entretien à l'Elysée avec François Hollande.
Le président français avait affiché jeudi sa détermination à ne pas céder aux appels du gouvernement de Bangui.
"Si nous sommes présents, ce n'est pas pour protéger un régime, c'est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence la Centrafrique", a déclaré le chef de l'Etat en marge d'une visite au marché de Rungis, près de Paris. "Ce temps-là est terminé", avait-il insisté.
C'était le temps où, en 1979, l'opération Barracuda menée par des commandos français équipés d'hélicoptères Puma et d'avions de transport Transall participaient au renversement de Jean-Bedel Bokassa, qui s'était couronné empereur en 1977 lors d'une cérémonie ruineuse calquée sur celle de Napoléon en 1804. Suite...
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