samedi 29 décembre 2012

Paris carbure, Nanterre doute - Le Parisien

A une journée du terme de la phase aller (programmée dans un peu plus de deux semaines), les deux clubs franciliens ont achevé hier l'année 2012 avec des fortunes diverses. Pendant que -Levallois corrigeait Le Havre (94-73) et retrouvait la du , Nanterre a, lui, rendu les armes (77-87) contre Gravelines-Dunkerque, l'une des autres équipes à faire la course en tête.

Paris-Levallois assume son statut de candidat au titre

Paris-Levallois a déjà rempli un premier objectif cette saison. En battant Le Havre, l'équipe de la capitale a décroché son ticket pour la Leaders Cup (ex-Semaine des As), qui réunira du 15 au 17 février à Disneyland Paris les huit premiers de la phase aller. « On le prend, commente l'entraîneur Christophe Denis. Et nous n'irons pas pour y participer, comme la saison passée, mais pour bien y figurer. Cela dit, ce n'est qu'un passage et la saison est encore longue. » Coleader du championnat, en compagnie de… cinq équipes, Paris-Levallois est aussi dans la bagarre pour le titre de champion. L'équipe dispose des atouts nécessaires pour un couronnement, mais elle fait aussi preuve de prudence. « Après une victoire comme celle-ci, on se sent bien, reconnaît John Cox, l'arrière américain. Mais on doit rester concentrés et travailler dur pour la suite de la saison. » Une année 2013 qui demandera beaucoup d'efforts aux Parisiens, engagés sur plusieurs tableaux. « Il y a une usure car ce début de saison, lors duquel nous sommes parfois revenus de l'enfer, nous a vidés, insiste Denis. Il faut prendre soin de notre physique et de notre mental, qui sont bien atteints. La période de janvier-février, avec six déplacements de suite en février, sera le tournant de la saison. »

Nanterre paie encore son manque de constance

Prétendant aux playoffs ou galérien pour le maintien? Il semble bien compliqué de cataloguer Nanterre en cette — presque — moitié de saison. Dominés hier par l'armada de Gravelines, les joueurs de Pascal Donnadieu sont partis en vacances avec le dossard de 13e (à égalité avec le 10e) et une courte victoire d'avance sur la zone de relégation. Un dernier match en 2012 à l'image de leur début de campagne, où ils ont alterné le bon et le mauvais. Capable de plus beaux exploits, comme ses victoires au Paris-Levallois (77-81) et contre Chalon (81-74), Nanterre connaît aussi de dangereux trous d'air à l'image de cette déroute à Roanne (94-64) ou lors du troisième quart-temps contre Gravelines (45-40, 20e puis 55-67, 28e).

« C'est toujours la même chose, on fait une première période très intéressante mais on gâche tout en quelques minutes au retour des vestiaires, explique Donnadieu. On peut très bien jouer par séquences mais aussi être catastrophiques sans explications rationnelles. » Nanterre est une équipe de paradoxe donc.

« C'est frustrant et rageant, peste Xavier Corosine, qui défendra son titre au concours à trois points, demain lors du All Star Game à Bercy. Je suis convaincu que lorsqu'on joue bien, on est capable de rivaliser avec n'importe qui et qu'on peut viser autre chose que le maintien… Mais si on n'est pas capable de plus de constance, on jouera le maintien. »

 

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