mardi 1 octobre 2013

Assassinat de Kurdes à Paris : les proches demandent des ... - Le Monde

Omer Gney.

Les proches detrois militantes kurdes assassines Paris en janvier 2013 veulent savoir si l'assassin prsum, Omer Gney, avait fait l'objet de surveillance par les services de renseignement franais avant les crimes.

L'avocat de proches des victimes, Antoine Comte, a indiqu avoir fait "une demande portant sur l'ensemble des coutes administratives" qui auraient pu viser Omer Gney afin de "savoir s'il avait fait l'objet d'une surveillance" des services franais. "On m'a rpondu que cela n'avait pas de relation avec les faits, a regrett M. Comte, qui a fait appel de ce refus des juges antiterroristes. Ce refus (d'enquter sur ce point) ferme des portes qui mritent d'tre ouvertes."

Lire la note de blog : "Meurtre de trois militantes kurdes : le mystre Omer Gney"

Plusieurs hypothses ont t voques pour expliquer les assassinats de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez au centre d'information kurde (CIK) Paris : rglement de comptes interne au sein de la mouvance kurde dans un contexte d'ouverture de pourparlers de paix entre le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et Ankara, acte du mouvement turc d'extrme droite des "Loups Gris", assassinat politique (thse privilgie dans la mouvance kurde), voire crime crapuleux ou diffrend personnel. Sakine Cansiz tait une figure historique du PKK, considre comme proche de son chef historique, Abdullah Ocalan.

UN NON-KURDE PROCHE DE LA CAUSE

Gney, arrt huit jours aprs l'assassinat des militantes, avait t mis en examen le 21 janvier notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste". Selon le procureur de Paris, il avait t dsign par le PKK comme le chauffeur et l'accompagnateur Paris de Sakine Cansiz.

Aprs ce triple homicide, le CIK, proche du PKK, avait ni qu'Omer Gne soit Kurde ou militant de la cause kurde. Selon le centre d'information kurde, il s'tait rapproch du milieu associatif kurde de Paris partir de novembre 2011, gagnant "la confiance de la communaut" par "une attitude humble, innocente et serviable". Le CIK affirmait avoir appris aprs son arrestation qu'il tait "issu d'une famille proche de l'extrme droite nationaliste turque".

Ankara et le PKK, en lutte arme contre les forces turques depuis 1984, ont engag il y a un an un processus de paix qui marque le pas. Aprs avoir annonc en mars un cessez-le-feu unilatral, puis entam en mai le retrait de ses combattants du territoire turc, le PKK a annonc au dbut du mois la suspension de ce retrait, accusant le gouvernement de ne pas tenir ses promesses de rformes.

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