Les faits ont eu lieu à quelques heures du vernissage, devant témoins, alors que les quelque 180 galeristes et marchands vérifiaient leur stand et peaufinaient leurs installations. Cette galeriste qui a pignon sur rue, rive gauche, a été entendue durant cinq heures par les enquêteurs, dans les locaux de la police.
Mercredi soir, à quelques minutes du lancement de ce temple de l'art moderne qui réunit le tout Paris et expose ses œuvres jusqu'au 21 octobre, c'était l'omerta parmi les exposants. «La rumeur a effectivement circulé, glissait Georges-Philippe Vallois, galeriste et président du Comité professionnel des galeries d'art. Un collectionneur m'en a parlé. La galeriste en question aurait simplement été interrogée en tant que témoin pour un problème avec un artiste indien.»
L'enquête a été confiée à l'OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels), les «flics de l'art», compétents en matière de vol et de recel d'œuvres d'art, connus pour leurs investigations chez les antiquaires, les commissaires-priseurs et les galeristes. D'après une source proche de l'enquête, la galeriste aurait été entendue dans le cadre d'une affaire de blanchiment d'argent.
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