La Bourse de Paris se maintenait en hausse mercredi en milieu d'après-midi (+0,25%), dans un marché qui veut croire à un accord sur le déblocage de fonds pour la Grèce en début de semaine prochaine et encouragé par une légère progression à Wall Street.
A 16H10 (15H10 GMT), l'indice CAC 40 prenait 7,56 points, pour s'inscrire à 3.469,6 points dans un volume d'échanges étroit de 1,23 milliard d'euros.
Après une ouverture en baisse, le marché a récupéré du terrain, sur la foi de commentaires d'analystes et de responsables politiques, affirmant qu'une solution sera trouvée lundi par les Européens sur la Grèce.
Les ministres des Finances de la zone euro vont tenter une nouvelle fois de recoller les morceaux le 26 novembre après avoir échoué à se mettre d'accord dans la nuit de mardi à mercredi.
Un accord semble très probable lundi, estiment la plupart des intervenants sur le marché, soulignant que l'Europe ne peut pas se permettre, en cette période de fragilité, un échec sur la Grèce qui remettrait en cause la cohésion européenne.
"Même s'il subsiste des divergences politiques et pas uniquement techniques entre Européens, le fossé devrait être comblé grâce à une combinaison de techniques financières", qui permettront d'accorder le prêt supplémentaire à la Grèce, note le Crédit Agricole.
"Au pied du mur, les ministres des Finances vont arriver à se mettre d'accord (...) car les conséquences d'un échec seraient dramatiques sur les marchés financiers", indique le courtier EtxCapital.
A ces commentaires s'ajoutent des propos encourageants de responsables politiques. Le ministre français de l'économie Pierre Moscovici a déclaré que la zone euro était à "un cheveu" d'un accord sur la Grèce.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a renchéri quelques heures après indiquant entrevoir la possibilité d'un accord lundi.
Focalisés sur l'Europe les investisseurs s'intéressent peu aux annonces venant des Etats-Unis, d'autant que l'actualité outre-Atlantique commence à fonctionner au ralenti, à l'approche de la fête de Thanksgiving. Les marchés américains seront fermés jeudi et une partie de vendredi.
Le marché a toutefois apprécié la statistique sur les inscriptions hebdomadaires au chômage qui se sont révélées plus faibles que prévu.
Sur le front des valeurs, on note le repli significatif de Lafarge (-4,29% à 44,25 euros), après que le courtier Bernstein a décidé d'abaisser sa recommandation sur le titre, a-t-on appris de source de marché.
Peugeot accusait le coup de commentaires négatifs de Cheuvreux, et perdait 2,16% à 4,45 euros. En revanche Renault, qui a les faveurs de ce même courtier, gagnait 3,29% à 37,08 euros.
ArcelorMittal était en recul de 0,35% à 11,48 euros. Le gouvernement français a reçu deux offres pour le site de Florange (Moselle), que le groupe souhaite fermer, mais sur un périmètre plus vaste qu'initialement envisagé.
France Télécom gagnait 1,01% à 8,17 euros. L'opérateur a annoncé le lancement d'une nouvelle box internet très attendue pour février et l'ouverture de services de téléphonie 4G dans trois nouvelles villes.
Veolia Environnement gagnait 2,23% à 7,97 euros, profitant de l'annonce d'une réduction de sa dette après la finalisation de la vente de son activité déchets solides aux Etats-Unis.
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