Publié le 23.11.2012, 18h57
Les agents de la ville de Toulouse ont été absents plus de 30 jours chacun en moyenne en 2009, selon un décompte rapporté par la chambre régionale des comptes et évoqué vendredi à l'occasion du conseil municipal.
Chacun des 7.271 employés de la quatrième ville de France a manqué en moyenne 32 jours en 2009, dit la chambre dans un rapport sur la gestion de la ville. Le chiffre, qui était de 25 en 2007, a augmenté en deux ans de 26%.
Sur ces 32 jours, 17 étaient dûs à une "maladie ordinaire", dit la chambre sans préciser en quoi consistaient les 15 autres.
Le chef de l'opposition municipale, l'ancien maire UMP Jean-Luc Moudenc, s'est servi de cette augmentation de l'absentéisme contre celui qui a pris sa place au Capitole en 2008, le socialiste Pierre Cohen.
M. Moudenc, qui espère reprendre la mairie en 2014, chiffre le coût de cette augmentation à six millions d'euros par an. Il incrimine la politique de recrutement de la municipalité socialiste, qui aurait majoritairement embauché à l'extérieur pour pourvoir des postes de directeur. Elle aurait ainsi bloqué les promotions à tous les niveaux par effet de cascade et suscité la démobilisation.
"L'absentéisme est inférieur à la moyenne nationale pour une ville comparable" (de 1,6% par rapport aux grandes collectivités en 2010), réplique le maire. Il "n'en tire pas gloire car la situation est grave, même si elle n'est pas catastrophique", dit-il.
Mais il fait valoir que le nombre moyen de jours d'absence en 2009 était quasiment identique à périmètre constant à celui de 2005 (30 jours), c'est-à-dire sous le mandat de M. Moudenc. La mairie revendique aussi un important effort accompli depuis 2008 pour combattre l'absentéisme.
Chacun des 7.271 employés de la quatrième ville de France a manqué en moyenne 32 jours en 2009, dit la chambre dans un rapport sur la gestion de la ville. Le chiffre, qui était de 25 en 2007, a augmenté en deux ans de 26%.
Sur ces 32 jours, 17 étaient dûs à une "maladie ordinaire", dit la chambre sans préciser en quoi consistaient les 15 autres.
Le chef de l'opposition municipale, l'ancien maire UMP Jean-Luc Moudenc, s'est servi de cette augmentation de l'absentéisme contre celui qui a pris sa place au Capitole en 2008, le socialiste Pierre Cohen.
M. Moudenc, qui espère reprendre la mairie en 2014, chiffre le coût de cette augmentation à six millions d'euros par an. Il incrimine la politique de recrutement de la municipalité socialiste, qui aurait majoritairement embauché à l'extérieur pour pourvoir des postes de directeur. Elle aurait ainsi bloqué les promotions à tous les niveaux par effet de cascade et suscité la démobilisation.
"L'absentéisme est inférieur à la moyenne nationale pour une ville comparable" (de 1,6% par rapport aux grandes collectivités en 2010), réplique le maire. Il "n'en tire pas gloire car la situation est grave, même si elle n'est pas catastrophique", dit-il.
Mais il fait valoir que le nombre moyen de jours d'absence en 2009 était quasiment identique à périmètre constant à celui de 2005 (30 jours), c'est-à-dire sous le mandat de M. Moudenc. La mairie revendique aussi un important effort accompli depuis 2008 pour combattre l'absentéisme.
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