Une progression remarquée et remarquable
Il est depuis deux saisons la plaque tournante de l'olympique Lyonnais. Dans la notation des joueurs dans PES2013, il est passé de 71 dans le précédent opus à 81. L'évolution d'un pur produit lyonnais frappe à l'œil de Konami, des spécialistes et du sélectionneur de l'équipe de France. Gonalons est au juste milieu. Maxime Gonalons est un joueur simple. C'est le genre de joueur dont tout club a besoin au milieu de terrain pour transformer un cafouillage en une action de contre grâce à une relance intelligente. Il possède le physique de l'emploi 1m87 pour 76kg, un milieu défensif moderne grand et technique. Le comparer à Sergio Busquets est à la fois polémique et flatteur. Car il a le même gabarit, la même qualité technique et la même intelligence de jeu que l'espagnol. Mais de l'autre côté, Busquets, en plus d'être un excellent milieu défensif qui a tout gagné à seulement 24 ans, mène en parallèle une carrière flamboyante dans le monde du cinéma international. Tant mieux s'il excelle aux deux. Maxime Gonalons a donc fort à faire pour égaler Busquets, le footballeur.
Si la technique se mesurait par le nombre de petit pont effectués dans un match Amara Diané aurait eu le Ballon d'or plus d'une fois. La technique repose également sur la qualité de passe d'un joueur. Pour un milieu défensif c'est une qualité primordiale. Pendant que Verratti émerveille le football français de gestes imprévisibles, de passes raffinées et d'un culot incommensurable, Gonalons lui dans un autre style solidifie les bases de la maison lyonnaise. Plongé dans le grand bain de la ligue 1 par Claude Puel qui lui fait jouer son premier match professionnel lors de la saison 2009-2010, Gonalons fut utilisé avec parcimonie. Une adaptation à feu doux qui lui permet aujourd'hui d'appréhender son statut de titulaire avec beaucoup de maturité. Attaquant à 11 ans, comme l'ivoirien Yaya Touré dans sa jeunesse, Maxime est descendu d'un cran et colmate dorénavant les brèches devant la défense et apporte sa technique d'ancien buteur pour aller vers l'avant.
Polyvalence et diligence
En le voyant jouer, on a l'impression qu'il réalise tous ses gestes avec une application d'artisan. Sobre, un style pas très attirant à vue d'œil mais efficace pour un collectif à la fois dans le jeu long comme dans le jeu court. Il jouit de la confiance aveugle de son Coach Rémi Garde depuis deux saisons. Titulaire indiscutable depuis le début de la saison (13 matches titulaires en 13 journées), Gonalons symbole de la formation lyonnaise est associé avec le vétéran lyonnais nommé Steed Malbranque. Un rôle à l'américaine du « Good Cop, Bad Cop » avec un Malbranque version Sunderland plus dans la percussion et dans l'agression du porteur du ballon et un Gonalons dans la récupération et la distribution du jeu.
Un duo qui marche à merveille, belle trouvaille de Rémi Garde. Les supporters Lyonnais oublient même que Steed avait signé à AS Saint-Etienne il y a un an de cela. Comme quoi ! Son mètre 87 lui permet de disputer les ballons aériens d'être présent sur les corners défensifs comme offensifs. Déjà plus décisif, le vice-capitaine lyonnais en est déjà à 2 buts en 13 matches de ligue, un record pour lui. Lorsque Gonalons joue bien, Lyon gagne et vice versa. Son rayonnement dans le jeu défensif est la clé de la domination lyonnaise au milieu de terrain. Polyvalent et travailleur, Gonalons est le patron réservé de l'effectif des Gones.
Même si la situation peut évoluer dans les prochaines 24 heures, Michel Bastos et Lisandro sont apte même si ses chances sont plus minces déclarait Rémi Garde. Une victoire à l'extérieur pour Lyon leur permettrait de prendre la tête du championnat avec deux points de plus sur l'OM et le PSG. Marseille de son côté aura à cœur de capitaliser leur succès (1-0) à domicile face à Lille.
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