mercredi 28 novembre 2012

Marseille. La victime du braquage est un Morlaisien - Le Télégramme

Marseille. La victime du braquage est un Morlaisien

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«Abasourdis». À Taulé (29), les proches de Pascal Cueff étaient sous le choc, hier. Âgé de 47 ans et originaire de Morlaix, le chauffeur de car tué lundi à Marseille aurait «joué de malchance».

«C'était quelqu'un d'extrêmement sympathique. Pascal était joyeux, solaire, adorable avec tout le monde. On est tous choqués de la nouvelle. Ça nous paraît inimaginable, digne d'un mauvais film!» Cousine germaine de Pascal Cueff, Fabienne Rumeur témoignait, en fin de journée, de l'incompréhension de toute une famille. Répartis entre Rennes, Taulé, Plouvorn et Landivisiau, les proches du chauffeur de car, tué lundi par balle lors d'un braquage manqué, dans le 9e arrondissement de Marseille, n'en revenaient toujours pas, hier.

«Au mauvais endroit au mauvais moment»

La plupart avaient entendu la nouvelle à la radio, lundi matin. «J'ai tendu l'oreille, mais j'étais loin de penser qu'il pouvait s'agir de mon frère», témoigne la soeur aînée, Béatrice Kerbaol. C'est le maire de Taulé qui a apporté la funeste confirmation, lundi soir. «On ne comprend pas cette violence gratuite. Pascal n'avait, semble-t-il, même pas d'argent sur lui. Il a juste été au mauvais endroit, au mauvais moment. Le bar-tabac où il s'était arrêté prendre un café était sur son chemin, entre deux ramassages scolaires. Il devait dépanner, ce n'était même pas sa tournée habituelle!»

Des coups du sort

Célibataire, âgé de 47 ans, Pascal Cueff était né et avait fait toutes ses études à Morlaix. Il avait mis le cap sur Marseille, il y a dix ans, après neuf ans passés comme chauffeur aux cars de l'Élorn, à Landivisiau. Là-bas aussi, on affichait hier «la consternation». «Pascal, c'est quelqu'un que tout le monde connaît dans l'entreprise. Il aimait rouler sur de longues destinations et avait voulu changer d'air. Mais il avait gardé des tas de copains ici. Il revenait tous les ans nous saluer. C'était la joie de vivre!», se souvient le directeur commercial, Christian Postec. À l'incompréhension s'ajoutait, hier, la colère. «On entend parler de grand banditisme et de rivalité entre bandes. Mais Pascal n'a rien à voir là-dedans!», poursuit son cercle amical. «Il a joué de malchance. C'est la victime innocente d'un crime crapuleux», enchaîne Béatrice Kerbaol, rappelant au passage combien son frère avait, par le passé, déjà dû affronter d'autres coups du sort. «Il avait de lourdes séquelles d'un accident de la route, survenu à 20 ans, la veille de son engagement dans l'armée. Après des années de rééducation, il avait remonté la pente et repassé son permis poids lourds. Il boitait, il avait parfois mal. Mais son métier de chauffeur de car lui plaisait beaucoup.» C'est pour «le soleil» et un climat plus propice que le Morlaisien avait décidé de travailler à Marseille. «Mais ces derniers temps, termine sa soeur, il parlait souvent de revenir en Bretagne.»

  • Sophie Prévost
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