Des valorisations trop faibles, des coûts de listing trop élevés, des titres pas assez liquides avec des niveaux de flottants trop faibles. Autant de raisons qui détournent les petites sociétés de la Bourse, car elles ne parviennent pas, dans ces conditions, à assurer leur financement.
Un phénomène qui attire les prédateurs. Onze retraits de côte sur les 35 sont dus à des rachats des titres des actionnaires minoritaires par des fonds d'investissement ou par les actionnaires majoritaires. Le reste, ce sont essentiellement des fusions acquisitions ou des absorptions de filiales. Ou encore, des défaillances d'entreprises dans presque la moitié des cas.
"C'est le signe que le tissu de petites entreprises n'est pas assez solide" estime un gérant. La création d'une bourse pour les PME annoncée il y a quelques jours par NYSE Euronext pourrait infléchir cette tendance. D'autant que les valorisations sont en train de reprendre des couleurs. "Ce qui pourrait réconcilier les entreprises avec la bourse" selon un gérant qui ajoute : "2013 sera un meilleur cru que 2012 pour la cote parisienne".
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