«Marquer les esprits et se gameller (sic) juste après ça ne sert pas à grand chose.Après 17 mois à la tête de l'équipe, Garde pose sa patte. Sa philosophie de jeu est comprise et adoptée. Lui-même n'a jamais fui sa responsabilité dans la déroute à Toulouse (0-3). Et a désormais compris que son système en 4-2-3-1 avec Malbranque comme chef d'orchestre peut être aussi efficace à l'extérieur qu'à domicile. «Il ne peut pas y avoir de jeu sans état d'esprit et un état d'esprit sans principe de jeu, insiste-t-il. C'est un comportement global. C'était particulièrement intéressant à Marseille.» La performance de l'OL a permis d'effacer toutes les interrogations. «On a probablement marqué les esprits mais marquer les esprits et se gameller (sic) juste après ça ne sert pas à grand chose. Pour que Marseille soit plus qu'un épiphénomène, il faut bonifier ça par une victoire.»
Ce sera contre Montpellier, dont on aurait presque oublié qu'il est le champion en titre. «Pas moi, affirme Garde. C'est un adversaire de calibre, sans doute plus libéré depuis qu'il est éliminé de la Ligue des champions, qui est en train de se redresser.» Les Héraultais restent sur deux victoires d'affilée et sont invaincus depuis 6 matches en L1. «C'est une belle série mais ils ont laissé beaucoup d'énergie face à Nice (3-2 mercredi en Coupe de la Ligue)», remarque Vercoutre. L'OL a un statut de meilleure équipe à domicile à défendre. Et de leader.
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