Malmenés par les critiques après leur élimination en Coupe d'Europe, secoués en interne par la polémique autour de Servat, entraîneur-joueur, décidé à retrouver le terrain, les Toulousains, fébriles, ne se sont pas rassurés devant leur public par ce succès étriqué sur Biarritz (19-14), émaillé d'offensives sporadiques, de tirs manqués et de multiples fautes de mains, comme face au Leicester. Quant aux Biarrots, venus à Ernest-Wallon pour valider leur travail effectué par le duo Faugeron-Rodriguez, ils méritent mieux qu'un bonus défensif.
D'entrée de jeu, Toulouse met pourtant les choses au(x) point(s). Un but de Lionel Beauxis (3e) et un groupé-pénétrant dynamique pour l'essai en force de Louis Picamoles (5e), donnent des couleurs au jeu toulousain. Le manager Guy Novès, d'une petite tape amicale sur le sommet du crâne de son adjoint, William Servat, salue le travail bien fait, vite fait, comme s'il n'y avait plus aucun problème au sein du club.
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