Publié le 17.10.2012, 09h07
La Bourse de Paris a terminé mercredi soir sur une hausse de 0,76%, dans un marché qui s'attend à des avancées positives sur l'Espagne et veut reprendre confiance après de publications trimestrielles américaines, pour l'instant plutôt bien interprétées.
A la clôture, l'indice CAC 40 a pris 26,56 points pour s'inscrire à 3.527,50 points, dans un volume d'échanges de 3,470 milliards d'euros, soit légèrement plus fourni que la moyenne de ces dernières semaines.
"Dans l'ensemble la confiance s'améliore grâce à des publications trimestrielles bien interprétées et à l'éloignement de la crise de la dette européenne qui avait tant pesé sur les marchés", résume Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.
Les marchés attendent très prochainement une solution à la crise financière espagnole, à savoir que Madrid formule sa demande d'aide à l'Europe, ce qui permettra l'activation du programme de rachats d'actifs promis par les institutions bancaires européennes.
"Pour autant la prudence reste de mise à la veille du sommet européen des 18-19 octobre", rappelle Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.
Sauf coup de théâtre, la demande de Madrid pourrait intervenir dès la semaine prochaine, a confié à l'AFP une source diplomatique européenne.
L'idée serait que Madrid demande une ligne de crédit de précaution, pour bénéficier du nouveau programme de rachat de dette de la Banque centrale européenne, sans pour autant nécessairement puiser dans les fonds de secours de la zone euro.
Outre cette perspective positive sur l'Espagne, les investisseurs ont également bien accueilli la bonne surprise sur le front de l'immobilier américain. Les mises en chantier de logements ont bondi dans le pays en septembre à leur plus haut niveau depuis juillet 2008.
Sur le front des valeurs, BNP Paribas a gagné 2,60% à 41,75 euros, Société Générale a pris 3,28% à 26,11 euros, profitant des anticipations sur la demande d'aide espagnole qui permettrait de stabiliser les marchés financiers et d'éviter des risques de crédit. Le Crédit Agricole a fait cavalier seul perdant 2,86% à 6,21 euros, victime de prises de bénéfices après sa récente forte remontée.
Du côte des hausses, on notait l'envolée de Alcatel Lucent (+6,95% à 0,8 euro) soutenu par un contrat remporté auprès du chinois China Mobile et après avoir enregistré une forte baisse récemment.
Air France était bien orienté (+4,72% à 5,94 euros), profitant toujours de l'annonce de la réorganisation du groupe.
Peugeot a progressé de 4,06% à 6,03 euros. Le gouvernement s'est dit prêt à apporter son soutien à la filiale bancaire du constructeur automobile, rattrapée par la crise traversée par sa maison mère.
Du côté des reculs, on note CapGemini (-3,96% à 31,39 euros). Le groupe de services informatique va perdre son numéro deux Nicolas Dufourcq, qui va être nommé directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI).
Danone a perdu 2,96% à 47,32 euros, après avoir publié une croissance organique légèrement en-dessous des attentes au troisième trimestre.
Mauvaise performance également pour Accor (-3,31% à 24,97 euros) , les investisseurs s'inquiétant, malgré un troisième trimestre conforme aux attentes, du manque de visibilité du groupe hôtelier pour 2013.
A la clôture, l'indice CAC 40 a pris 26,56 points pour s'inscrire à 3.527,50 points, dans un volume d'échanges de 3,470 milliards d'euros, soit légèrement plus fourni que la moyenne de ces dernières semaines.
"Dans l'ensemble la confiance s'améliore grâce à des publications trimestrielles bien interprétées et à l'éloignement de la crise de la dette européenne qui avait tant pesé sur les marchés", résume Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities.
Les marchés attendent très prochainement une solution à la crise financière espagnole, à savoir que Madrid formule sa demande d'aide à l'Europe, ce qui permettra l'activation du programme de rachats d'actifs promis par les institutions bancaires européennes.
"Pour autant la prudence reste de mise à la veille du sommet européen des 18-19 octobre", rappelle Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.
Sauf coup de théâtre, la demande de Madrid pourrait intervenir dès la semaine prochaine, a confié à l'AFP une source diplomatique européenne.
L'idée serait que Madrid demande une ligne de crédit de précaution, pour bénéficier du nouveau programme de rachat de dette de la Banque centrale européenne, sans pour autant nécessairement puiser dans les fonds de secours de la zone euro.
Outre cette perspective positive sur l'Espagne, les investisseurs ont également bien accueilli la bonne surprise sur le front de l'immobilier américain. Les mises en chantier de logements ont bondi dans le pays en septembre à leur plus haut niveau depuis juillet 2008.
Sur le front des valeurs, BNP Paribas a gagné 2,60% à 41,75 euros, Société Générale a pris 3,28% à 26,11 euros, profitant des anticipations sur la demande d'aide espagnole qui permettrait de stabiliser les marchés financiers et d'éviter des risques de crédit. Le Crédit Agricole a fait cavalier seul perdant 2,86% à 6,21 euros, victime de prises de bénéfices après sa récente forte remontée.
Du côte des hausses, on notait l'envolée de Alcatel Lucent (+6,95% à 0,8 euro) soutenu par un contrat remporté auprès du chinois China Mobile et après avoir enregistré une forte baisse récemment.
Air France était bien orienté (+4,72% à 5,94 euros), profitant toujours de l'annonce de la réorganisation du groupe.
Peugeot a progressé de 4,06% à 6,03 euros. Le gouvernement s'est dit prêt à apporter son soutien à la filiale bancaire du constructeur automobile, rattrapée par la crise traversée par sa maison mère.
Du côté des reculs, on note CapGemini (-3,96% à 31,39 euros). Le groupe de services informatique va perdre son numéro deux Nicolas Dufourcq, qui va être nommé directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI).
Danone a perdu 2,96% à 47,32 euros, après avoir publié une croissance organique légèrement en-dessous des attentes au troisième trimestre.
Mauvaise performance également pour Accor (-3,31% à 24,97 euros) , les investisseurs s'inquiétant, malgré un troisième trimestre conforme aux attentes, du manque de visibilité du groupe hôtelier pour 2013.
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