Publié le 17.10.2012, 19h10
Les juifs de Toulouse qui ont rendez-vous avec Manuel Valls jeudi attendent du ministre de l'Intérieur l'engagement de faire toute la lumière sur l'affaire Merah et d'assurer leur sécurité et celle de leurs enfants, ont dit certains de leurs représentants mercredi.
"Il y a des sujets sur lesquels il doit s'engager: (premièrement), c'est sur la vérité et la lumière sur l'affaire Merah", a dit à l'AFP Arié Bensemhoun, le président de la communauté juive de Toulouse, la ville où Mohamed Merah a assassiné trois enfants et un enseignant juifs dans une école israélite le 19 mars.
"Qu'est ce qui s'est vraiment passé ? Où sont les dysfonctionnements ? Qu'est ce qui n'a pas été fait qui aurait pu l'être ? Non pas pour réécrire l'Histoire - on ne fera pas revivre les morts - mais pour tirer les enseignements afin que de telles situations ne se reproduisent plus", a-t-il dit.
Deuxièmement, "sur la sécurité: on veut des engagement concrets, on veut pas de belles paroles, on veut pas se retrouver chaque matin à négocier la présence de la police devant les synagogues ou devant les écoles. S'il y avait eu des fonctionnaires de police devant l'école Ohr Torah, il y aurait pas eu de morts", a-t-il déclaré.
Ohr Torah est le nouveau nom de l'école Ozar Hatorah où Merah a commis quatre de ses sept assassinats.
Cette vigilance est d'autant plus indispensable qu'on "observe (en France) une montée vraiment impressionnante des tensions, des menaces, des agressions, des insultes, des invectives" contre les juifs.
Troisièmement, la mise en place d'un comité interministériel pour lutter contre cet antisémitisme "a été annoncée en juin. La première réunion devait se tenir avant la fin de l'été. Cela n'a pas été le cas. Nous sommes en octobre", a-t-il dit.
Le ministre de l'Intérieur rencontre jeudi après 14H00 et pour la première fois à Toulouse les représentants des institutions et des écoles juives de la Ville rose. Parmi eux devrait se trouver le directeur d'Ohr Torah, qui a perdu sa fille le 19 mars, selon M. Bensemhoun. Dans la matinée, M. Valls doit prononcer un discours sur les conditions d'obtention de la nationalité française.
M. Valls effectue le déplacement alors qu'il attend dans les prochains jours le rapport sur le travail de la police sur Mohamed Merah.
"Nous le questionnerons là-dessus", a dit M. Bensemhoun.
"Il y a des sujets sur lesquels il doit s'engager: (premièrement), c'est sur la vérité et la lumière sur l'affaire Merah", a dit à l'AFP Arié Bensemhoun, le président de la communauté juive de Toulouse, la ville où Mohamed Merah a assassiné trois enfants et un enseignant juifs dans une école israélite le 19 mars.
"Qu'est ce qui s'est vraiment passé ? Où sont les dysfonctionnements ? Qu'est ce qui n'a pas été fait qui aurait pu l'être ? Non pas pour réécrire l'Histoire - on ne fera pas revivre les morts - mais pour tirer les enseignements afin que de telles situations ne se reproduisent plus", a-t-il dit.
Deuxièmement, "sur la sécurité: on veut des engagement concrets, on veut pas de belles paroles, on veut pas se retrouver chaque matin à négocier la présence de la police devant les synagogues ou devant les écoles. S'il y avait eu des fonctionnaires de police devant l'école Ohr Torah, il y aurait pas eu de morts", a-t-il déclaré.
Ohr Torah est le nouveau nom de l'école Ozar Hatorah où Merah a commis quatre de ses sept assassinats.
Cette vigilance est d'autant plus indispensable qu'on "observe (en France) une montée vraiment impressionnante des tensions, des menaces, des agressions, des insultes, des invectives" contre les juifs.
Troisièmement, la mise en place d'un comité interministériel pour lutter contre cet antisémitisme "a été annoncée en juin. La première réunion devait se tenir avant la fin de l'été. Cela n'a pas été le cas. Nous sommes en octobre", a-t-il dit.
Le ministre de l'Intérieur rencontre jeudi après 14H00 et pour la première fois à Toulouse les représentants des institutions et des écoles juives de la Ville rose. Parmi eux devrait se trouver le directeur d'Ohr Torah, qui a perdu sa fille le 19 mars, selon M. Bensemhoun. Dans la matinée, M. Valls doit prononcer un discours sur les conditions d'obtention de la nationalité française.
M. Valls effectue le déplacement alors qu'il attend dans les prochains jours le rapport sur le travail de la police sur Mohamed Merah.
"Nous le questionnerons là-dessus", a dit M. Bensemhoun.
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