* Valeurs qui se traitent ex-dividende
PARIS, 18 octobre (Reuters) - Les valeurs du jour jeudi à la Bourse de Paris, qui a signé sa quatrième séance de hausse consécutive, des statistiques macroéconomiques rassurant les investisseurs sur la croissance économique mondiale malgré des résultats d'entreprises jugés décevants et alors que se déroule jusqu'à vendredi un nouveau sommet européen. (voir )
L'indice CAc 40 a terminé en hausse de 0,22% à 3.535,18 points, portant à 4,3% son gain depuis le début de la semaine.
* ALCATEL-LUCENT (+7,88% à 0,863 euro) a signé la plus forte hausse du CAC 40. Selon des représentants syndicaux, l'équipementier télécoms prévoit de supprimer plus de 1.400 emplois en France dans le cadre d'un vaste plan de restructuration mondial incluant au total 5.490 suppressions de postes.
* Les VALEURS CYCLIQUES ont profité de plusieurs statistiques rassurant le marché sur l'état de l'économie mondiale, comme la croissance chinoise au troisième trimestre (+7,4%) ou l'indice Philly Fed, qui a rebondi en octobre après cinq mois consécutifs de contraction. et
* SAINT-GOBAIN s'est adjugé 2,63% à 28,115 euros, RENAULT 2,49% à 37,305 euros, VALLOUREC 2,01% à 33,935 euros et STMICROELECTRONICS 1,25% à 4,949 euros. L'indice Stoxx du secteur automobile européen a grimpé de 1,07%, celui des ressources de base de 0,99% et la construction de 0,86%.
* LES FINANCIERES ont fini en hausse au moment où les dirigeants européens tentent de réduire leurs divergences sur la mise en place d'une supervision bancaire unique dans la zone euro et sur l'avenir de l'Union économique et monétaire (UEM).
SOCIETE GENERALE a avancé de 2,53% à 26,775 euros, CREDIT AGRICOLE de 1,63% à 6,315 euros, AXA de 1,03% à 12,76 euros et BNP PARIBAS de 0,05% à 41,775 euros. L'indice Stoxx des banques européennes a clôturé sur un gain de 0,29%.
* REMY COINTREAU (-8,02% à 80,24 euros) a accusé la plus forte baisse du SBF 120 après avoir fait état d'un fort ralentissement de sa croissance organique ces trois derniers mois, sous l'effet d'un tassement de la dynamique du cognac en Asie et de la crise économique en Europe. .
Dans son sillage, PERNOD RICARD a lâché 2,4% à 85,49 euros, plus forte baisse du CAC 40.
* LE SECTEUR DU LUXE a souffert dans le sillage de Richemont (-3,53%) et Swatch (-2,35%), plombés par la première baisse depuis deux ans et demi des exportations du secteur suisse de l'horlogerie en septembre (-2,7%). Les analystes s'interrogent de plus en plus sur la résistance des valeurs du luxe dans un contexte de ralentissement économique de la Chine.
LVMH a perdu 1,63% à 126,80 euros, PPR 1,22% à 133,15 euros et DIOR 1,03% à 110,80 euros.
* Certaines VALEURS offrant un profil DEFENSIF ont été délaissées dans un contexte de marché plus optimiste. ESSILOR a reculé de 1,27% à 70,13 euros et DANONE de 0,39% à 47,14 euros.
* SUEZ ENVIRONNEMENT a perdu 2,65% à 8,48 euros. HSBC a abaissé son conseil de neutre à sous-pondérer, estimant que le marché va commencer à s'interroger sur l'avenir du groupe dont l'actuel pacte d'actionnaires expire en juillet 2013.
* PAGESJAUNES s'est envolé de 10,04% à 1,524 euro, la valeur franchissant plusieurs moyennes mobiles - à 50 jours (à 1,4284 euro) et à 100 jours (à 1,4815 euro) - pour finir en tête des hausses du SBF 120.
Un vendeur actions a également souligné l'existence d'un effet rattrapage sur certaines valeurs moyennes ayant été "massacrées" comme PagesJaunes, Alcatel-Lucent ou Air France-KLM (+3,14% à 6,133 euros). "Des gens les rachètent, notamment des hedge funds. Ils les revendront sans doute après", a-t-il précisé.
* EDENRED a gagné 3,82% à 23,105 euros. Le groupe a confirmé mercredi soir son objectif de résultat d'exploitation pour 2012 après avoir accru ses ventes et son volume d'émission sur les neuf premiers mois de l'exercice grâce à ses bonnes performances en Amérique latine, l'Europe restant un marché plus difficile.
* GECINA a progressé de 2% à 83,30 euros. Standard & Poor's a relevé les notes long terme de "BBB-"à "BBB" et la note court terme de "A-3" à "A-2". (Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Véronique Tison)
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