convention Le département et la ville ont signé un accord d'investissement jusqu'en 2015
Les signataires se font attendre. Lundi matin, dans la salle du conseil général où doit être signée la convention de 100 millions d'euros entre le département et la ville, les discussions vont bon train. Revenue sur ses terres, Marie-Arlette Carlotti (PS), la ministre opposée au président du département, déambule de groupe en groupe. Fortement représentée pour «ce moment historique où Guérini va enfin aider Marseille», la majorité municipale trépigne.
«Le temps de la gestion»
Cette aide de 100 millions d'euros, annoncée par le président du conseil général au lendemain du comité interministériel consacré à Marseille, «n'est que justice : la ville était» sous considérée «», glisse Yves Moraine, le patron du groupe UMP au conseil municipal. Souvent montré du doigt pour son manque de soutien à la ville, Jean-Noël Guérini (PS), le président du conseil général l'assure : «Marseille et les Marseillais, m'ont rapproché de Jean-Claude Gaudin.» Parce que la rumeur les veut distants depuis la mise en examen du président du département en septembre 2011, notamment pour association de malfaiteurs. «Il est des moments où la synergie d'actions et d'intelligence collective doivent s'imposer pour dépasser les contingences partisanes», estime Jean-Claude Gaudin (UMP), le sénateur-maire de Marseille dans son discours. «Il y a le temps de l'élection, du combat politique et de la gestion», pense aussi Jean-Noël Guérini. Privé d'immunité parlementaire depuis la semaine dernière, il pourrait être placé en garde à vue prochainement. «Je réserve mes réponses au juge», élude-t-il en marge de la signature. Snobant le buffet dressé pour l'occasion, Jean-Noël Guérini quitte la salle. «Et joyeux Noël, lance-t-il. Enfin, si l'on ne se voit pas avant», se reprend-il, doucement. ?
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